La crise interne au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) connaît un nouveau rebondissement. Alors que les tensions s’exacerbent, plusieurs cadres du parti ont exprimé leur mécontentement envers la direction actuelle.
Le 11 juillet dernier, certains secrétaires nationaux, parmi lesquels Eteni Longondo, ex-ministre de la Santé, Gecko Beya, et Emany Dioko, président de la ligue des jeunes, ont publiquement retiré leur confiance au secrétaire général, Augustin Kabuya.
Dans ce contexte tumultueux, Luc Kabunangu, un cadre influent de l’UDPS, a décidé de briser le silence et de livrer son analyse sur la situation. Selon lui, la crise dépasse les simples rivalités individuelles.
« Avant d’être question d’individus (homme qu’il faut à la place qu’il faut), c’est avant tout un problème de culture politique (régionalisme, poids politique), social (pauvreté), et de gouvernance qui ne concerne pas uniquement l’UDPS, mais tout l’écosystème politique congolais », a-t-il déclaré.
Avant cette intervention, le 12 juillet, Augustin Kabuya avait contre-attaqué en réunissant les membres de l’exécutif national du parti. Ceux-ci lui ont renouvelé leur confiance, tout en prenant acte des « départs volontaires » de ses détracteurs.
Cette crise au sein de l’UDPS met en exergue les défis profonds auxquels le parti est confronté. Défis qui reflètent les dysfonctionnements plus larges de la scène politique congolaise.
