En marge de la journée internationale de la jeunesse, une séance de réflexion a été organisée, ce jeudi 17 août 2023, au Palais du Peuple, à Kinshasa.
C’est en vue de créer un monde où chaque jeune doit avoir l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive sans discrimination.
Cette activité est une initiative de l’association sans but lucratif “Youth Sprint”, en partenariat avec IPAS, et d’autres structures de ce secteur accompagné de leurs membres.
Selon Jean-Claude Mulunda, directeur pays de l’IPAS RDC, « les filles doivent apprendre à s’exprimer devant les garçons pour que la décision d’une fille soit respectée à un garçon. Il faut un dialogue ouvert et non un sous sur le sexe pour éviter la violence des garçons envers leurs décisions ou consentements ».
« Les garçons agressifs sont les protecteurs de leurs sœurs mais en réalité vous ne pouvez pas protéger votre sœur ou votre mère pour violer la fille ou la mère de l’autre », a-t-il insisté.
Pour sa part, la députée nationale Christelle Vuanga, estime qu’il faut éduquer « nos filles et nos garçons pour éviter des violences dans notre société ». « Les filles qui n’arrivent pas à retrouver leurs droits, peuvent aller se joindre à des ONG qui sont chargées pour les droits des femmes pour qu’elles retrouvent leurs droits », a-t-elle martelé.
À en croire le ministre de la Jeunesse, Yves Bunkulu Zola, « le gouvernement vient en aide aux jeunes congolais avec des lois qui sont votées par le Parlement. Le Chef de l’État a fait un discours pour valoriser les femmes dans la société congolaise, le Gouvernement a mis en place un programme de PADEM-PME pour soutenir les jeunes dans leurs projets ».
De son côté, Melchie Ibula, la coordonnatrice nationale de Youthfirm-ODD a souligné que « ce qui fait que les femmes puissent être maltraitées par leurs partenaires et dans notre société, c’est parce qu’ils n’ont pas les informations sur leurs droits ». « Nous demandons à toutes les femmes de participer dans nos activités pour qu’elles puissent être informées sur leurs droits », a-t-elle suggéré.
Sur ce, l’autonomisation corporelle de la femme et fille congolaise a été expliquée sur leur droit fondamental dont l’application passe par une stratégie de dialogue entre filles et garçons.