Dans un communiqué de presse rendu public, ce 09 janvier 2024, et dont une copie est parvenue à Congopresse, le président du comité de suivi du forum de réconciliation katangaise, l’abbé Georges Kisimba a dénoncé l’encerclement par des FARDC de la résidence de Moïse Katumbi et la forte militarisation de l’espace Katanga.
« Nous dénonçons vigoureusement ces dérives totalitaires et les condamnons avec la dernière énergie. Aussi nous rappelons qu’en tant que Congolais candidat à la présidence de la République, l’honorable Katumbi n’est ni prisonnier, ni esclave de personne. Comme de tout citoyen, sa liberté et ses droits doivent être respectés. De toute évidence, ce jeu politique est tout, sauf l’expression de la démocratie. Fort malheureusement, il ne peut nullement contribuer à la cohésion nationale et à la cohabitation pacifique de nos peuples », peut-on lire dans ce communiqué.
« En ce tournant de l’histoire de notre pays, cette manœuvre tend à distraire volontairement le peuple congolais et, sans nul doute à occulter la responsabilité du pouvoir en place face au chaos du processus électoral en cours, et dont il doit obligatoirement tirer les conséquences qu’il redoute », renchérit ce communiqué.
Le président de ce comité, avec mandat des membres de ce comité, exige la cessation « de l’animosité, des intimidations contre les katangais et de la militarisation excessive de l’espace Katanga », tout en réitérant son engagement à la paix, à la cohésion nationale, au vivre ensemble et à la démocratie.