Le vice-premier ministre de l’intérieur, Peter Kazadi a clôturé, vendredi 23 juin, à Kinshasa, les travaux préparatoires de la table ronde sur la requalification ou la levée purement de l’État de siège dans les deux provinces de l’Est de la RDC. Dans son allocution, Peter Kazadi a félicité les participants pour le travail qu’ils ont abattu durant ces cinq jours. Selon le VPM de l’intérieur, ces travaux serviront à l’organisation de la table ronde proprement dite sur l’État de siège en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri. Au cours de ces discussions qui ont débuté depuis lundi, le vice-premier ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula a clarifié la question de l’État de siège. Pour structurer le travail, les participants ont été scindés en deux groupes. Un groupe des participants à ces travaux a réfléchi sur le contenu des matières qui seront traitées au cours de la table ronde proprement dite. Cependant, l’autre groupe s’est attardé sur des questions de forme c’est-à-dire l’organisation de la table ronde. Les travaux de ces deux groupes ont été mis en commun au cours d’un débat en plénière. Un rapport final issu de ce débat a été lu par le directeur du cabinet adjoint du premier ministre, M. Eddy Ntambwe. Notons que l’objectif de la table ronde sera notamment d’évaluer l’évolution de l’État de siège dans ces deux provinces de l’Est du pays afin d’orienter la décision du Chef de l’État. Le maintien, la requalification ou la levée purement de cette mesure dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri dépendent en majeure partie des résultats des travaux de la table ronde. Pour mémoire, l’État de siège dans ces deux provinces de la RDC a été instaurée depuis le 06 Mai 2021 par l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi. Cette mesure a pour mission principale d’instaurer la paix et de combattre l’insécurité occasionnée notamment par l’agression rwandaise dans cette partie du pays.
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FATSHI Cup : la RDC lance la compétition face au Tchad
L’organisation du tournoi FATSHI Cup devient une réalité. Le ministère des sports et loisirs, la FECOFA et l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale ont signé, mercredi 21 juin, à Kinshasa, un protocole d’accord pour l’organisation de cette compétition. La signature de cet accord est considérée comme étant l’acte d’officialisation de ce tournoi d’âge initié par le ministère congolais des sports. Quelques heures plus tard, les fédérations sportives qui participent à cette compétition ont procédé au tirage au sort, en présence du ministre congolais François Claude Kabulo Mwana Kabulo. Voici comment se présentent les résultats de ce tirage : La RDC, pays hôte, débutera le samedi 01 juillet face au Tchad, à 17 heures de Kinshasa. Le Gabon affrontera la République centrafricaine le dimanche 02 juillet, à 15 heures. Le troisième et dernier match de la phase de groupes opposera le Cameroun à la République du Congo le dimanche 02 juillet. En guise de rappel, cette compétition connaîtra la participation de 8 sélections U-20 d’Afrique centrale.
Probable retour de Fabrice Lusinde à la SNEL: Une épine sous le pied de Félix Tshisekedi
Il n’aura fallu que trois mois après la déchéance de l’ex Directeur Général de la SNEL, Frabrice Lusinde, pour que les manœuvres et les combines peu orthodoxes, moins encore catholiques soient mises en oeuvre par les ennemis de la République afin de forcer le retour de ce dernier à la tête de cette prestigieuse société. Une façon donc de jeter en pâture, sans scrupules aucun, le travail de contrôle rigoureux et sérieux mené par les députés nationaux ayant conduit à sa déchéance à l’issue d’une plénière retransmise d’ailleurs en direct sur les antennes de la RadioTélévision Nationale Congolaise à laquelle tous les autres médias ont eu accès. Comme si le ridicule ne tue plus au pays de Lumumba et d’Étienne Tshisekedi. Derrière ces sales stratagèmes seraient impliqués plusieurs caciques du pouvoir actuel de connivence avec une équipe de la banque mondiale. Conduite par un bonze jouant ainsi la facilitation, ladite équipe aurait déjà obtenu l’assentiment du chef de l’État pour que Fabrice Lusinde fasse un come-back. Très décevant comme l’on peu s’en apercevoir. L’Histoire est têtue, dit-on. Motivés par seuls leurs intérêts au détriment de toute une nation, le groupe de caciques s’évertue à jeter dans les oubliettes les faits gravissimes mis au grand jour après le travail des députés contenus dans leur rapport sur la gestion de Lusinde. Leur implication dans le concours organisé par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’État ( COPIREP) serait de taille pour que Fabrice Lusinde soit porté à la tête de la SNEL… Tenez. Durant les cinq premiers mois après son avènement à la tête de la SNEL, Fabrice Lusinde n’a fait que solliciter les crédits à la banque mondiale pour payer les travailleurs sous prétexte que l’entreprise serait en cessation de paiement. Or, en droit, une entreprise