«Pour un citoyen qui est reconnu congolais, je pense qu’il n’y a aucune forme de délimitation qui doit être acceptée», (Jonathan Diyoka)
Par Pi Tiem's
Le secrétaire national en charge des relations avec les partis politiques et associations amis de l’Alliance pour le Changement, Jonathan Diyoka, a condamné, ce mardi, la décision du gouverneur de la province du Kongo Central, qui a bloqué l’accès à un acteur de l’opposition.
« Pour un citoyen qui est reconnu congolais, je pense qu’il n’y a aucune forme de délimitation qui doit être acceptée, du fait que c’est ça même la base ou le pilier de la démocratie », a déclaré Jonathan Diyoka, dans une interview exclusive accordée à Congopresse.net.
Et d’ajouter :
« C’est une forme d’injustice, à moins qu’il y ait vraiment des éléments qui puissent occasionner cette situation et….si il y a des éléments, ils devraient être exhibés pour que tout le monde soit informé ».
Le secrétaire national de l’Alliance pour le Changement (Ach), parti cher à Jean-Marc Kabund, a exprimé son regret face à « l’injustice» du «régime en place qui est piloté par monsieur Antoine Tshilombo»
« Nous pensons qu’une injustice faite à un individu, une injustice observée dans un silence absolu, ne fait que renforcer le comportement du bourreau. Si on veut parler du bourreau de l’état actuel, c’est le régime en place qui est piloté par monsieur Antoine Tshilombo».
Jonathan Diyoka a, en outre, fustigé fermement la répression de la marche de l’opposition du 20 mai par les éléments de la Police Nationale.
« Nous sommes un parti politique qui prône la démocratie et c’est une évidence. Parmi les valeurs de la démocratie y’a toutes formes des libertés. Nous exprimons nos indignation avec une fermeté la plus rigide puisse exister, face à toutes ces formes de violence et de manque de respect de droits humains», a-t-il conclu.