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Kinshasa/ Masina : Les jeunes expriment leur ras-le-bol sur les arrestations arbitraires et le phénomène kuluna

Le conseil communal de la jeunesse de Masina a organisé, ce jeudi 16 mai 2024, la deuxième journée du premier forum communal de la jeunesse de Masina. Ces assises ont eu lieu dans la salle « Masina Namur », dans l’enceinte de la maison communale de Masina, à l’Est de Kinshasa. Près d’une centaine des jeunes issus des diverses associations et mouvements de la jeunesse de cette entité ont pris part à cette journée de réflexion et d’échange patriotique. Au cours de ces assises, les jeunes ont pris la parole en toute liberté pour exprimer leurs désidératas. En effet, ces jeunes ont dénoncé les différentes bavures dont ils sont victimes notamment les arrestations arbitraires, le phénomène Kuluna, le chômage et le manque d’opportunités d’emploi pour les jeunes, l’insalubrité, la pollution sonore, les tapages diurnes et nocturnes et tant d’autres. Les jeunes ont, donc, haussé leurs voix pour interpeller les autorités municipales afin que des solutions idoines soient prises à tous ces problèmes. En outre, les dirigeants de la police ont été invités par les jeunes à discipliner leurs troupes en vue de mettre définitivement fin au phénomène « bikanga-kanga » qui est devenu la principale souffrance de la jeunesse de Masina. Ces jeunes ont aussi plaidé pour la mise en place d’un cadre de concertation avec les tenants du pouvoir dans le but de leur créer plus d’emplois. Par ailleurs, les jeunes ont été répartis en cinq (5) groupes. Chaque groupe a débattu sur un thème bien précis. Ces échanges en atelier ont été très bénéfiques car les résolutions qui en résultent vont constituer le cahier des charges qui sera remis ce vendredi aux députés nationaux, provinciaux, conseillers communaux ainsi que les autorités exécutives de la commune. Rappelons que ce premier forum est l’initiative du président du conseil communal de la jeunesse de Masina, Jeru Matungulu. Il porte sur le thème suivant : Inclure la jeunesse dans les solutions pour l’avenir de Masina.

RDC : Pour Ambongo, son problème avec les autorités congolaises est désormais clair après échange avec Félix Tshisekedi

Le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo a reçu, ce jeudi 16 mai 2024, dans son cabinet de travail, au Palais de la Nation, l’archevêque métropolitain de Kinshasa, Fridolin Ambongo Besungu. D’après la presse présidentielle, le cardinal Ambongo est venu à sa propre demande. Au sortir de leurs échanges, l’archevêque de Kinshasa a déclaré que c’était un moment de clarification après un temps de vive tension entre ce prélat catholique et la justice congolaise, il y a quelques semaines. « Dans les tumultes qu’on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le Chef de l’État. Il m’a donné cette opportunité de le rencontrer aujourd’hui en tant que responsables du pays. (…) Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du Chef de l’État que je sors de ce bureau », a déclaré Fridolin Ambongo devant la presse. « Pour moi, normalement, il n’y a plus de problème. Il y a eu plus de malentendu que de vrai problème. C’était nécessaire qu’on se rencontre pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises. Et maintenant qu’on se parle tout devient claire », a-t-il ajouté. Notons que leur entretien a duré près de deux heures. C’était en présence du Chargé d’affaires de la Nonciature apostolique Andriy Yevchuk. Rappelons que le 28 avril dernier, le procureur général près la cour de cassation, Firmin Mvonde avait ordonné au PG près le parquet de grande instance de Kinshasa Matete l’ouverture d’une information judiciaire contre l’archevêque de Kinshasa à cause des sorties médiatiques et des déclaration controversées de Fridolin Ambongo sur la crise sécuritaire dans l’Est du pays.