en cessation de paiement est déjà en processus de liquidation. La démarche sciemment entreprise par l’ex DG Lusinde s’inscrivait dans la logique jeter le matelas pour ainsi aboutir à la liquidation de la SNEL. Aussi, faut-il ajouter que, deux enjeux majeurs devraient donc interpeller tout esprit averti au sujet de la témérité pernicieuse de Fabrice Lusinde. Il s’agit d’une part de l’enjeu économique, et d’autre part, de l’enjeu politique. Concernant le volet économique, l’on sait parfaitement bien que la SNEL regorge trois services en son sein, à savoir : la distribution, la production et le transport. C’est ce dernier qui procure, en terme de revenus, plus de 80% à la SNEL. A comprendre donc Monsieur Fabrice Lusinde voulait que le transport de cette prestigieuse société soit cédé à une firme internationale dont l’un des caciques au pouvoir figure dans la chaîne de dépenses de la RDC actuellement. Deuxièmement. Point n’est besoin de signaler que la souveraineté d’un pays tient à l’électricité. Les exemples en sont légion, comment à travers le monde, les chefs d’État traitent la question avec beaucoup de pincettes. L’exemple le plus frappant est celui de l’Ouganda. Et l’on peut donc comprendre, dans son coup contre la République, Fabrice Lusinde préparait une grave crise institutionnelle au plan politique. En définitive, l’on est en droit à se poser quelques questions face à cette ingérence de la Banque Mondiale dans un dossier qui concerne la souveraineté d’un État. Rappelons que les dispositions régissant la banque mondiale stipulent que << Quand il’y a immixtion d’un agent de la banque mondiale pour la cause d’un tiers afin de garantir un financement, il court le risque d’un licenciement >> ✓ Est-ce que le pouvoir en place veut-il se débarrasser du parlement après l’avoir utilisé ? ✓ N’est-ce pas, dans cette manœuvre, une façon de créer une crise institutionnelle afin de retarder les élections ? ✓ Qu’est-ce-qui se cache derrière le retour de Fabrice Lusinde et Qui est derrière ? ✓ Comment la population va-t-elle comprendre qu’un DG déchu par le parlement soit retourné en fonction avec le nom du chef de l’État ? ✓ Qui est le tout puissant en pareil cas, le DG ou le parlement? ✓ Pourquoi pas le retour du ministre de l’économie déchu par le parlement ? ✓ Bahati ne serait-il pas le mal aimé de l’Union sacrée ? Bref, Les mêmes sources rapportent que la délégation de la banque mondiale a été reçue par le speaker du parlement qui n’a pas caché sa déception. Le Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions, est vivement interpellé d’autant que la stabilité des institutions en dépend.
Est de la RDC : le ministre Mbusa Nyamwisi et l’ambassadeur suisse échangent sur les questions sécuritaire et humanitaire
Les défis que la RDC doivent relever au sein des organisations régionales dont elle est membre ont été au centre de l’audience que le ministre d’État en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a accordé mardi 20 juin 2023, à l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération Suisse à Kinshasa, Chasper Sarott. Pour le diplomate helvète, sa visite de courtoisie vient d’ouvrir des brèches pour des questions plus sensibles notamment sur le fait que différents accords et communiqués signés en vue du retour de la stabilité dans l’est marquent plus les pas que les points. Il a également évoqué avec le ministre Mbusa Nyamwisi en charge de l’Intégration régionale les enjeux du sommet quadripartite qui se tiendra à Luanda le 27 juin pour l’ harmonisation des réponses régionales à la situation de l’est de la RDC. Par ailleurs, la guerre lancée par le M23 avec le soutien du Rwanda, a déjà occasionné plus de 6 millions des déplacés internes, une confirmation venue de la part des experts de Nations-Unies. La Fédération helvétique s’est, en effet, engagée à apporter son obole à l’élan de solidarité humanitaire au profit de ces infortunés en Rdc qui ont davantage allongé le chapelet des victimes de la politique expansionniste du Rwanda qui fait fi des dispositions pertinentes des chartes de l’ONU et de l’UA notamment l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Cependant, Mbusa Nyamwisi a rassuré M. Chasper Sarott des avancées notables opérées par la RDC notamment dans le cadre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Il s’agit des réformes dans le domaine de la défense et de la sécurité, dans la décentralisation, la justice, etc…. Il a aussi fait remarquer que « la RDC s’emploie également à la traçabilité efficiente de ses minerais avant toute exportation ». Le ministre en charge de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, a, pour sa part, rappelé les efforts menés par le président de la République Félix Tshisekedi et le gouvernement dans le cadre même de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui préconise à la RDC des réformes structurelles des institutions de l’État y compris les finances et l’approfondissement des réformes du secteur de sécurité, particulièrement en ce qui concerne l’armée.
