La ville-province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, s’étend sur environ 9 965 kilomètres carrés et abrite plus de 12 millions d’habitants. Pourtant, cette métropole fait face à une situation chaotique dans le secteur des transports, marquée par des embouteillages chroniques.
Aux heures de pointe, circuler dans la capitale devient un véritable parcours du combattant pour les Kinois. Les congestions routières, souvent décrites comme affreuses, rendent les trajets longs et éprouvants. Dans le cadre de notre enquête, nous avons recueilli les témoignages de divers acteurs concernés par cette problématique.
Un conducteur de taxi-bus évoque que l’insuffisance des infrastructures routières est l’une des principales causes des embouteillages. « Nous faisons de notre mieux, mais nous sommes confrontés à une situation qui échappe à notre contrôle », déclare-t-il. Il évoque également l’impraticabilité de certaines routes et le manque de professionnalisme de la police de circulation comme des facteurs aggravants.
Du côté des piétons, la perception est partagée. Clarisse Mbedi, observatrice de la situation, affirme que certains agents de la circulation se livrent à des pratiques douteuses, ouvrant ainsi la voie à la corruption. « La responsabilité est collective« , insiste-t-elle.
Cette problématique des embouteillages à Kinshasa est exacerbée par une population en pleine expansion. La combinaison de ces facteurs appelle à une action urgente.
Pour remédier à cette crise, l’État doit s’engager à développer des infrastructures routières adéquates afin d’améliorer la fluidité du trafic. Parallèlement, il est essentiel que les policiers et les conducteurs adoptent une discipline stricte dans l’exercice de leurs fonctions respectives. Seule une approche collaborative permettra de réduire efficacement les embouteillages et d’améliorer la qualité de vie des Kinois.