À 36 ans, Yannick Bolasie n’a pas dit son dernier mot. Toujours actif au sein du club brésilien de Cruzeiro, l’ailier congolais a lancé un appel émouvant sur ses réseaux sociaux, réaffirmant son désir profond de rejouer sous les couleurs de la RDC, malgré une mise à l’écart prolongée.
« Mon rêve de jouer pour mon pays ne s’évanouira jamais », écrit-il, dans un message chargé de nostalgie et de détermination. Sans critiquer ouvertement le sélectionneur Sébastien Desabre, ni la FECOFA, Bolasie s’interroge : pourquoi son expérience et ses performances ne suffisent-elles plus à convaincre ?
Pionnier à une époque où peu de binationaux choisissaient les sélections africaines, Bolasie rappelle son engagement passé — notamment lors de la CAN 2015 où il avait contribué à décrocher une médaille de bronze. Aujourd’hui, il souhaite transmettre ce qu’il considère comme un héritage, même symbolique, à une nouvelle génération de Léopards.
Dans une sélection en pleine reconstruction, le silence autour de l’un de ses anciens leaders interroge. Faut-il définitivement tourner la page Bolasie, ou lui offrir une dernière danse ?
Nathan Kumba
Partager :
- Click to share on X (Opens in new window) X
- Click to share on Facebook (Opens in new window) Facebook
- Click to share on LinkedIn (Opens in new window) LinkedIn
- Click to share on WhatsApp (Opens in new window) WhatsApp
- Click to share on Telegram (Opens in new window) Telegram
- Click to print (Opens in new window) Print