RDC : Sama Lukonde lance les travaux préparatoires pour l’évaluation de l’État de siège
C’est au salon rouge de l’immeuble du gouvernement, à Kinshasa, que le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a lancé, ce lundi 19 Juin 2023, les travaux préparatoires de la table ronde de l’évaluation de l’État de siège. Cette table ronde permettra de requalifier l’État de siège ; et pourrait même conduire à la levée totale de cette mesure. Notons que cette table ronde aura une durée de quatre jours. Elle se clôturera le jeudi prochain. Les délégués des deux provinces sous état de siège (Nord-Kivu et Ituri) prennent part à ces assises aux côtés du ministre de l’intérieur et sécurité, de celui de la défense ainsi que des responsables des services de sécurité. Il sied de souligner que depuis l’instauration de l’état de siège dans ces deux provinces congolaises, le premier ministre a mené au total 4 missions de suivi et évaluation de cette mesure conjointement avec le parlement. D’après nos sources à la Primature, les informations recueillies dans ces différentes missions d’inspection ont été soumises au Chef de l’État. C’est ainsi que ce dernier a décidé de convoquer cette table ronde en vue d’examiner « profondément » la question et de lever de nouvelles options. Rappelons, par ailleurs, que l’état de siège a été décrété le 06 Mai 2021, dans deux provinces de la RDC dont le Nord-Kivu et l’Ituri, par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, soit à peu près deux ans après son accession au pouvoir. L’objectif de cette mesure est de renforcer la lutte contre l’insécurité dans la partie orientale de la RDC.
Économie : une dizaine d’entreprises indiennes prêtes à investir en RDC
Le séjour du vice-premier ministre, ministre de l’Économie Nationale, en Inde pour la 18ème édition de la Confédération de l’Industrie Indienne (CII), a porté ses fruits. Dans les jours qui viennent, l’entrepreneuriat Congolais sera embouteillé par les entreprises indiennes, séduites par les opportunités d’affaires en République démocratique du Congo. « Une bonne dizaine a été séduite, non seulement par la rhétorique et la maîtrise des matières du patron de l’Économie Nationale lors de la présentation des potentialités de son pays, mais surtout par la confiance dégagée de sa conviction du changement et de l’amélioration du climat des affaires qui s’opère dans son pays», souligne un document parvenu ce lundi à votre rédaction. Inaugurée mercredi 14 juin à New-Delhi, la 18ème édition du conclave de la Confédération de l’Industrie Indienne (CII), à laquelle a pris part Vital Kamerhe, s’est clôturée le vendredi 16 juin. Considéré comme invité d’honneur de ce conclave, VK s’est dit satisfait de la prouesse qu’accomplit son pays. « Effectivement, cette réunion a permis à mon pays, la République Démocratique du Congo, d’échanger sur les perspectives d’investissement avec les différents partenaires. Maintenant que nous sommes arrivés au terme de nos travaux, j’ai le plaisir de vous annoncer que pendant ces trois jours, j’ai échangé avec d’importants investisseurs indiens, tous disposés à venir investir ou renforcer leurs investissements en RDC. Je peux vous rassurer que le Gouvernement de la RDC entreprend des réformes importantes, notamment dans le secteur de la fiscalité, pour créer un climat des affaires attrayant pour les investisseurs nationaux et étrangers », a-t-il indiqué. La 18ème édition du conclave de la Confédération de l’Industrie Indienne a permis de renforcer la coopération économique entre le gouvernement indien et les nations africaines. Cette édition a été concentrée sur les investissements, l’échange des connaissances et d’expertise, ainsi que le commerce.
