La désignation de Joyce Tunda Kazadi à la tête de la mairie de Lubumbashi par le ministère de l’Intérieur suscite une vive indignation au Haut-Katanga. Jean Michel Kalwa, président national de l’association socioculturelle SEMPYA, a fustigé cette décision, la qualifiant d’« humiliation » pour Patrick Kafwimbi, désormais rétrogradé au poste de maire adjoint, et une grave atteinte aux aspirations du peuple autochtone.
Dans une déclaration prononcée ce lundi, M. Kalwa a martelé que cette nomination méprise la volonté populaire et la légitimité de Patrick Kafwimbi, que la communauté autochtone reconnaît comme « le seul maire légitime ». Pour le leader de la SEMPYA, cette décision est une remise en question flagrante de la représentativité locale, et il appelle le Président de la République à intervenir sans délai pour l’annuler.
Allant plus loin, Jean Michel Kalwa pose un ultimatum : à défaut d’un retour à un ordre qu’il estime juste, il exige la démission pure et simple de Patrick Kafwimbi de son poste d’adjoint, refusant que ce dernier serve de prudence à une décision qu’il juge imposée et inique. Ce bras de fer souligne avec acuité les tensions communautaires persistantes autour de la gouvernance municipale à Lubumbashi.
Emmanuel Kalasa, Correspondant à Lubumbashi
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