Le député national Constant Mutamba, leader de l’opposition républicaine, accompagné de son regroupement Dynamique Progressiste Révolutionnaire (DYPRO), a rencontré l’informateur Augustin Kabuya, vendredi à Kinshasa dans le cadre des consultations pour la création d’une nouvelle coalition à dégager au sein de l’Assemblée nationale. Au cours de ces échanges, la DYPRO a déposé son cahier de charge pour consolider la cohésion et l’unité nationale. « Nous avons accepté l’appel du Chef de l’État afin de consolider l’unité nationale que nous avons tous prônée et surtout pour faire face aux défis socio-économico-politiques. Nous avons déposé notre feuille de route dans laquelle nous avons dit ce que nous pensons de la future composition du gouvernement et de la situation actuelle du pays de manière générale, et de ce qui peut être notre apport technique, intellectuel, et politique », a dit Constant Mutamba. Dans le même ordre d’idées, cet acteur politique a exprimé les attentes de son regroupement à la fin de ces travaux. « À l’issue de ces consultations, nous attendons l’ouverture annoncée par le président de la république soit traduite en réalité. Lors de son discours d’investiture le 20 janvier 2025, le Président de la république avait tendu sa main à l’opposition. Il avait promis de travailler avec l’opposition politique. C’est dans ce cadre, pour la création de la future grande coalition d’union nationale et d’ouverture, il a plu à son excellence Monsieur l’informateur d’inviter la deuxième force politique de l’Assemblée nationale et des assemblées provinciales au niveau de l’opposition afin d’échanger. Nous avons vu un informateur calme, serein, mesuré, compétent, humble et ouvert. Ces consultations vont aboutir car il y a plus de forces positives que négatives qui tiennent à l’unité et la cohésion pour la bonne marche de la République », a conclu Constant Mutamba. Ces consultations de l’informateur nommé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi vont aboutir à la formation d’un nouveau gouvernement.
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David Mukeba : « 42 ans après, le bilan de l’UDPS est positif »
Dans une interview accordée à Mai-ndombenews.net, Monsieur David Mukeba estime que le bilan de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ( UDPS), est positif. «Le bilan est positif car nous sommes déjà au pouvoir. Tout parti a pour ambition de conquérir le pouvoir et de le garder le plus longtemps possible. On a conquis le pouvoir, il faut maintenant le préserver. 42 ans, c’est l’âge de la maturation. On est en train de l’expérimenter pour tout dérouler sur terrain», a dit ce haut cadre du parti présidentiel. Dans le même ordre d’idées, il ajoute que son parti peut rester plus longtemps possible au possible s’il arrive à concrétiser sa vision. « [avec la nouvelle victoire lors des dernières élections ], nous sommes en train de préserver le pouvoir. Mais pour bien y arriver, il faut répondre aux attentes de la population, à travers ‹‹ peuple d’abord››. Lorsque cet objectif sera atteint, le peuple va garder Tshisekedi pour l’éternité au pouvoir», a ajouté David Mukeba. Il sied de noter que cet acteur politique, a pris part à la messe d’action de grâce dédiée aux 42 ans de l’existence de l’UDPS, célébrée le 15 février 2024 à la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa.
Tobie Kayumbi : «l’UDPS est une grande machine politique, une école de formation»
Le député national, Tobie Kayumbi a salué le travail des pères fondateurs de l’UDPS, au sortir de la messe d’action de grâce du 42ème anniversaire du parti présidentiel, jeudi à Kinshasa. Selon lui, l’UDPS est une école de formation. « L’ UDPS est une grande machine politique, une école de formation. Plusieurs politiciens qui ont brillé dans ce pays, ont été formés dans l’UDPS. Je suis venu dans cette messe célébrer les grands formateurs qui ont fait que ce parti existe. Et nous sommes censés préserver cette lutte à travers l’idéologie du parti », a dit cet élu de l’UDPS. Du 15 Février 1982 au 15 Février 2024, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/ Tshisekedi) totalise 42 d’existence.
