La bataille semblait longue et âpre pour le président Tshisekedi face à son partenaire désormais rival le Front commun pour le Congo de l’ex-président Joseph Kabila.
De l’objet de ses consultations, une idée était dans tête du Chef de l’État: la reconfiguration de la majorité à l’Assemblée nationale que détenait son partenaire de coalition, c’était un pari risqué, certains de ses partisans y croyaient dur comme fer.
Mais en réalité ; les consultations n’étaient initiées que pour parachever un travail qui a été déjà fait en amont par le président Tshisekedi lui-même par l’intermédiaire de ses collaborateurs selon certains observateurs.
Un pari bien mesuré
La dissolution était la seule et unique arme pour le Chef de l’État, ayant joué ses cartes au sein de l’hémicycle de la chambre basse du parlement; fort content du soutien et de l’assurance de Washington prêt à l’appuyer au cas où il aurait convoqué les élections législatives anticipées ; C’etait un pari au risque bien mesuré par le président Tshisekedi.
Le président Tshisekedi calme et serein, malgré les humiliations subies et tolérées comme il l’avait fait savoir, est enfin dans le dernier virage de son dessein comptant désormais dans l’Union Sacrée 305 députés nationaux contre un nombre de 338 de l’ancienne majorité que formait la plateforme de Joseph Kabila.
La gestion des ambitions au sein de l’Union Sacrée déterminera son avenir, au regard des différentes idéologies que comporte chaque parti composant désormais l’Union sacrée ; la tâche ne sera pas facile pour le Fils du sphinx de Limeté.
HERMES KAZADI