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RDC-Médias : La Table ronde sur la modération des contenus en ligne s’est tenue à Kinshasa 

Par Alain Muzi

La régulation des contenus face à la politique de modération des contenus en ligne ainsi que la régulation des contenus face à la censure des contenus en ligne ont constitué les deux principaux panels des échanges qui se sont déroulés dans la grande salle des réunions du CEPAS à Gombe le mercredi 29 mars dernier.

Il ressort des discussions, que plusieurs abus et dérapages sont enregistrés dans les contenus en ligne en République Démocratique du Congo. Les Fakenews, infox en vogue à l’heure actuelle ainsi que les atteintes graves à l’éthique et à la déontologie de la profession journalistique dans les contenus en ligne souffrent d’un remède effice, et l’Etat congolais a du mal à mettre en place des mécanismes pour réguler le secteur comme cela se fait sous d’autres cieux.

Rappelons que cette table ronde qui a réuni entre autres les professionnels des médias, les représentants des organisations non gouvernementales de développement, la société civile, les délégués des services publics et autres ont réussi à partager leurs expériences autour des réponses disponibles, pour esquisser un Rapport général, autour des questions liées à l’état des politiques et du développement sur la modération de contenu en ligne en RD Congo afin d’accroître la sensibilisation à la censure, au filtrage de contenu et d’accroître les connaissances sur les tendances et les développements mondiaux en République démocratique du Congo (RDC) dans un contexte où plusieurs pays d’Afrique ont adopté des lois sur la modération de contenu.

Dans une approche multipartite et cohésive, sans ignorer l’intervention classique des organismes de réglementation, il s’agit de faire de l’Internet un espace de respect des droits de l’homme, assurer l’extension des politiques de modération à Internet et aux médias sociaux peut se faire sans entraîner des violations des droits de l’homme visant les professionnels des médias et les défenseurs des droits de l’homme, tout en assurant la liberté d’expression pour les citoyens et la liberté de pensée pour tous.

 

Pousser ou arrêter le curseur par rapport à la censure du contenu en ligne en ce moment où plusieurs Etats occidentaux, au nom de la protection des données personnelles de leurs citoyens, envisagent d’interdire sur leurs territoires une certaine ligne parodique des réseaux sociaux à l’instar de Tik-Tok alors même que sa Chine-mère est taxée de « dictature 2.0 »

 

En République Centre Africaine par exemple, il existe un plan national de lutte contre le discours de haine en ligne, reposant clairement sur une approche d’autorégulation sans compromettre la liberté d’expression. L’autorégulation est la régulation d’une entreprise ou d’un secteur d’activité pour atteindre un objectif de politique industrielle ou publique.

  1. Nos cadres législatifs sectoriels traduisent-ils de manière satisfaisante les actions et les engagements des gouvernements par rapport aux instruments juridiques régionaux et mondiaux, tels que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), la Déclaration de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur la liberté d’expression et l’accès à l’information et la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles sont d’une importance capitale.

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