Après la publication des listes provisoires des candidats retenus à la course pour la magistrature suprême, Congopresse s’est entretenu avec Éric Biselo Ndosimau, porte-parole de l’Alliance des Congolais pour la Refondation de la Nation (ACRN), regroupement politique cher à Denis Mukwege.
Au cours de l’interview, Éric Biselo a rassuré l’opinion sur la capacité de l’ACRN à se rendre aux élections et à les remporter.
« La CENI n’est ni l’adversaire ni l’ennemi du Candidat Président Denis Mukwege. En outre, le Regroupement ACRN est prêt à prendre ses responsabilités quant à ce. Nous sommes maintenant sûr que le numéro 15 est devenu le salut pour la Nation, le symbole de la paix et du travail. 24 candidats, c’est beaucoup pour ne pas dire trop mais c’est aussi un aspect de la démocratie à ne pas à perturber, a-t-il dit devant nos micros.
Par rapport à la question de nationalité « douteuse » attribuée à Denis Mukwege, le porte-parole de l’ACRN rejette tout en bloc et rappelle que c’est dans les manœuvres de l’UDPS de salir les adversaires politiques.
« La nationalité douteuse est de la rhétorique du pouvoir et de ceux qui ont peur de la candidature du Président Denis Mukwege. De toutes les façons, ils ont eu à attribuer des nationalités étrangères à Mobutu, Martin Fayulu, Moïse Katumbi… Comme si l’attribution de la nationalité était l’apanage des badauds sous les arbres ! Plus sérieusement, le Président Denis Mukwege est congolais d’origine conformément à l’article 10 de la loi fondamentale », a-t-il fait savoir.
Biselo Ndosimau réfute les accusations du Camp au pouvoir prétextant que Mukwege serait le candidat des occidentaux. Le porte-parole de l’ACRN soutient plutôt que le prix Nobel de la paix 2018 est l’homme le plus proche de la population.
« Ceux qui connaissent le fonctionnement du monde extérieur savent que les attributions de plus de 30 prix et reconnaissances internationales, comme le Prix Sakharov et Prix Nobel, n’ont pour seul objectif que d’acheter le silence du Président Denis Mukwege. Nous savons aussi que ce ne sont pas les occidentaux qui financent son engagement politique mais la population. D’ailleurs, il a renoncé à l’ensemble de ces reconnaissances pour la seule reconnaissance acceptable pour lui : le quitus de la population congolaise dans son ensemble et son engagement à servir loyalement les congolais », a lâché Éric Biselo.