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Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), a partagé ses réflexions après une rencontre de plus de deux heures avec le Président de la République, Félix Tshisekedi. Ce tête-à-tête, qualifié d’« échange aussi riche que fructueux », a permis d’aborder des questions cruciales pour l’avenir du pays, notamment les initiatives visant à promouvoir le progrès économique et social.
Dans un message publié sur son compte X, Vital Kamerhe a souligné que le bien-être des Congolais reste au cœur des priorités gouvernementales, tout en insistant sur l’importance de restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Il a également exprimé l’engagement de l’Assemblée nationale à soutenir le gouvernement dans cette dynamique.
Concernant la réforme constitutionnelle, Vital Kamerhe a précisé que le sujet avait été abordé lors de leur entretien. Cependant, il a adopté une position prudente, déclarant : « Ni pour, ni contre. Du moins pour le moment, le temps que la commission annoncée par Félix Tshisekedi fasse son travail et rende ses conclusions ».
Vital Kamerhe a insisté sur le fait que le moment n’était pas à l’agitation, appelant à la sérénité au sein de la classe politique.
Le président de l’Assemblée nationale a également rappelé les propos récents de Félix Tshisekedi lors de ses déplacements en province : « Je ne cherche pas un troisième mandat, et je ne veux pas m’éterniser au pouvoir ». Cette déclaration vise à apaiser les craintes d’une éventuelle dérive autoritaire, alors que les discussions sur la révision constitutionnelle suscitent des inquiétudes parmi certains acteurs politiques et une partie de la population.
Vital Kamerhe a souligné son rôle institutionnel en tant que chef d’une des plus hautes instances du pays, précisant qu’il ne pouvait prendre position avant les conclusions de la commission chargée d’examiner la question. Il a rappelé que la Constitution actuelle confère au Chef de l’État le droit d’initier une révision constitutionnelle.
« Certains préfèrent aller trop vite en besogne, ce que le Président n’a demandé à personne », a-t-il ajouté.