Guerre du M23: les FARDC reçoivent l’appuie logistique de Turquie

La Turquie a apporté son appui logistique au Gouvernement congolais pour combattre les rebelles du M23 qui malgré des multiples appels au cessez le feu, continuent à attaquer les positions de l’armée Congolaise dans la province du Nord-Kivu notamment à Rutshuru. C’est le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-General Ndima Kongba Constant qui a réceptionné vendredi 6 janvier à l’aéroport international de Goma, du materiel militaire moderne en Provenance de la Turquie. Cet apport logistique s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre la République Démocratique du Congo et la Turquie comme l’a indiqué Tayyip Erdogan émissaire du président Turc. Pour le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, ces matériels moderne vont favoriser les militaires qui se battent à tout prix pour la défense de l’intégrité du territoire. “…Nous remercions en leurs noms le Gouvernement Turc avec à sa tête son Excellence Recep Tayyip Erdogan pour ce don à son homologue le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo. Ces matériels arrivent au moment où nos unités en ont grandement besoin”, s’est réjouit l’officier militaire.

RDC : le plan de retrait des casques bleus évoqué lors d’une réunion à Kinshasa

Le Gouvernement de la RDC envisage le retrait des casques bleus sur le sol congolais, a annoncé le ministre de la communication, Patrick Muyaya. Cette question a été évoquée au cours d’une réunion d’évaluation présidée vendredi 6 janvier 2023 à la cité de l’Union Africaine (UA) entre le président de la République, Félix Tshisekedi, et la Monusco. « Il était question de discuter des missions respectives et/ou conjointes dans le cadre de la mission de la force régionale. Aujourd’hui, il était question de faire le point entre les relations le gouvernement et la mission Onusienne suivant l’esprit de la résolution qui a été adoptée. Dans cette résolution, il a été fait mention du plan de retrait de la MONUSCO. Il a été convenu que de manière générale, qu’il soit établi un cadre qui permettra des rencontres régulières entre la mission onusienne et le gouvernement » , a fait savoir le porte-parole du Gouvernement. Au cours de cette réunion, la cheffe de la Monusco, Bintou Keita a aussi pris la parole pour s’exprimer sur le possible retrait de cette organisation interétatique. « Il est clairement indiqué le cheminement qui devrait être fait avec la partie gouvernementale pour que d’une façon accélérée, en mettant en œuvre le plan de transition qui va être ré-évaluée, les jalons puissent être discutés dans un cadre d’entente qui a été agréé avec le président devant le 1er ministre pour que nous puissions de manière très claire et le plus rapidement possible avoir des résultats palpables et concrets sur le terrain dans les deux Kivu et en ituri”, a indiqué la cheffe Onusienne. Signalons que le Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé jusqu’au 20 décembre 2023 le mandat de la Mission Onusienne en RDC.

CENI-Supervision d’enrôlement à Kinshasa: le Conseiller André Kiomba sensibilise la population de N’sele sur les innovations contenues dans la nouvelle carte d’électeur

