Le gouvernement congolais a récemment intensifié ses efforts pour résoudre les problématiques d’inflation et de taux de change, deux indicateurs essentiels du cadre macroéconomique en République démocratique du Congo, selon un communiqué de la Troïka politique.
Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR), souligne que ces enjeux sont au cœur des préoccupations du Président Félix Tshisekedi Tshilombo.
Sous la direction du ministre des Finances, Doudou Fwamba, les initiatives en cours visent à renforcer la stabilité économique du pays et à relever les défis macroéconomiques. Elles préparent également le terrain pour des négociations à venir avec des partenaires internationaux, notamment le Fonds monétaire international.
Lors de la réunion de la Troïka politique dirigée par le ministre des finances, des résultats encourageants ont été révélés, notamment une baisse significative de l’inflation et une stabilisation des taux de change, comme le souligne le communiqué.
Doudou Fwamba a présenté un bilan positif des actions entreprises depuis sa prise de fonction, mettant en avant les avancées dans la coordination des politiques budgétaires et monétaires. Les données économiques début août 2024 montrent une légère hausse de 0,178 % de l’indice des prix à la consommation et une inflation annuelle stabilisée à 15,25 %, bien en deçà des 23,8 % enregistrés fin décembre 2023. Ces chiffres témoignent d’une gestion efficace dans un contexte économique en amélioration.
Concernant les finances publiques, le communiqué indique que les comptes du trésor ont enregistré un excédent à la fin de juillet, permettant le règlement de toutes les opérations de paiement.
Des discussions ont également eu lieu sur les encours, avec des directives claires pour leur gestion efficace et pour préparer l’arrivée d’une mission du Fonds Monétaire International prévue pour septembre. Cette préparation inclut l’élaboration d’un plan de trésorerie interministériel pour intégrer toutes les dépenses en cours, visant à assainir les comptes d’ici la fin de l’année. Un point crucial abordé concernait les reliquats de paie ; une commission sera mise en place pour examiner les cas et identifier les bénéficiaires indus, garantissant ainsi une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics.
Enfin, la coopération avec la Banque Centrale du Congo a été renforcée, facilitant une meilleure gestion de la liquidité.