[Tribune] : “Vers une Constitution adaptée : Encadrer la Cohabitation et les Coalitions Politiques pour Prévenir les Crises”
Chers compatriotes, Alors que nous célébrons les 18 ans de la Constitution de notre pays, il est essentiel d’engager une réflexion approfondie sur l’équilibre des pouvoirs au sein de notre système politique. Notre constitution, fortement inspirée de la Ve République française, accorde un rôle prépondérant au Président de la Rép., en particulier en ce qui concerne la formation du gouvernement. La Constitution congolaise est, en fait, un décalque de la Constitution française en période de « concordance des majorités », période où le Gouvernement, et le Premier ministre plus particulièrement, sont entièrement soumis au Président de la Rép. La concordance des majorités, telle qu’envisagée dans notre Constitution, implique une situation où le Président de la République et le Premier ministre appartiennent au même parti politique ou à des partis alliés. Cependant, les récents événements politiques, notamment la crise au sein de la défunte coalition gouvernementale FCC/CACH, ont mis en lumière les défis liés à la gestion des coalitions politiques et des situations de cohabitation, pour lesquels notre Constitution n’avait rien prévu. En effet, la crise au sein de la coalition FCC/CACH a mis en évidence les limites de notre cadre institutionnel face aux réalités politiques changeantes. Les divergences entre le Président de la République et le Premier ministre de l’époque (issu d’une majorité parlementaire étrangère à la famille politique dudit Président), ont mis en lumière les lacunes de notre constitution en ce qui concerne la gestion des tensions et des conflits inhérents à la coalition. Il est important de souligner que la concordance, la cohabitation et la coalition sont des concepts distincts qui nécessitent des approches spécifiques : La concordance, telle qu’envisagée dans notre Constitution, implique une situation où le Président de la Rép. et son Premier ministre appartiennent à une même formation politique. Dans ce cas, la coopération entre les deux branches de l’exécutif est facilitée par des objectifs politiques communs, ce qui peut conduire à une stabilité politique accrue. La cohabitation, quant à elle, survient lorsque le Président de la Rép. et le Premier ministre appartiennent à des bords politiques différents voire opposés. Cette situation crée un environnement politique tendu, car les deux branches de l’exécutif peuvent avoir des objectifs et des programmes politiques divergents, ce qui peut entraîner des conflits institutionnels et une instabilité gouvernementale. Enfin, la coalition se produit lorsque le Président de la Rép. et le Premier ministre appartiennent à des partis politiques différents, mais parviennent à former une coalition gouvernementale. C’est fut le cas de la coalition gouvernementale FCC-CACH que tous nous connaissons. Dans ce cas, la coopération et la recherche de compromis sont essentielles pour maintenir la stabilité gouvernementale, tout en reconnaissant les tensions potentielles au sein du gouvernement en raison des différences idéologiques et politiques entre les familles politiques de la coalition. En somme, la prépondérance présidentielle voulue par le constituant, en l’absence de mécanismes clairs pour régir des situations de coalition voire de cohabitation, peut être confrontée à des défis considérables pour la gouvernance démocratique en RDC. Alors que nous entamons une nouvelle législature où aucun parti ou regroupement politique n’a obtenu la majorité parlementaire, il est devenu évident que notre Constitution, qui semblait n’avoir prévu que le cas de concordance des majorités parlementaires, n’est pas adaptée pour gérer les cas potentiels de coalition voire de cohabitation. Il est impératif de réfléchir sérieusement à la nécessité d’une modification constitutionnelle pour encadrer ces réalités politiques.
Mois de la femme : Pas de célébration en Mars 2024 afin de rendre hommage aux femmes et jeunes filles victimes de la guerre à l’Est (Mireille Masangu)
La ministre du genre, famille et enfant Mireille Masangu Bibi Muloko a procédé au lancement officiel des activités du mois de Mars 2024, ce jeudi 15 février, au salon rouge de l’immeuble intelligent, à Kinshasa. À cet effet, une série d’activités consacrées à la femme et à la jeune fille a été présentée dont la distribution des kits non vivres aux familles déplacées de la guerre à l’Est, la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF) accompagnée du culte de la paix, des émissions radiotélévision, conférence-débat dans les 4 districts de la ville de Kinshasa, décoration des agents et cadres du ministère du genre, famille et enfant. « C’est pour moi une grande joie de lancer les activités du mois de mars consacré aux femmes pour l’année 2024 dont nous avons un thème d’accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire. Ce mois ne sera pas célébré en pagne comme d’autres mois qui sont passés mais nous allons le célébrer comme deuil pour consolider avec les mamans et jeunes filles victimes de la guerre de l’Est de notre pays », a déclaré la ministre du genre, famille et enfant Mireille Masangu Bibi Muloko. Il sied de noter que cette série d’activités consacrées au mois international de la femme sera clôturée le 02 avril 2024 à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental.