L’équipe de Gerard Bisambu, membre de la plénière de la CENI, a sensibilisé la population de la commune de Nsele dans quelques centres d’enrôlement ce jeudi 4 Janvier 2023 notamment, sur les innovations de la nouvelle carte d’électeur. C’est le deuxième jour pour cette équipe de G. Bisambu composée du Conseiller principal André Kiomba et de Laeticia Nkata, assistante technique du cabinet de ce membre de la plénière de la CENI. En tête de la délégation, le Conseiller André Kiomba a aussi insisté sur le respect de la loi par les responsables de chaque centre. Et ce, en rapport avec les personnes vivant avec handicap, celles de troisième âge et les mamans ayant des bébé ainsi que les malades. À Badara, précisément à l’école Bonne enfants, le président du centre d’identification est trop autoritaire alors que cette opération est un processus démocratique que tout congolais devrait s’approprier. «ici, je constate que le Directeur de cette école est trop autoritaire pourtant il doit mettre à l’aise les électeurs qui viennent se faire enrôler », a dit le Conseiller André Kiomba après la visite de supervision dans ce centre. Au PCI de ce même centre, il a expliqué le fonctionnement des kits qu’il faut notamment bien charger parce que la prise de la photo thermique qui est différente de celle en couleur consomme beaucoup d’énergies. Au centre Père Daniel, les électeurs âgés et des mamans ayant des bébés ont bénéficié de l’hospitalité du Conseiller qui a rappelé aux responsables de ce centre à respecter les prescrits de la loi. Il a aussi répondu aux préoccupations de quelques habitants de ce coin ayant des soucis sur la qualité de la carte. Et aux opérateurs de saisie de s’adapter aux caprices des machines mais à bien les manipuler aussi pour éviter certaines dysfonctionnements. Aux électeurs de chaque centre, il a expliqué les innovations de cette nouvelle carte mais surtout que c’est une carte provisoire en attendant la carte d’identité. Et que c’est une carte qu’il faut prendre pour participer au vote. Dans la majorité de centres visités, il se pose un problème des kits qui fonctionnent parfois selon le climat mais aussi par le forcing des OPS qui essaient en même temps de suivre certaines caprices. Des cartes coupées et ratées, des photos placées à des endroits non appropriés, les absences de certains agents dans les centres d’enrôlement sont les points constituant le constat négatif fait par l’équipe. « J’ai constaté que dans certains centres deux ou trois agents ne viennent pas pourtant ils ont été recrutés pour ce travail. Et ces absences constituent un freinage au processus d’enrôlement qui doit aller vite et surtout selon le temps prévu par la Ceni », a confié le Conseiller Kiomba. Pour l’équipe déléguée ce jour, les conditions de déplacement n’ont pas été faciles car le véhicule qui pouvait faciliter le déplacement du Conseiller et son équipe a connu une panne en pleine mission alors que les zones sont difficiles à fréquenter mais surtout caractérisées par l’insécurité. Il a fallu donc prendre des motos pour faciliter la tournée dans certains coins. Bref, il fallait recourir aux moyens de bord pour faire ce travail. L’organisation du travail de l’équipe de monsieur Gérard Bisambu a été professionnelle à chaque arrivée dans les centres, le Conseiller a commencé par faire signer les fiches de visites, contrôler les fiches de statistiques et l’état des kits. Un autre constat général est que dans plusieurs centres, si le Kit 11 fonctionne, le 12 doit avoir une panne et vice-versa.

CENI/RFE: Fabien Boko sensibilise la population de Ngaba et Makala sur les dispositions légales qui encadrent l’enrôlement des électeurs

Au deuxième jour de sa tournée d’appui à la supervision managériale dans les centres d’inscription des communes de Ngaba et Makala, Mr Fabien Boko, membre de la plénière a effectué ce mercredi 04 janvier des visites surprises aux centres d’inscription de l’Ep Ebenga , Collège Saint Laurent, Institut de Ngaba, tous, situés dans la commune de Ngaba, ainsi que les centres d’inscription Collège Nkuti, Ep 1 et 11 Makala , Ep7 et 8 Dialungana, Ep Lusadisu, situés tous dans la Commune de Makala. Lors de cette tournée, Monsieur Fabien Boko a plus privilégié l’aspect pédagogique et de sensibilisation au cours de ses échanges avec la population et les membres des centres d’inscription (MCI). Au centre Ep Ebenga, première étape de sa tournée, il a sensibilisé la population trouvée sur place, sur quelques dispositions légales qui encadrent la révision du fichier électoral ou l’opération d’enrôlement, notamment la disposition qui donne privilège aux personnes vulnérables ( femmes enceintes, femmes qui allaitent, personnes de troisième âge et personnes vivant avec handicap) dans des centres d’inscription ainsi que la disposition légale qui détermine les pièces d’identité ou autres documents qui confirment la nationalité congolaise du requérant à l’enrôlement. A ce sujet, Fabien Boko a insisté auprès du président du centre d’inscription que seules les personnes détenant la carte d’électeur de 2018, la carte d’élève, le passeport congolais en cours de validité, l’attestation de naissance ou tout autre document officiel et légal délivré par les autorités compétentes confirmant la nationalité congolaise du requérant. Et dans le cas de la perte de son ancienne carte d’électeur, le requérant est obligé de se faire accompagner de trois témoins, qui, au préalable se sont déjà fait enrôler dans le même centre d’inscription. Quant au fonctionnement du centre d’inscription Ep Ebenga, Mr Fabien Boko a enregistré les doléances du PCI ainsi que de la population, et a promis des solutions urgentes après avoir fait rapport à la hiérarchie. Au collège Saint Laurent situé à presque 150 mètres de l’Ep Ebenga, Fabien Boko a rassuré la population du retour imminent de la deuxième machine qui était en inspection technique. Il a également sensibilisé la population sur le bien fondé de l’enrôlement, une des étapes cruciales du processus électoral et des règles qui l’encadre. Au centre de l’Institut de Ngaba où le préposé polyvalent avait des difficultés à gérer la file d’attente, surtout suite à l’absence des agents de sécurité, Fabien Boko s’est improvisé en Préposé polyvalent pour réorganiser et encadrer la file. Il a également saisi de l’occasion pour sensibiliser la population sur la sécurisation des kits d’enrôlement. Au centre Nkuti, première étape de la tournée dans la commune de Makala, où la population commençait à s’impatienter suite à la lenteur des membres du centre, Fabien Boko a d’abord joué à l’apaisement, puis organisé une séance des questions-réponses avec la population sur les règles qui entourent la révision du fichier électoral. Une séance très pédagogique qui a été saluée par la population. Dans tous les centres, il a été noté avec satisfaction l’engouement de la population et la motivation des membres des centres d’inscription.

