actualitépolitique

RDC: Constant Mutamba respecte la décision de la Cour constitutionnelle sur l’état d’urgence sanitaire décrété par le Président de la République

Le Président de la Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo (NOGEC), Constant Mutamba Tungunga est sorti de son silence ce mardi 14 avril un jour après que la Cour ait rendu son arrêt jugeant conforme à la constitution la mesure proclamant l’état d’urgence sanitaire décrétée par le Président de la République.

Dans une interview accordée à congopresse.net, Me Constant Mutamba a éclairci l’opinion sur plusieurs axes de la constitution de la République Démocratique du Congo,à travers les questions réponses face aux professionnel des médias.

Le président de la NOGEC repond en boucle qu’une pandémie inattendue aux conséquences dévastatrices sur nos populations, oui, l’art 85 de la Constitution lui en donne le droit, «je ne comprends pas ce que vous entendez par indélicatesse le Président du Sénat n’a jamais qualifié d’inconstitutionnelle l’ordonnance du 24 mars 2020 proclamant l’état d’urgence, car il n’en est pas habilité. L’ordonnance s’est justifiée par l’urgence sanitaire»a dit Constat Mutamba

«Le Parlement veut consolider l’option du Président sur l’état d’urgence et non créer une crise institutionnelle inutile. Voilà qui a justifié son appel à éviter le juridisme autour de la question. Nous ne pouvons qu’apprécier la promptitude des deux chambres du Parlement dans la démarche constitutionnelle de conforter rationnellement l’ordonnance précédemment prise par le garant de la Nation.», poursuit le président de la NOGEC

Constant Mutamba précise qu’il ne s’agit pas de la victoire d’un camp contre un autre. Etant donné qu’il n’y avait pas matière à polémique. La Cour a fait son travail conformément à la Constitution son arrêt a indiqué que le Président avait le choix entre la concertation sur pied de l’article 85 de la Constitution et l’autorisation du Congrès conformément à l’art 119. Les tenants de ces deux thèses n’avaient pas tort. Célébrons donc le triomphe du droit.

“Beaucoup d’entre nous ont cette ténébreuse habitude de tout interpréter sans prendre le temps de pénétrer la profondeur des événements. Nous perdons énormément de temps dans les commentaires au-lieu de nous concentrer utilement sur les grandes questions de gouvernance positive du pays. Je vous en prie, ne politisons pas une question aussi technique qui relève des institutions établies. Je ne vois pas ce que FCC, qui a toujours travaillé pour la stabilité du pays, viendrait faire dans ce dossier éminemment institutionnel, bien au contraire,seul le Président de la République a la souveraine appréciation de l’état d’urgence pour en solliciter la prorogation éventuelle devant l’Assemblée nationale et le Sénat, conformément à l’article 144 de la constitution” , éclairci-t-il.

« Ne faisons pas de notre Président un Dictateur. Il ne l’est pas, il ne l’a jamais été (à ma connaissance) et n’en a sûrement pas envie. Issu de l’opposition radicale, il a toujours été ouvert au débat constructif et républicain. Je sais combien notre Chef de l’Etat aime la vérité »,  a-t-il conclu.

 

Mike PAKOTO

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page