Le débat sur les prochaines élections a déjà été lancé. Mais la question divise la classe politique. Si à l’église Catholique on refuse de cautionner un probable retard dans l’organisation de ces scrutins, à l’UDPS Tshisekedi par contre on insiste sur les bonnes élections.
Le parti présidentiel évoque le recensement ou l’identification de congolais. Une Position renforcée par un candidat à la dernière présidentielle. Alain Daniel Shekomba est d’avis que les élections de 2023 soient retardé mais à condition que les processus futurs soient crédibilisé.
« Nous devons travailler en fonction de la crédibilité du processus et non en fonction du temps ! », s’est-il exclamé avant de s’interroger « pourquoi faire des élections pour arriver à un fiasco comme en 2018 ? », s’interroge-t-il
Mais excepté le recensement, Shekomba parle également l’actualisation du fichier électoral « qui était déjà corrompu en 2018. Et il faut opter sur la reconnaissance faciale pour éviter les empreintes digitales avec la Covid-19 ».
Et puis l’homme d’affaires congolais estime que pour avoir des bonnes institutions dans le pays, il faut en amont « rationaliser la gestion de la chose publique en préparant en la matrice de la CENI », car poursuit-il en disant « si la matrice est déformée on risque de n’avoir que des morts nés », a-t-il martelé.
Alain Daniel Shekomba s’oppose aux élections « bâclées », car d’après lui, « c’est une perte inutile d’argent et du temps».