Assemblée nationale : L’Union sacrée veut s’emparer du bureau définitif

Dans un communiqué publié, mercredi 16 mai 2024, le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia a rendu publique la liste des candidats retenus pour les élections des membres du bureau définitif de la chambre basse du parlement. Il en ressort que les candidats de l’Union sacrée sont uniques à leurs postes. Vital Kamerhe est l’unique candidat au poste de président de l’Assemblée nationale. De même pour François Tshilumbayi et Christophe Mboso respectivement aux postes de 1er et 2e vice-président. Sans parler de Serge Bahati et Caroline Bemba qui sont les seuls candidats aux postes de questeur et questeur adjoint de cette chambre basse du parlement. Cette décision émane de la commission ad hoc mise en place par le bureau provisoire de Mboso qui était chargée d’examiner les candidatures à tous les postes à pourvoir pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale. D’autres candidats, tels que Antipas Mbusa Nyamwisi qui devait concourir au poste de 2e vice-président a été invalidé. Une frange importante des députés nationaux se dit consternée par cette situation et exige l’abolition de la commission mise en place par Mboso pour l’examen des candidatures pour impartialité et l’annulation de cette décision. Une pétition est même en gestation pour faire descendre Mboso de son siège de président provisoire. La RDC est en train de vivre la pire régression de sa démocratie avec le régime de M. Félix Tshisekedi. L’Union sacrée, cette plateforme présidentielle, impose à la population congolaise des dirigeants qui n’ont plus aucun crédit auprès de cette dernière notamment M. Mboso Nkodia. Le peuple congolais s’en tape des anciennes figures qui se sont habitués aux hautes fonctions et en ont même fait leur quotidien. Ce peuple devra ouvrir l’œil, alors le bon, pour mettre fin à ces bavures politiques.

Ouverture du 1er forum de la jeunesse de Masina : Durant trois jours, les jeunes de cette commune réfléchissent sur leur sort !

Le conseil communal de la jeunesse de Masina a ouvert, ce mercredi 15 mai 2024, le 1er forum de la jeunesse de cette municipalité. Le lancement officiel a été fait par le bourgmestre de Masina, M. Joseph Shiku, en présence du chef de division du service de la jeunesse/ ville province de Kinshasa et du président du conseil communal de la jeunesse de Masina, Ir Jeru Matungulu Tshimbalanga. Plusieurs centaines des jeunes venus des tous les 21 quartiers de la commune de Masina ont répondu présent à cette première journée de réflexion qui porte sur « l’inclusion de la jeunesse dans les solutions pour l’avenir de Masina ». En cette première séance, les jeunes de Masina étaient face aux conseillers municipaux élus à l’issue des élections du 23 décembre 2023. Dans la première partie de cette journée, les jeunes ont échangé avec les conseillers municipaux sur leurs difficultés notamment sur le plan de la sécurité avec les tracasseries policières ainsi que le phénomène Kuluna, le chômage, etc. En suite, dans la seconde partie, les jeunes ont été répartis en 4 groupes selon les quatre thématiques mises sur la table de discussion. Cet atelier a permis aux jeunes de réfléchir amplement sur leurs problèmes et de proposer des solutions qui vont constituer plus tard le cahier des charges qui sera remis aux autorités compétentes. Notons que ce forum va durer trois jours, soit jusqu’au vendredi 17 Mai prochain. Pour la deuxième journée, il est prévu un échange patriotique avec les députés provinciaux de Masina.

Politique : Le bureau provisoire du Sénat installé

Le bureau provisoire du Sénat a été installé, ce mardi 14 mai 2024, par le secrétaire général de cette chambre du parlement congolais, M. Jean Mukwala. C’était au cours d’une séance plénière d’ouverture de la session extraordinaire tenue dans l’hémicycle de la chambre haute du Parlement. Ce bureau est composé du doyen d’âge, le sénateur Pascal Kinduelo Lumba, 85 ans, ainsi que de deux benjamins dont Ivan Kazadi (31 ans) et Moïse Ekumba (30 ans). Les missions du bureau d’âge sont notamment la validation des mandats des sénateurs élus, l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur et l’élection du Bureau définitif. Notons que les élections des sénateurs ont eu lieu le 29 avril dernier dans 20 des 26 provinces de la RDC. Les six autres provinces qui n’ont pas encore élu leurs sénateurs sont l’Ituri, le Nord-Kivu, l’Équateur, le Kwilu, le Maï-Ndombe et le Nord-Ubangi.

« Actuellement, rien ne marche et ne va en RDC », [Tribune]

Réveil patriotique pour la RDC Face à plusieurs défis que le pays de Lumumba doit relever, il nous est d’une importance capitale de jeter un coup d’œil sur les réalités du Congo (RDC) dans plusieurs secteurs. Faisant un effort de constater avec un esprit patriotique que rien ne va et rien ne marche au pays parce que la politique bloque presque tout, il est d’une nécessaire d’aligner dans des postes des décisions des personnes de bonne moralité. Le climat politique qui devrait prendre le dessus sur le règne de l’Etat se comporte en défaillance et inopérant auprès de la population par manque des stratégies et vérités. Il est à noter que la RDC qui est le seul pays et l’unique pour les vrais Congolais doit se doter à plusieurs postes de ses directions des personnes ayant non seulement les compétences mais aussi des stratégies indiscutables pour l’avenir irréprochable du pays. Les conditions et les stratégies opérationnelles devraient être parmi les éléments opérationnels pour aider la patrie à s’activer dans son orientation positive. Il est donc temps pour les autorités politico-administratives de la RDC et à la population de prendre conscience pour remettre le pays dans le rail afin d’éviter le pire. Ce premier article de référence doit nous ramener à la conjonction des idées claires et partager aussi la responsabilité sur l’existence du pays. Je suis Lumumba et j’aime mon pays.

