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Assemblée nationale : Vers une session à des multiples enjeux

Après la destitution du bureau Mabunda, place maintenant à l’élection d’un nouveau bureau définitif qui prendra le relais au niveau de la chambre basse du parlement.

C’est une session extraordinaire de tous les enjeux. Fixée pour le 05 janvier prochain par le bureau d’âge dirigé par le doyen Mboso Kodia, cette session s’annonce décisive non seulement pour cette législature face à la menace de la dissolution de l’Assemblée mais aussi pour le gouvernement Ilunkamba dont l’avenir s’écrit desormais en pointillés.

« Le nouveau bureau qui sera élu veillera à l’amélioration des conditions de députés nationaux », disait le président de la République dans son discours à la nation devant les deux chambres réunis en congrès.

Il n’est un secret pour personne qu’après tant des tumultes tacites avec l’ancien bureau, les ambitions du président Tshisekedi est d’avoir le contrôle du prochain bureau pour faire passer ses réformes.

C’est une bataille sans précédent auquel plusieurs états-majors politiques se préparent déjà.

Il se murmure dans tous les grands salons politiques favorables à l’Union Sacrée, que la motion de censure contre le gouvernement Ilunkamba sera l’un de deux points qui feront l’objet de débat à l’hémicycle.

Dans l’entre-temps, Chaque parti affûte ses armes ; du côté de L’UDPS on se veut rassurant « tout ira mieux », fait savoir un cadre de l’UDPS d’un ton serein.

Au FCC, un comité de crise a été mis en place par le sénateur Joseph Kabila ayant comme objectif de trouver un terrain d’entente et renouer avec les partis qui ont rejoint l’Union sacrée.

Tshisekedi plus réaliste !

À la cité de l’OUA, c’est clair et net! l’Union sacrée prend forme, ce qui justifie la présence de J.P Mbemba et Moïse Katumbi dans la capitale.

Notons par ailleurs que l’élection du prochain bureau de l’Assemblée nationale, le partage des responsabilités en vue de la formation de l’Union sacrée ; étaient au menu des échanges entre le président Tshisekedi, J.P Mbemba, Moïse Katumbi et Jean Marc Kabund dans la suite pour le compte du parti présidentiel.

 

KAZADI HERMES / Stagiaire

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