Dans une interview accordée, ce mardi 15 août 2023, à CongopresseNet, le président de la Coalition des Jeunes qui Pensent à la République (CJPR), Cléophas Tshimanga, a réagi au sujet de l’implication de la jeunesse dans la politique et comment préparer la jeunesse pour les échéances électorales de 2023.
Au cours de cette interview, ce cadre du parti Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AENC), a agencé ses allégations pour dire que la jeunesse a pris conscience.
« Dans les années passées, la politique était réservée pour les vieux, et la jeunesse était écartée. Mais, aujourd’hui, nous assistons à l’adhésion massive de la jeunesse. Nous allons parler de la prise de conscience de la jeunesse, de voir les choses n’ont pas changé depuis une cinquantaine d’années. On a eu à changer plus de cinq présidents, rien n’a changé. C’est pour cela, la jeunesse s’est levée pour mettre la main dans la patte et là, nous voyons des jeunes députés, bourgmestres », déclaré Cléophas Tshimanga.
« Depuis 2017 jusqu’à nos jours nous voyons la création des mouvements sociopolitiques, des structures sociopolitiques. Pour cela, la génération nouvelle se lève pour mettre la main dans la patte. On pourrait aussi apporter quelque chose au Congo. Donc, il y a des jeunes candidats députés nationaux, provinciaux et des bourgmestres. Ce n’est pas une prise de conscience négative mais une prise de conscience forte. C’est quelque chose à louer, de voir la jeunesse s’intégrer dans la politique », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président de la CJPR a souligné qu’une barrière était placée devant la jeunesse dans la politique et cela a été brisé.
« Parlons d’un processus du changement du Congo, à l’ancien temps, il y avait une barrière pour la jeunesse dans la politique maintenant cette barrière a été brisée. Une cinquantaine d’années, le Congo n’avait pas de changement de la classe politique qui est en train de solliciter, de se faire remarquer. Je ne peux pas dire que la jeunesse va gagner. Je peux dire que la jeunesses est en train de gagner. Nous sommes dans une guerre où deux générations sont en train de s’affronter, et cette guerre a daté de plus longtemps, et la jeunesse croyait que la politique était pour les vieux », a enrichi Cléophas Tshimanga.
« Le Congo a un cas d’urgence qui nécessite l’implication de la jeunesse pour un bon résultat dans les courts délais, la jeunesse n’a pas à calculer, pas beaucoup de réflexions qui ne peux aboutir à rien. Mais, le Congo a besoin d’actions, pas beaucoup de théories. Je ne refuse pas les théories parce que les théories sont très importantes. Mais, qui est mis en pratique, ce n’est pas ça qu’il faut, mais si la jeunesse s’implique dans la politique c’est le commencement d’un processus rapide du changement », a-t-il conclu.