Sénat : La session extraordinaire s’ouvre ce mardi

Dans un communiqué publié, dimanche 12 mai, le secrétaire général du Sénat, Jean Mukwala Bateke invite les nouveaux sénateurs élus à la séance d’ouverture de la session extraordinaire de la nouvelle législature. Cette séance plénière aura lieu ce mardi 14 mai 2024, au siège du parlement à Kinshasa. Il s’agit des sénateurs qui ont été proclamés provisoirement par la CENI. Cette session extraordinaire portera sur la mise en place du bureau provisoire du Sénat. Le président provisoire doit être le sénateur le plus âgé. Il sera accompagné des deux benjamins dans ce bureau. En suite, le bureau d’âge devra conduire les sénateurs à l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement. Cependant, le bureau définitif ne pourra être désigné qu’après validation des mandats des sénateurs par la cour constitutionnelle. Notons que les élections des sénateurs ont eu lieu le 29 avril dernier dans 20 des 26 provinces de la RDC. 6 provinces, en revanche, ont été exemptées de ce type d’élection pour cause : l’insécurité. Il s’agit de : Nord-Kivu, Equateur, Kwilu, Mai-Ndombe, Ituri et Nord-Ubangi.

Rapport de l’ONG CREFDL sur un prétendu détournement par le bureau Mboso : un mensonge orchestré par les ennemis de la République (Tribune)

Le bureau Mboso se distingue par une gestion rigoureuse et en accord avec la vision du chef de l’État. Dans la quête constante de changement pour notre pays, l’honorable président Christophe Mboso incarne une valeur sûre. Face à des détracteurs incapables de nuire à sa personne, ces derniers ont préféré recourir aux mensonges, calomnies et stratagèmes pour ternir l’image de cet homme d’État remarquable. Sa résistance face aux diffamations et critiques infondées révèle une noblesse et une grandeur d’âme louables. Nous prenons la parole pour dénoncer le mensonge qui ne prospère que dans l’ombre du silence. Opposer la vérité au mensonge est la démarche appropriée. Le rapport de l’ONG CREFDL évoquant une surfacturation du bureau Mboso est une manœuvre malveillante visant à porter atteinte à l’honorable président Christophe Mboso. Les allégations de détournement sont infondées. Le rapport se base uniquement sur les prévisions budgétaires de l’Assemblée nationale. Les auteurs de ce rapport ont omis un détail crucial : l’absence de référentiel adéquat pour étayer leur contrôle budgétaire, ce qui le rend fantaisiste. Les faits démontrent que le bureau Mboso a acquis un parc automobile pour la chambre basse du parlement, comprenant 44 véhicules d’une valeur totale d’environ 4 000 000 USD, répartis comme suit : – 11 Bus Coaster 2023 pour l’administration ; – 17 jeeps Rush 4×4 2023 pour les Directeurs ; – 7 jeeps Land cruiser LC 300 VXR 2023 pour les membres du bureau ; – 2 Pick-up Hilux fourgonnettes ; – 2 Pick-up V8 ; – 1 Pick-up Land cruiser pour la sécurité du président ; – 1 jeep Fortuner pour le secrétaire général du palais du peuple ; – 1 jeep Prado TXL pour le directeur du cabinet ; – 1 jeep Land cruiser V8 pour l’escorte du premier vice-président ; – 1 jeep Land cruiser pour le questeur. Les paiements ont été effectués par voie bancaire chez le concessionnaire principal Congo MOTORS pour les bus et CFO pour quelques jeeps. Les preuves sont disponibles pour toute vérification. En conclusion, ce rapport ridicule témoigne de l’inconscience, de la médisance et de l’incapacité des auteurs à comprendre le fonctionnement de cette grande institution qu’est l’assemblée nationale.

