L’école régionale de l’eau a réuni, ce jeudi 25 janvier 2024, à l’Université de Kinshasa, des experts pour faire l’état des lieux et la restitution des dernières enquêtes préliminaires menées après la montée des eaux du fleuve Congo qui se déverse dans les villes et quartiers avoisinant les cours d’eaux.
Ayant mené une étude approfondie, leDirecteur Général de l’école régionale de l’eau, le professeur Raphaël Tshimanga, estime qu’il faut mettre en place un plan d’action opérationnelle de gestion des inondations.
« Faudrait-il que nous puissions continuer à pleurer nos morts ? Je dis la vie humaine est précieuse, il faut la protéger. Nous devons nous investir pour protéger les vies humaines au catastrophe, inondations. Ceci est possible avec ce que nous venons de présenter et nous pensons qu’il faut mettre en place un plan d’action opérationnelle de gestion des inondations qui va prendre en compte plusieurs actions que nous allons faire », a déclaré le professeur Raphaël Tshimanga, Directeur Général de l’école de l’eau.
« Le devenir du fleuve Congo est en danger », a-t-il alerté.
Rappelons que depuis le mois de décembre, des fortes pluies se sont abattues en République démocratique du Congo. Ce phénomène a provoqué la montée spectaculaire du fleuve Congo qui refoule de l’eau dans les quartiers riverains, par exemple la cité du fleuve, le port de pêche moderne de Kinkole, la cité de Mimosa, le quartier Ndanu.
Ce n’est pas la première fois que la montée des eaux s’effectue en République démocratique du Congo. La dernière remonte à l’année 1961 avec un cumul de 6,20 mètres et la dernière inondation a été évalué à 6,26 mètres. Les experts affirment que c’est un processus normal.