Rapport d’experts de l’ONU: le Réseau contre le terrorisme en RDC exige des sanctions contre le Rwanda

Le Réseau contre le terrorisme en RDC (RTC) salue la publication du Rapport à mi-parcours du Groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC contenant des éléments constitutifs des preuves irréfutables des crimes graves commis à l’Est de la RDC par le M23, avec le soutien des militaires du Rwanda. Dans un communiqué du 3 janvier 2023, le RTC exige des sanctions contre le Rwanda et demande à la Cour Pénale International (CPI) d’amorcer une enquête aux fins de poursuites de plus hauts responsables desdits. À en croire le RCT, le rapport des experts mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU, publié le 16 décembre 2022, établit que des militaires de RDF (militaires Rwandais) ont mené des opérations de guerre en RDC. Ce rapport note également des éléments de preuves écrits, photographiques et vidéos, des images aériennes dans le territoire de Rutshuru, à Goma, à Bukavu, à Kinshasa, à Kisoro et à Bunagana qui ont établi que les militaires RDF se positionnaient dans des camps derrière les terroristes du M23 sur la ligne de front. C’est dans ce contexte de guerre d’agression de la RDC par le Rwanda que l’Union Européenne a eu à accorder 20 millions d’Euros aux Forces Armées Rwandaises (RDF) en date du 1er décembre 2022 ; et que le Président Paul Kagame, avait déjà menacé d’attaquer la RDC, lors de son discours du 22 février 2022, devant le parlement de son pays, et l’a réitéré au Sommet du Commonwealth, déplore le RTC. Par ailleurs, le Réseau contre le terrorisme en RDC urge le gouvernement congolais,la société civile et tous les parti politiques de la RD maintenir les pressions sur la communauté internationale, en général, et à la CPI, en particulier, pour qu’elles s’engagent dans les actions devant mettre fin à l’impunité que jouissent les auteurs des crimes commis à l’Est du pays. C’est ainsi que, d’après le RTC, la Communauté internationale éviterait d’ignorer les crimes répertoriés dans le récent rapport des experts de l’ONU, comme ce fut le cas du rapport du projet Mapping. Il sied de noter que 150 ONG ont signé ce communiqué dont l’Association congolaise d’action à la justice (ACAJ).de Me Georges Kapiamba.

CENI/RFE: Fabien Boko en mission de supervision managériale dans les communes de Ngaba et Makala