Stabilité des Finances publiques en RDC : « Nicolas Kazadi, l’artisan malmené ! »

Nicolas Kazadi, architecte de la stabilité financière et cible de campagnes diffamatoires, est aujourd’hui l’artisan malmené. Depuis quelques temps, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, est la cible d’attaques de la part de certains internautes et journalistes. Souvent sans fondements, ces attaques mettent en péril la réputation et le travail acharné d’un homme qui a contribué significativement à la stabilité financière de la République Démocratique du Congo. Malgré moult obstacles, Nicolas Kazadi est parvenu à mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre un budget annuel de 16 milliards USD, un exploit remarquable dans le contexte économique actuel. Assumant la tutelle des régies financières, il a supervisé la mise en place de systèmes efficaces de collecte et de décaissement des fonds qui ont optimisé les ressources disponibles et leur affectation aux différents secteurs prioritaires du pays. Il importe de souligner que les attaques dirigées contre Nicolas Kazadi ne sont pas seulement de nature personnelle. Il s’agit d’une remise en question de l’architecture de gestion mise en place durant le premier quinquennat du chef de l’État. En tant que premier responsable des finances publiques, il agit dans le cadre des décisions prises par le gouvernement dans son ensemble, et ne peut être tenu responsable des décisions prises en amont dans divers ministères. De plus, accuser le ministre des Finances de surfacturation ou d’autres irrégularités sans comprendre les processus complexes et les engagements contractuels du gouvernement démontre une méconnaissance flagrante des rouages administratifs. Un contrat signé au niveau d’un ministère sectoriel ne prend en réalité forme qu’après l’avis de non objection de la DGCMP, puis le quitus du conseil des Ministres. Donc, le ministre des Finances en payant, ne fait que respecter une procédure dans laquelle il n’est qu’un intervenant final. Il n’a aucun pouvoir de remettre en question quoi que ce soit sur le processus élaboré en amont. Il est crucial de reconnaître le rôle essentiel de Nicolas Kazadi dans la mise en œuvre de politiques économiques cohérentes et dans l’alignement de la RDC sur les objectifs fixés par les institutions internationales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. En ces temps critiques, il est impératif que l’Union Sacrée de la Nation reste vigilante et unie pour défendre ses membres contre les attaques injustifiées. Nicolas Kazadi mérite non seulement la reconnaissance de tous pour ses réalisations, mais aussi le respect et la protection de sa famille politique et de ses collègues au sein du gouvernement. Il est temps de mettre fin aux campagnes diffamatoires et de reconnaître le travail remarquable accompli par cet homme d’État dévoué au service de son pays.

Élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs : quelques résultats dans différentes provinces

Les élections des gouverneurs, vice-gouverneurs des provinces ainsi que des sénateurs ont eu lieu, ce lundi 29 Avril 2024, dans les différentes assemblées provinciales, à travers le pays. À Kinshasa, huit candidats ont été élus sénateurs notamment l’ancien gouverneur et vice-gouverneur de Kinshasa à savoir Gentiny Ngobila et Gecoco Mulumba. Les successeurs de ces deux derniers sont donc Daniel Bumba et Eddy Iyeli, tous deux cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti présidentiel. Cependant au Haut-Katanga, Jacques Kyabula est réélu gouverneur de province avec 35 voix sur un total des 47 votants. Il est le président de son propre parti politique dénommé Action Républicaine pour le Développement (ARDEV). Michée Mobonga du parti politique Mouvement de la Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba est le nouveau gouverneur. Il a été elu avec 20 voix sur les 28 votants. Au Kongo-Central, Grâce Nkuanga remplace Guy Bandu. Le premier a obtenu 23 voix devant ce dernier qui en a reçu 13 seulement. Voici la liste des gouverneurs de province élus lundi. 1. Kinshasa : Daniel Mbuba (UDPS) 2. Kongo Central : Grâce Bilolo (AVC – A) 3. Lualaba : Fifi Masuka 4. Tshuapa : Armand Iyamba 5. Haut – Uele : Jean – Bakomito 6. Haut – Katanga : Jacques Kyabula 7. Sankuru : Victor Kitenge 8. Bas-Uéle : Mike Mukeni 9. Sud-Ubangi : Michée Mobonga 10. Kwango : Willy Bitwisila 11. Kasaï : Crispin Mukendi 12. Kasaï Central, Joseph-Moïse Kambulu 13. Kasaï Oriental : Jean-Paul Mbwebwe 14. Tanganyika : Christian Kintugbwa (AB) 15. Maniema : Moïse Moussa 16. Haut – Lomami : Marmont Banza (AB) 17. Jean-Colin Makaka Pap’ekaka 18. Marmont Banza 19. Tshopo : Paulin Lendongolia Lebabonga (Indépendant)