Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu en audience, ce jeudi 27 mai 2021, dans son cabinet de travail à la Primature, Jean Bamanisa Saidi, l’ancien gouverneur de la province de l’Ituri, récemment remplacé par un Gouverneur militaire dans le cadre de l’état de siège. C’est en qualité de personne ressource que Jean Bamanisa dit être venu apporter son soutien au Chef du Gouvernement dans sa lourde tâche d’assurer le suivi de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC.qui, état de siège oblige, est géré actuellement par le Gouvernement Central. Plusieurs autres questions liées au développement et aux infrastructures ont également été traitées.
« Nous sommes venus encourager le Premier Ministre dans cette lourde tâche qu’il a actuellement, surtout pour le suivi de la situation de l’est, qui est non seulement au niveau sécuritaire, mais aussi au niveau humanitaire. Il va de soi que nous avons soutenu l’état de siège, qui aujourd’hui, est suivi et géré par le Gouvernement central. Parce que nous avions besoin d’un électrochoc, qui a été fait par Son Excellence, monsieur le Président de la République. Toute la population soutient l’état de siège. Il va de soi aussi que les autres questions humanitaires, de développement et des infrastructures, puissent être reconnues par le gouvernement central et en assurer le suivi et la continuité. C’est de cela que nous avons parlé ainsi que d’autres questions d’Etat aussi essentiel pour rencontrer l’objectif que le gouvernement s’est assigné », a déclaré, Jean Bamanisa au sortir de cette audience.
L’ ancien Gouverneur s’est réjoui de la convivialité qui a régné durant cette rencontre et promet d’être toujours disponible chaque fois que la situation l’exigera.
« Le Premier Ministre nous a bien reçus. Nous allons continuer. Vous savez qu’aujourd’hui, en tant qu’ancien Gouverneur, nous avons été remplacés par les militaires. Mais nous restons des personnes ressources. Nos administrations sont là. Et nous devons continuer à être au courant de ce qu’il se passe et apporter ce que nous devons faire », a-t-il conclu.