En République Démocratique du Congo, la classe politique a pris une autre allure où certaines personnes « intouchables » depuis plusieurs années s’agitent. C’est l’heure où le pays vit un climat de « l’Etat de droit » prôné par le président Félix Tshisekedi.
Mais une guerre froide sans nom existe entre les familles politiques Front Commun pour le Congo – Cap pour le Changement – en coalition. Depuis le début du régime de Félix Tshisekedi, certains acteurs politiques ne digèrent pas du tout ses méthodes notamment l’indépendance de la justice où tout le monde devra désormais répondre de ses actes comme tout citoyen congolais.
Le Front Commun pour le Congo (FCC) qui a toujours sa majorité parlementaire dans toutes les assemblées provinciales reste confiant de sa force de pouvoir imposer ses méthodes. Alors que le Cap pour le Changement (CACH), lui avec son allié principal ne compte jusque là que sur le peuple qu’il appelle majorité populaire pour barricader toutes les tractations de son allié.
Maître Jonathan Eloho, coordonnateur du mouvement citoyen Debout Kongolais regrette le fait le scénario des politiciens plongent de plus en plus le plus le pays dans le chaos et c’est le peuple qui en souffre. « Après Vita-Imana, Werra vs JB nous voilà dans le nouvel opium de la nation FCC vs CACH.
Le syndicat des politiciens nous abreuve de novelas. Pendant ce temps, le pays est plus proche de l’EXPLOSION que de l’éclosion », a-t-il déclaré dans son compte Twitter.
L’arrestation du ministre de la Justice Celestin Tunda a bougé la soirée du samedi 27 Juin mais quelques heures après sa libération, c’est le clan Kabila qui a crié un match gagné et une dictature qui est entrain d’être imposé en RDC.
Le patron de la Justice interpellé, certains cadres du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie ont estimé que cela serait une manipulation pourtant il est reproché au ministre le fait d’avoir transmis une lettre au nom du gouvernement sur les lois Minaku et Sakata, membres du FCC sur la réforme judiciaire à l’assemblée nationale.
Dieumerci Matondo