RDC : Le volet scientifique, un remède pour la guerre dans l’Est du pays (Samy Adubango)
Il s’est tenu du 8 au 10 février dernier au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD), un séminaire régional autour du thème : Guerre dans l’Est de la RDC, quelles solutions durables préconisées au niveau national et régional. Dans son message de clôture des travaux, Samy Adubango Awatho a reconnu qu’en dehors des volets politique, diplomatique et militaire auxquels est engagé le gouvernement pour pacifier l’Est de la RDC, il existe la dimension scientifique qu’il faut nécessairement prendre en compte. Le vice-ministre de la Défense nationale et anciens combattants a fait savoir que le volet scientifique consiste à intégrer les chercheurs, élites et savants pour mener des recherches approfondies sur les causes exactes des conflits et proposer des solutions durables. Un message salué par l’assistance qui a apprécié le thème du séminaire qui a permis de comprendre les enjeux de ces conflits armés dans l’Est de la RDC ainsi que les leçons à tirer pour la stabilisation de cette partie du pays. Pour Monsieur Boshidi, participant à ce séminaire, le volet scientifique consiste également à la sensibilisation de nos populations, à l’appropriation du problème par les universités et centres de recherche. Selon lui, les chercheurs du pays et hors du pays doivent s’approprier la question à l’instar des chercheurs du Cameroun qui se sont investis dans cette problématique pour éviter que d’autres tombent dans la même situation. Il a, enfin, souligné que l’appropriation à elle seule ne suffit pas, les chercheurs doivent mener des analyses approfondies sur l’insécurité dans l’Est de la RDC et partager l’information à d’autres pays de la région.
RDC : L’APLC veillera au déroulement des élections sénatoriales et disposera d’un numéro vert pour la dénonciation des actes de corruption, rassure son coordonnateur
Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi et le coordonnateur a.i. de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), Michel-Victor Lessay se sont entretenus, ce mercredi 14 février 2024, à Kinshasa. Au cœur de leurs entretiens, les prochaines élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs de province. Faisant la restitution de l’entrevue, le Coordonnateur de l’APLC s’est réjoui de la qualité des échanges jugés instructifs et fructueux qu’il a eus avec le Président Denis Kadima Kazadi tournant autour d’un certain nombre de sujets de l’heure. « La CENI, c’est en fait l’institution en charge de l’organisation des élections : en somme l’institution mère qui engendre les autres institutions. C’est donc de par le travail de la CENI que les autres institutions sont mises en place. Nous avons considéré que c’est tout à fait naturel et normal que les responsables que nous sommes puissent approcher la hiérarchie de la CENI pour échanger sur un certain nombre de sujets. J’ai eu des échanges assez instructifs et fructueux avec le président de la Centrale électorale, Denis Kadima », a indiqué le coordonnateur de l’APLC. Situant le contexte de l’opportunité de ces échanges intervenant à la veille des échéances futures notamment les élections imminentes des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province, l’hôte du numéro un de la CENI a annoncé la mise à disposition d’un numéro vert en vue de décourager toute tentative de corruption. « Je pourrais dire qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire. L’essentiel, c’est de commencer. Nous avons échangé avec le Président Denis Kadima en ce qui concerne les échéances à venir. Nous avons des élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et de vice-gouverneurs de province qui pointent à l’horizon. Et généralement les expériences du passé nous enseignent que ce sont des occasions de corruptions à grande échelle. C’est pourquoi, nous avons, dans le cadre de notre mission de prévention, essayé d’aborder cette question. C’est l’occasion pour nous de lancer un appel à tous ceux qui voudront s’adonner à cette pratique décriée : c’est-à-dire monnayer les voix, essayer de corrompre par-ci par-là pour être élus. L’APLC sera vigilante et va veiller au déroulement de ces élections. Et d’ailleurs, nous mettrons à la disposition de la population un numéro vert pour recevoir des dénonciations éventuelles de la part en vue de dénoncer toute velléité de corruption de la part d’un ou des acteurs politiques auteurs de ces pratiques », a-t-il affirmé. L’APLC est un service spécialisé au sein du cabinet du Président de la République, et placé sous son autorité. Elle est l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption en RDC. Elle a été créée le 13 mars 2020 en conformité avec la Constitution et dans l’option levée par les Nations-Unies, l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Dans le cadre de la lutte contre la corruption, l’Agence coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées.
