Il se tiennent du 15 au 16 septembre à Cepas à Kinshasa, les journées du matrimoine en faveur des femmes architectes de la République Démocratique du Congo.
Organisée par l’Ordre National des Architectes, cette activité vise à mettre la lumière sur l’apport de la femme dans différents domaines entre autres; la construction, la sculpture, le génie civil ainsi que l’architecture a précisé Francine Nsimbi Banze.
La 2ème vice-présidente de l’Ordre National des Architectes a déploré au cours de l’interview accordée à la presse, le fait que le travail réalisé par la femme est souvent ignoré, minimisé et l’homme fait de l’ombre sur la femme.
Il y a des projets qui ont été concrétisés par la femme mais ce sont les hommes qui se pointent à l’avant-plan pour les présenter a-t-elle fustigé.
D’où la nécessité de ces journées du matrimoine a insisté Francine Nsimbi de mettre la lumière sur tous les travaux réalisés par les femmes et sur l’héritage transmis d’une femme à une autre.
Ces Journées du matrimoine organisées par les femmes architectes seront marquées au dernier jour ce samedi 16 septembre par des expositions permanentes des oeuvres exclusivement faites par les femmes, le concours du prix « Libula étudiante » bien que il y a le prix Libula Femme déjà décerné à une architecte en pleine carrière, il est important de récompenser aussi parmi les étudiantes, celles qui se sont distinguées. Des scénettes vont également marquées la fin des assises a-t-elle conclu.
Pour sa part, Detty Numbi Mbabi a précisé que nulle part dans la constitution ou les lois de la République, on a déterminé tel travail pour l’homme et tel autre pour la femme.
La Secrétaire Générale de l’Association des Femmes Architectes du Congo a rappelé la mission de ces journées du matrimoine celle de permettre à la femme de prendre conscience de ce qu’elle est réellement ainsi que sa contribution au développement du pays.
Elle a évoqué également la question des nouvelles technologies et l’internet qui était un des sujets à l’ordre du jour, en invitant les jeunes femmes et filles à utiliser de façon optimale l’internet et les réseaux sociaux pour s’épanouir et non pour la débauche et l’échec.
Cet outil doit aider les femmes à s’émanciper, se cultiver et prendre part à des formations en continue qui ne nécessitent pas forcément un certificat ou diplôme a-t-elle conclu.