L’extrait d’interview de Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur Chef de délégation de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo sur un média de Kinshasa, semble avoir déçu l’ensemble du Peuple Congolais.
En affirmant : « La CENI travaille avec toutes les parties prenantes au processus électoral », le haut représentant de l’Union Européenne a tout simplement déconné.
Ses propos viennent, en effet, confirmer que l’Union Européenne est complice de la fraude électorale en préparation par l’équipe Kadima. Par ces affirmations manipulatrices, le diplomate vient de sacrifier la démocratie congolaise en encourageant le mal électoral et les irrégularités.
Selon M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la CASE, cet extrait d’interview qui sert de béquille à la CENI vient frustrer davantage l’opinion congolaise dans toute sa diversité surtout lorsqu’on constate que l’équipe Kadima s’en sert comme support publicitaire pour tenter de survivre aux contestations incalculables qui l’accablent.
« La CASE invite les partis politiques et organisations de la Société Civile à condamner cette dérive communicationnelle de l’Union Européenne sur la santé du processus électoral en République Démocratique du Congo », indique le document rendu public par la CASE.
D’autre part, la CASE invite le Conseil Européen à rectifier cette position et à rappeler à l’ordre son ambassadeur sortant en poste à Kinshasa afin que la Communauté internationale ne soit plus considérée comme complice du dérèglement des processus électoraux en Afrique.
À cet effet, il est souhaitable que le nouveau chef de délégation de l’Union Européenne qui remplacera l’Ambassadeur Jean-Marc Châtaigner, en la personne de l’Ambassadeur Nicolás Berlanga Martinez, soit alerté par rapport à cette bourde de son prédécesseur qui cautionne la crise électorale à grande échelle en République Démocratique du Congo.