Le député national André Tambwe fait parti du Collectif des élus nationaux ayant saisi l’Union interparlementaire(UIP), pour dénoncer la violation du siège parlementaire par les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le député national élu de la circonscription électorale de Katako-Kombe dans la président du Sankuru, est accompagné de ses deux autres collègues dont le député Nsingi Pululu et Messie Lotete Mpia. Ils ont dans une lettre adressé à Martin CHUNGONG secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP) à Genève, « dénoncer les nombreux cas de violation du siège de l’Assemblée nationale et du Sénat de la République Démocratique du Congo, des immunités parlementaires et des droits garantis par la Constitution et le Règlement intérieur de chacune de deux Chambres du Parlement ».
Ces élus nationaux ont rappelé la journée du 12 juin 2020 au cours de laquelle, ils étaient invités à procéder au vote pour le nouveau premier vice-président de la Chambre basse mais ont été « surpris de constater que l’enceinte du Palais du Peuple, siège du Parlement, a été prise d’assaut par des éléments de la Police nationale congolaise interdisant l’accès aux honorables Députés nationaux conviés à cette séance plénière et aux travaux des Commissions permanentes ».
Ils ont rappelé également que suite à ces altercations, leur collègue KAKULE MUPOPOLO Floribert, député national élu de la Circonscription électorale de Mambassa, dans la province de l’Ituri a connu un traumatisme suivi d’un accident cardiovasculaire et a succombé lundi 16 juin 2020.
Ils ont aussi fait part dans ce document de la journée du 25 juin 2020, jour où « des combattants d’un parti politique au pouvoir ont envahi le siège du Parlement » pour empêcher l’examen de certaines lois par la commission politique et administrative rappelant que « des résidences et véhicules des initiateurs de ces propositions de lois et d’autres députés et hauts cadres des partis politiques de la Majorité parlementaire FCC (Front commun pour le Congo) ont été vandalisés par les mêmes militants du parti politique ».
Pour ces députés nationaux, Il s’agit là de « très graves atteintes aux droits et libertés garanties aux parlementaires par la Constitution, les lois de la République ainsi que du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale » et considèrent que « ces incursions de la Police nationale et des inciviques instrumentalisés dans l’enceinte du Palais du Peuple constituent un recul inadmissible sur le chemin de la démocratie. »
Il faut signaler que le député national André TAMBWE KATAMBWE fait parties de ceux qui étaient brutalisés par les éléments de la police dans l’entrée du Palais du peuple, alors qu’ils allaient participer à la plénière prévue pour le vote du 1er vice-président de l’Assemblée nationale.
La rédaction