Éliminatoires CAN 2024 : les léopards de la RDC domptent les panthères du Gabon et se relancent
Les Léopards de la République démocratique du Congo ont battu ce dimanche 18 juin 2023, le Gabon par un score de zéro buts à deux (0-2) ,en Franceville au Gabon pour le match comptant de la cinquième journée de la Coupe d’Afrique de nation Côte d’Ivoire 2024. Une rencontre très disputée entre les deux nations, qui se connaissent très bien, à la 32e minute de jeu, l’international congolais Aaron Tshibola qui ouvre le score (0-1) pour la République démocratique du Congo qui permet aux léopards de mener à la mi-temps. Malgré la domination de l’équipe gabonaise à la deuxième période l’attaquant congolais Fiston Mayele kalala qui donne encore l’avantage aux léopards à la 83e minute de jeu en marquant un deuxième but qui permet aux poulains de Sébastien Desabre de mener zéro but à deux (0-2). À noter que, grâce à cette belle victoire des poulains de Sébastien Desabre de zéro but à deux (0-2) face au Gabon, les léopards de la République démocratique du Congo occupe la première place avec 7 points , suivi du Gabon qui compte 7 points, Soudan 6 points, et le dernier du groupe la Mauritanie 5 points en entendant la cinquième journée entre le Soudan versus Mauritanie ce mardi 20 juin 2023.
Le président national du parti MDR adhère à l’Union sacrée de la nation
En vue de soutenir la vision du Chef de l’État, M. Arnod Miteyo Tshitenge, président du parti politique Mouvement des Démocrates Réformateurs (M.D.R.) a adhéré, ce samedi 17 Juin 2023, à la plateforme politique l’Union sacrée de la nation (U.S.N.). C’est dans la résidence du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, à Gombe, que le président du MDR a signé la charte de l’Union sacrée. M. Arnod Miteyo Tshitenge était accompagné des membres de son parti politique ainsi que par de différentes structures conjointes notamment l’ ONG Congo Profond Émergent (CPEM) qui est dirigée par sa coordonnatrice nationale Me Joyce Isio Boketshu. Avec des fanfares et des cris de joie, les militants du parti politique MDR ont rendu ce moment inoubliable. Après sa signature de la charte, M. Arnod Miteyo Tshitenge a exprimé les motifs de son adhésion à l’USN. ” Le choix porté à l’Union sacrée de la nation est d’une importance capitale parce que c’est un regroupement des partis politiques qui soutient le Chef de l’État pour sa réélection aux prochaines élections. En tant que fils du pays , et après bonne réflexion avec les camarades du parti nous avons décidé d’adhérer à l’Union sacrée. Ça, c’est l’une des choses, et deuxièmement, c’est le fait que notre Chef de l’État a travaillé énormément pour que ce pays se relève de ses cendres. Je sais que le chemin est long, mais nous devons le soutenir à côté de l’Union sacrée pour qu’il ait son deuxième mandat” a-t-il déclaré. Notons que le parti politique Mouvement des Démocrates Réformateurs a une idéologie socialiste et libéraliste. D’où sa devise : le patriotisme, l’intégrité et la liberté. En outre, la coordinatrice de l’ONG Congo profond Émergent (CPEM) a également loué le choix de son président national Arnod Miteyo Tshitenge qui a rejoint la grande famille politique de la majorité présidentielle, l’Union Sacrée de la Nation. ” Au nom de la jeunesse féminine nous sommes très ravis parce que notre président national Arnold Miteyo, sa vision se base beaucoup plus sur l’implication et la promotion de la femme dans la classe politique et sociale de la République démocratique du Congo. Et le voir signer cette charte aujourd’hui nous fait énormément plaisir parce que nous savons qu’à ce qui concerne la réforme de la classe politique au sein de notre parti M.D.R , la femme a aussi une femme de choix, voilà pourquoi ce n’était pas étonnant pour nous de l’accompagner avec notre ONG Congo Profond Émergent”, a-t-elle déclaré. La Coordonnatrice nationale du CPEM a souligné qu’elle a également des ambitions politiques qui seront dévoilées dans si peu de temps. Par ailleurs, il sied de noter que, l’ONG Congo profond émergent CPEM est une structure qui lutte contre toutes les formes d’inégalités sociales, la délinquance, pour le développement communautaire et durable. Et l’ONG s’intéresse aussi particulièrement aux personnes vivant avec