
Le gouvernement congolais a exprimé sa satisfaction suite à l’annonce par l’Union Européenne de nouvelles sanctions visant des officiers de l’armée rwandaise et des membres du mouvement rebelle M-23, accusés de crimes contre l’humanité et de violations du droit international. Dans un communiqué de presse, Kinshasa considère ces mesures comme une avancée significative dans la lutte contre le pillage des ressources minières congolaises par le Rwanda.
« Les troupes rwandaises ont délibérément violé l’intégrité territoriale de la RDC, causant la mort de plus de 8 500 civils et commettant d’autres crimes de guerre, y compris des attaques sur des hôpitaux, des kidnappings d’enfants, des exécutions sommaires et des violences sexuelles », a déclaré le ministère de la Communication.
En parallèle, le gouvernement congolais réaffirme son engagement à collaborer étroitement avec la communauté internationale pour instaurer un embargo sur les minerais extraits illégalement et exportés par le Rwanda.
Cependant, cette décision de l’Union Européenne suscite des réactions négatives du côté des rebelles du M-23/AFC, qui dénoncent un sabotage des efforts de paix par les institutions internationales face à la crise sécuritaire en RDC.