« La rétention des résultats des contrôles de sous-traitance par l’ARSP accentue le risque de corruption de la part des entreprises principales qui résistent à l’application de la loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé et des entreprises étrangères usant des prête-noms au détriment des PME congolaises qui ont besoin d’accéder aux marchés lucratifs », a indiqué le père de la philosophie léopards, Luc Kabunangu.
Interrogé, vendredi 4 août 2023, sur l’efficacité des contrôles de la sous-traitance initié par l’Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Luc Kabunangu a encouragé les contrôles réguliers et surtout la publication des résultats desdits contrôles. Il juge que « des contrôles dont les résultats ne sont pas publiés ne sont pas contraignants et encouragent la résistance à l’application de la Loi en plus à augmenter le risque de corruption ».
Luc Kabunangu déplore l’usage des attestations d’enregistrements qui constituent pour lui « une barrière aux petites et moyennes entreprises congolaises en limitant l’accès aux marchés à certaines PME sélectionnées à dessein ».
Parmi les problèmes observés, le père de la philosophie léopards parle, entre autres, de « l’absence de direction dans l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) locales en cas d’indisponibilité d’expertise et de protection des postes managériaux sous le volet du contenu local ». Une réalité qui, selon Luc Kabunangu, ne donne pas espoir à la jeunesse qui sombre dans la pauvreté.
Pour ce défenseur de l’un des cheval de bataille du Chef de l’État, « les attestations d’enregistrement devraient être supprimées, sinon, il faut plus de transparence dans le processus d’octroi de ces attestations et les missions de contrôles pour assurer la création d’une classe moyenne et des millionnaires et milliardaires capitaines d’industries congolais ».