handicap. ” La question sur la discrimination des personnes vulnérables est celle qui fait débat dans le M.D.R , et au sein de notre ONG Congo Profond Émergent (CPEM), il faut noter que la constitution de notre pays garantit la promotion de la personne vivant avec handicap, et nous avons en son sein des articles qui stipulent que l’homme vivant avec handicap a droit à se présenter dans tous les niveaux au sein de la classe politique de la RDC, malheureusement dans d’autres partis politiques et des associations, on en parle pas. Mais, dans le M.D.R, nous hébergeons les albinos, ainsi que les personnes vivant avec handicap physique. Nous les aidons à ne pas se sentir déconsidérés », a renchéri Me Joyce Isio Boketshu. En outre, pour immortaliser ladite journée, la coordonnatrice du Congo profond émergent et son secrétaire général Henry Kahanga ont lu, à tour de rôle, les mémos devant la foule présente à la cérémonie. Il sied de noter que le parti mouvement des démocrates réformateurs, par le biais de son président national Arnod Miteyo Tshitenge, promet d’offrir une majorité écrasante au Chef de l’État congolais, au niveau de la députation nationale et provinciale aux prochaines élections de décembre 2023 afin de lui permettre à bien réaliser son projet de société au second mandat.
Le général Christian Tshiwewe ordonne l’arrestation des individus qui se font sécuriser par des militaires
Au cours d’une causerie de morale ténu ce samedi 17 juin, le commandant suprême des Forces Armées de la RDC, Christian Tshiwewe a dénoncé l’utilisation abusive des militaires par des individus et a fustigé ce le rôle militaire “déformé”. « Aujourd’hui les militaires font la sécurité des chinois et des indiens dont le gardiennage n’est pas vôtre travail le travail d’un militaire c’est défendre la patrie. à part le président de la république, le commandant suprême des force armées, et le ministre de la défense national, personne d’autre n’a le droit de se faire sécuriser par les militaires », a indiqué le chef d’État major Christian tshiwewe. Une consigne a été ordonnée aux services des renseignements militaires de procéder à l’arrestation des individus sécuriser par les militaires.
RDC : la SADC séduite par les efforts de la CENI
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, s’est entretenu, vendredi 16 juin 2023, avec la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC), conduite par le Président de la Commission Électorale du Malawi, Justice Chifundo Kachale. Cette mission qui s’est étalée du 12 au 16 juin 2023, a facilité la rencontre des diverses parties prenantes au processus électoral en cours en RDC. À cette même occasion, le Président de la Commission Électorale du Malawi, a apprécié, à leur juste valeur, les efforts déployés par le management de la CENI pour parvenir à organiser les scrutins en décembre 2023. « Nous avons eu l’opportunité de rencontrer les parties prenantes au processus en cours, pour évaluer l’environnement électoral et la préparation de ces échéances par la CENI. Il nous a été aisé de faire le constat quoique l’actuelle équipe de la CENI ait été mise en place avec 28 mois de retard, cependant, après sa prise de fonction, elle a immédiatement mis en place un Plan stratégique opérationnel qui lui a service de boussole. Par la suite, elle a élaboré et publié son calendrier qu’elle exécute scrupuleusement. La CENI a réussi à enrôler les électeurs dans un temps record comparativement au cycle de 2018 », a-t-il affirmé. « Nonobstant les vues divergentes de certaines parties prenantes qui doutent de la validation de l’audit externe du fichier électoral. Mais d’une manière générale, les parties prenantes ont reconnu que la CENI actuelle à une plateforme consultative et elle a aussi pris en compte les recommandations que nous avons faites lors des élections de 2018. C’est évident qu’elle soit engagée dans un esprit d’ouverture avec toutes les parties prenantes et nous croyons que, si la paix est rétablie dans les provinces en proie à l’insécurité, la population qui y réside se fera enrôler », a-t-il ajouté Rappelons que les membres du bureau et de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante ont également pris part à ces échanges qui ont eu lieu dans la salle de presse, au siège de la CENI.