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RDC: Pour sa survie politique, Martin Fayulu doit composer avec Fatshi ou créer des nouvelles stratégies

Après la vraisemblable dissolution de la plateforme LAMUKA dans l’Union sacrée, le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 doit désormais monter une nouvelle stratégie pour sa survie politique.

Esseulé, fragilisé, au sein même de la coalition dont il était la figure représentantive; c’est un nouveau défi qui s’écrit dans l’agenda de celui que certains appellent « soldat du peuple ».

Après l’échec cuisant enregistré à la présidentielle du 30 décembre 2018, Martin Fayulu s’inscrivant dans un combat de la « vérité des urnes », multipliait des meetings, parcourait les chancelleries européennes et africaines, appelant d’une part à un soulèvement populaire, d’autre part à la résistance pacifique, a vu ses alliés de coalition prendre petit à petit leur distances jusqu’à se désolidariser complètement de son combat.
Moïse Katumbi s’inscrivant dans une logique « D’opposition républicaine », le président du MLC J.P Mbemba devenant quant à lui de plus en plus discret.

« il doit préparer son retour sur la scène politique ; et son retour passe par son éligibilité aux élections présidentielles prochaines », assurait un cadre de son parti croyant qu’en se rapprochant du pouvoir actuel; la question trouvera une suite favorable.

« On sait que certains ne sont pas clairs dans Lamuka. Après les élections, il y en a pour qui le combat est devenu trop dur à mener, constate Martin Fayulu, amer. Katumbi sait exactement ce qu’il fait. Il n’a pas la même conviction ni les mêmes principes que moi. J’ai toujours été écœuré par ceux qui font de la politique pour l’argent», disait-il dans une interview qu’il avait accordée au journal le Monde.

Son parti Ecidé ne compte que deux sièges au parlement, quant à son allié fidèle Adolphe Muzito son parti n’a aucun poids politique, peine à décoller et ne compte aucun siège.

Entre réalisme et pragmatisme !

Depuis le retour du président de l’ensemble pour la République Moïse Katumbi et le président du MLC J.P Mbemba ; M.Fayulu avait résolu de se tourner vers un autre objectif assainir le cadre électoral en proposant la création d’un « haut conseil national des réformes institutionnelles » qu’il considérait comme un plan de sortie de crise.

Ce plan, qui du reste n’a pas marché jusqu’à présent et M. Fayulu ne sait plus à quel saint se vouer.

Dans l’entre-temps, ses anciens alliés de coalition comptant de leur seuil de représentativité à l’Assemblée nationale, se taillent la part du gâteau dans cette nouvelle dynamique « Union sacrée » autour du président Tshisekedi.

 

HERMES KAZADI / Stagiaire

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