Reconnue pour sa richesse minière, la RDC est confrontée à certains problèmes liés à la présence des enfants dans les sites miniers à l’Est du pays. Cette question touche la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH-RDC). Cette commission suit avec intérêt les informations relatives à la présence persistante des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt en République Démocratique du Congo (RDC).
Dans un communiqué publié ce mardi 18 juin, la CNDH-RDC « rappelle à l’opinion nationale et internationale son communiqué de presse du 29 mars 2024 annonçant la mise sur pied d’une mission d’enquête pour vérifier les allégations faisant état de la présence des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt. Dans le cadre de cette mission, une première délégation des enquêteurs de la CNDH-RDC a séjourné dans les deux provinces de Haut-Katanga et Lualaba au courant de la période allant du 30 avril au 12 mai 2024 ».
Poursuivant qu’ «à l’heure où elle avance dans son enquête approfondie, la CNDH-RDC entend capitaliser toute information permettant d’établir les faits et les responsabilités. Dans une déclaration relayée par la presse nationale et internationale, le Représentant de l’UNICEF en RDC a fait savoir que d’après les estimations de l’agence onusienne, plus de 360.000 enfants travaillent dans les mines et sites miniers artisanaux de cobalt dans les provinces de Haut-Katanga et Lualaba ».
C’est une question très préoccupante pour cette organisation qui plaide pour la promotion et protection des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo. « La CNDH-RDC prend au sérieux la nature de ces affirmations et demeure inquiète d’une probable présence d’enfants dans les mines et sites miniers de cobalt à ce jour. Une investigation est menée par la CNDH-RDC par rapport aux allégations de l’UNICEF faites en date du 13 juin 2024, en marge des travaux de la 1geme édition de la DRC mining Week tenue à Lubumbashi. La CNDH invite l’Agence onusienne à collaborer avec ses services d’investigation pour tirer au clair cette situation », lit-on dans cette communication signée par Me KIMBUMBU DIDO Didier.