Dans les jours à venir, nous allons rendre public l’accord qui concerne le partage du pouvoir. Je confirme que cet accord a été signé en présence des témoins, tant militaires que politiques. De plus, cet accord a été validé et certifié par trois Chefs d’États : le président sud-africain, l’ancien président kenyan et le président égyptien », a déclaré Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), lors d’une interview sur France 24 ce mercredi 18 octobre 2023.
Selon lui, il se trouve actuellement à l’extérieur du pays en raison de menaces pesant sur sa sécurité.
« La menace qui pèse sur mon intégrité est bien réelle. Je suis contraint à l’exil car Monsieur Tshisekedi avait l’intention de me tuer. Cela a toujours été la même chanson. Nangaa en sait un peu trop, il en connaît un peu trop. Sa politique consiste à humilier tous ceux qui ont plus ou moins contribué à son accession au pouvoir aujourd’hui », a-t-il ajouté.
« À la tête de notre État, nous avons un Président qui agit comme un pyromane et semble perdu quant à ses actions. Il a hérité d’un pays entier, mais malheureusement, le pays est désormais divisé et certaines régions ont perdu leur intégrité territoriale. Les hésitations avec lesquelles il gère la situation sécuritaire du pays montrent clairement que Monsieur Tshisekedi favorise plutôt une balkanisation du Congo », a-t-il souligné.
Par ailleurs, depuis son exil, l’ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a révélé que les élections prévues en décembre n’auront pas lieu. « il n’y aura pas d’élection en décembre », a-t-il dit.
Signalons que le samedi 24 septembre 2023, l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa avait fait une déclaration sur son compte Twitter. Il y affirmait l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi, actuel Président de la République démocratique du Congo, et son prédécesseur Joseph Kabila.
