« Le salut de congolais réside à la fin de l’illusion tshisekediste », Tribune du député André Tambwe

Dans une tribune dont une copie est parvenue à Congopresse.net , le député national André TAMBWE KATAMBWE de la circonscription électorale de Katako-Kombe dans la province du Sankuru a fait une analyse par rapport aux considérations attribuées au nouveau régime et par rapport à l’actualité politique de l’heure.

Voici l’intégralité de ladite tribue :

Après avoir irraisonnablement criblé de tous les superlatifs négatifs la personne de Joseph KABILA KABANGE à qui l’on incombait la faute de ne pas avoir réussi à relever aussi spontanément et concomitamment les défis sociaux autant que ses prouesses militaires, sécuritaires, diplomatiques et politiques, le congolais s’aperçoit finalement que le mythe tshisekediste était la pire des illusions doctrinales au sens d’alternative au régime précédent.

A moins de deux ans d’expérimentation, la doctrine du redressement catapultique du social congolais affiche clairement ses limites, mieux son vrai visage. A défaut d’être réellement un panneau de rayonnement qui aurait pu ne serait ce que maintenir l’espoir du changement positif dans le chef du grand public, elle apparaît comme un vrai coshemar, un véritable revers de la médaille.
L’enchaînement des actions associales finissent par écrouler l’un après l’autre des regards positivistes du départ jusqu’à empporter même ceux qui en furent les plus fanatiques possible.

Des échecs répétés, des ratés médiatiques et diplomatiques successifs, des actes de reconquête tribaliste des postes importants de l’appareil étatique , des promotions assimilables à des primes de risques de ceux qui acceptent de collaborer avec des différents scénarios de liquidation politique, … Une litanie des faits qui n’empêchent plus les citoyens consciencieux à se remettre en cause sur l’illusion qu’ils se faisaient du changement. Ils n’hésitent plus à hauser la voix pour réclamer le retour de Kabila.
Ayant jugé sévèrement ce dernier a la suite du lynchage médiatique monté par les occidentaux, qui avaient décidé de le détruire par tous les moyens à cause du fait qu’il leur a imposé un code minier favorable à la partie congolaise, les patriotes se reprochent, se mordent les langues et reviennent au bon sentiment.

Ils se demandent tous : étions-nous dans un mauvais chemin politiquement parlant lorsqu’on réussissait à ramener de temps à autre tous les congolais autour d’une même table pour renforcer la cohésion nationale grâce à la participation de toutes les communautés à la gestion du Pays ? Étions-nous sur un mauvais planning économique lorsque la RDC venant de solder ses dettes extérieures refusait d’en contracter d’autres et finançait seule ses élections ?

Devrions-nous accepter, comme on tend à l’affirmer aujourd’hui, d’être à genoux devant les caprices gourmandes de certains émissaires diplomates affairistes occidentaux pour qu’on reconnaisse la force agissante de l’ancienne Diplomatie congolaise qui a eu à organiser des grands événements internationaux ( sommets, conférences et tripartites)?

Qui ignore que sous les yeux regardant ds occidentaux, la RDC de Kabila a été élue au Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme avec 78% suffrages transparents exprimés à New York ?

Et aujourd’hui : La vitesse de dégringolade de la monnaie nationale, l’invasion des armées étrangères, la généralisation de l’insécurité en milieux urbains, périurbains et ruraux, la sous-production, la surimportation, le déversement des produits extérieurs, la réduction du pouvoir d’achat, l’accentuation du chômage, … Quel cumul des passifs à peu de temps ?
Qui est est resté snobe pour ne pas préférer l’elan qui était en cours il y a peu, malgré ses aspects critiques qu’il faut changer, en lieu et place d’une promesse de progrès qui se traduit chaque jour par des avancées en régression dans tous les domaines ? Rien qu’ en pensant à la menace qui pèse actuellement sur l’unité nationale du fait des faveurs inéquitables accordées à certaines vis à vis des autres pour donner raison à ces citoyens lucides.

Il faut donc un exorcisme collectif pour purifier les derniers sceptiques.
A bas l’illusion, la chimérique doctrine.

André TAMBWE député national PPRD/FCC