RDC : Après les travaux en commissions, le bureau d’âge préside une nouvelle plénière de validation des pouvoirs
Le bureau d’âge de l’Assemblée nationale a présidé dans la salle de Congrès du Palais du peuple, le lundi 12 février dernier, une nouvelle plénière de validation des pouvoirs des députés provisoirement élus. Et ce, après cinq jours de travaux des 26 commissions mises en place pour sur la matière. Pour Christophe Mboso, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, la plénière du 12 février a été organisée pour examiner les dossiers des élus issus des élections législatives du 20 décembre 2023. Et ce, à la lumière des rapports respectifs élaborés par les 26 commissions provinciales spéciales, après vérification de la conformité des dossiers leur confiés aux prescrits de l’article 121 de la loi électorale. Bien auparavant, le bureau avait félicité les élus de toutes les provinces de s’être acquittés du travail leur confié dans le délai imparti ( 5 jours). De ce qui précède , il espère que cet élan se poursuivra tout au long de cette session extraordinaire, notamment au moment de l’élaboration et de l’adoption du règlement intérieur de la chambre basse. S’agissant des missions assignées aux commissions spéciales, la plénière considère que la CENI avait arrêté les listes des candidats aux élections, après avoir jugé leurs dossiers conformes aux exigences de la commission et de la loi électorale.
RDC : Le gouvernement congolais condamne les attaques contre les chancelleries et personnel de la MONUSCO
Après les manifestations organisées à Kinshasa par les congolais dénonçant l’hypocrisie de la communauté internationale sur les atrocités de l’Est de la RDC, samedi 10 février 2024, ayant conduit à l’incendie de véhicules de la MONUSCO, le ministre de l’intérieur Peter Kazadi a tenu une réunion urgente tard dans la soirée pour statuer quant à ce. Au cours de cette réunion tenue avec le ministre de communication et médias ainsi que les services de sécurité, quelques mesures ont été prises notamment : assurer la sécurité des ambassades. Le gouvernement de la République démocratique du Congo s’engage à renforcer la sécurité devant les ambassades et la MONUSCO, a annoncé Patrick Muyaya au sortir de cette réunion. Malgré cette décision du gouvernement, les congolais ont montré à la face du monde que l’insécurité à l’EST du pays semée par les terroristes du M23 sous couvert du Rwanda, bénéficie du soutien de la communauté internationale.
[Tribune]: Silence coupable de l’East African Community (EAC) face aux Violations flagrantes du droit international par ses pays membres
Chers compatriotes, Membre de l’EAC depuis deux ans, notre pays est confronté à une agression perpétrée par un autre pays membre de ce bloc régional, qui utilise des proxies locaux en plus des éléments de son armée régulière pour semer le chaos et déstabiliser notre nation. Cette agression constitue une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international, notamment l’interdiction de l’ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain, telle que stipulée par la Charte des Nations Unies. Plus récemment, un autre pays membre de l’EAC a accueilli sur son sol, sans s’y opposer ni le censurer, un groupuscule qui a publiquement déclaré son intention de renverser notre régime légitime. Ces actes d’hostilité ouverte et de soutien à des groupes subversifs violent gravement les principes de non-ingérence et de respect de la souveraineté des États, énoncés dans la Charte de l’Union Africaine et d’autres instruments du droit international, auxquels il faut rajouter le traité fondateur de l’EAC. En ayant permis à ce groupuscule de s’associer ouvertement à la rébellion locale fomentée par le pays agresseur, le pays hôte a violé également les principes de non-ingérence et de non-tolérance envers les activités visant à déstabiliser un État membre de l’EAC. Ces actions sont contraires aux engagements pris dans le cadre de l’EAC, qui visent à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. En outre, la complaisance de l’EAC face à ces actes hostiles est profondément préoccupante. En tant qu’entité chargée de promouvoir la coopération et la sécurité régionale, l’EAC se doit de condamner fermement ces violations du droit international commises par ses États membres. Son silence compromet durablement sa crédibilité et sa légitimité en tant qu’acteur régional responsable. Je tiens à féliciter notre Président de la République réélu Félix Tshisekedi pour sa détermination à mettre fin à cette tragédie qui n’a que trop longtemps endeuillé nos populations. Sa vision et son leadership sont des sources d’inspiration pour nous tous, et nous devons le soutenir dans ses efforts pour préserver notre nation. En tant que nation, nous devons rester unis, solidaires et déterminés à faire face à ces défis. Notre histoire, notre culture et notre attachement à la paix et à la souveraineté de notre pays doivent guider notre action collective. Que notre détermination ne faiblisse pas, et que notre résilience soit notre fer de lance dans la quête d’un avenir meilleur pour notre patrie.