Après les consultatiions, le président de la République Félix Tshisekedi avait fait un résumé de toutes les préoccupations des congolais à travers leurs représentants reçus au palais de la nation. Il avait lors de sa communication à la nation annoncé la fin de la coalition FCC-CACH en promettant de désigner un informateur pour identifier vraie majorité au parlement. Entre temps, le divorce consommé, il met en place l’Union sacrée, un platerforme qui sera basée sur les principes et valeurs pour le bien de la nation congolaise.
Le divorce FCC-Cash aura laissé derrière lui une grande incertitude. Les alliés d’hier sont désormais devenus les pires ennemis d’aujourd’hui. L’ancien président Joseph Kabila et l’actuel, Félix Tshisekedi ne se parlent plus. Le désamour s’est concrétisé avec le lancement unilatéral de l’ « Union Sacrée de la Nation » par le fils du Sphinx de Limete. Qui est derrière « BÉTON » ?
Au vu d’une certaine opinion, le tireur de ficelles serait Mike Hammer, l’ambassadeur américain à Kinshasa. Rappelons que lors de la prestation des serments controversés des 3 juges constitutionnels, il était un des rares diplomates à participer à l’événement, alors que les diplomates chinois et russe avaie décliné l’invitation.
L’administration Trump aurait encore une dent contre le sénateur à vie congolais concernant le code minier et sa politique économique tournée vers la Chine. Le départ de Donald Trump ce 20 janvier 2021 va-t-il changer la donne ?
Au lendemain de la déclaration du divorce par Fatshi, alors que certaines chancelleries occidentales prenaient acte de la decision, l’ambassadeur chinois Zhu Jing a déclaré que cette démarche jettait les bases d’un « avenir incertain » pour le pays de Lumumba. Les diplomates chinois et russe à l’ONU auraient fait mention de la « souveraineté nationale » de la RDC lors d’une réunion de conseil de sécurité.
Très silencieux comme d’habitude, Joseph Kabila s’est installé à Lubumbashi, où son retour à Kinshasa devient de plus en plus hypothétique.
Des services spéciaux auraient alerter des contacts et activités incongrues de part et d’autres des sillages de deux grands leaders. Certains faucons kabilistes comme Antoine Gonda vont même jusqu’à suppiter la « préparation de l’élimination physique de Joseph Kabila avant l’investiture du nouveau président américain, Joe Biden ». L’élu de Kisantu a même appelé les Congolais à « sauver Kabila de ceux qui veulent son assassinat et son arrestation ».
De son côté, Joseph Kabila garderait des très bonnes relations avec la Chine et la Russie de Poutine.
Dossier à suivre…
Pitshou Kabeya/Stagiaire