Dans le cadre d’une mission d’appui à la supervision managériale dans les communes de Ngaba et Makala, Fabien Boko, membre de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a effectué une tournée dans quelques centres d’inscription du district de Mont Amba. Fabien Boko s’est rendu au centre d’inscription école Jérusalem situé dans la commune de Ngaba. À cette première étape de sa tournée, il s’est imprégné du déroulement de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs. De l’identification du requérant, en passant par la capture, l’impression et le laminage de la carte. Il a également enregistré moins des plaintes contrairement à ce qui se raconte dans les réseaux sociaux. Le Président du centre d’inscription trouvé sur place a rassuré que tout se déroule bien hormis quelques petits soucis organisationnels, encadrement de la file d’attente. Toutefois, Fabien Boko a noté quelques petites difficultés, notamment l’insuffisance de la lumière dans le centre d’inscription qui a un impact sur la qualité de la photo capaturée, et le manque du tissu qui sert de fond blanc lors de la capture. Ainsi donc, il a promis de faire rapport à l’assemblée plénière de la CENI pour que des solutions urgentes soient trouvées. Au centre de l’Ep Ngaba, situé dans commune portant le même nom, deuxième étape de la tournée, le constat est le même qu’au premier. Moins de réclamations sur la qualité de la photo. Monsieur Fabien Boko a saisie de l’occasion pour expliquer aux requérants le bien fondé du choix porté sur la photo en noir et blanc, mais aussi sensibiliser la population sur processus électoral et plus particulièrement l’étape de la Révision du fichier électoral. Il a aussi rappelé aux membres du centre d’inscription de privilégier toujours les personnes vulnérables, telle que les femmes enceintes, les personnes de troisième âge, les femmes qui allaitent et les handicapées. Toujours dans la commune de Ngaba, la délégation de la CENI conduite par Fabien Boko s’est rendue au centre Complexe scolaire Mbuku. À cette étape de la visite, le constat est satisfaisant. Tout se déroule dans le calme et en ordre. Là encore, Fabien Boko a motivé les membres du centre d’inscription à doubler d’efforts pour enrôler plus des personnes. À la 4ème étape de la tournée, l’équipe de la CENI s’est rendue au centre d’inscription Complexe scolaire Sainte claire située dans l’ancienne enceinte de la maison communale de Ngaba. Sur place, monsieur Fabien Boko a sensibilisé les membres du centre d’inscription sur la sécurisation du matériel électoral. Au centre Complexe scolaire Woshop, dernière étape de la tournée du jour situé dans la commune de Ngaba, Fabien Boko a salué la performance des membres du centre d’inscription et noté les difficultés auxquelles ils font face tout en promettant de trouver des solutions urgentes. Lors de la tournée, l’équipe de la CENI a enregistré moins des plaintes comparativement à celles véhiculées dans les réseaux sociaux et autres médias. Cependant, il a été noté de l’absence des observateurs dans certains centres d’inscription hormis le centre Sainte Claire 2 qui a enregistré la visite d’un observateur de la CENCO depuis le lancement de l’opération. S’agissant du problème de qualité de la photo, il a été constaté qu’une photo prise dans une salle suffisamment éclairée et avec un fond blanc a une bonne qualité. Il sied de noter que cet appui à la supervision managériale débuté ce mardi 3 janvier 2023, durera cinq jours, soit jusqu’à ce dimanche 8 janvier.

RDC: le forum de Kisangani identifie quelques défis pour le développement de la grande orientale 

Trois défis et problèmes ont été identifiés parmi tant d’autres lors de la tenue du forum de l’unité, paix, cohésion et développement de l’espace grande orientale organisé du 27 au 30 décembre dernier à Kisangani. Parmi ces défis, il y’a la restauration de la paix, de la sécurité particulièrement en Ituri sous état de siège, la réhabilitation des infrastructures de base notamment les routes ainsi que le problème de l’électricité dans la Tshopo. L’archevêque métropolitain de Kisangani et président de la CENCO, Marcel Utembi Tapa qui a clôturé la cérémonie dans sa peau de facilitateur a salué la tenue du forum. « Nous sommes heureux d’arriver au terme de travaux du forum de l’unité, paix, cohésion et développement de l’ex-province orientale. Bénissons le Seigneur Dieu pour nous avoir éclairés et guidés dans les présentes assises qui prennent fin aujourd’hui. Aussi, voudrions-nous vous adresser nos vives félicitations pour l’intérêt que vous avez manifesté en participant activement aux travaux. », a-t-il fait savoir. Et le facilitateur, Mgr Marcel Utembi d’ajouter : “Au cours de travaux, nous avons fait l’état des lieux des questions relatives à la paix et la sécurité, mais aussi à celle du développement socioéconomique et la coopération interprovincialle ainsi que les questions de gouvernance de la participation et de leadership politique ». Les participants venus de Kinshasa et de toute l’espace de la grande orientale ont été appelés à capitaliser tout ce qui a été évoqué durant les travaux de ce forum.

RDC: L’état de siège prorogé pour la 34ème fois  

Les élus nationaux ont voté jeudi 13 octobre, la prorogation de l’état de siège pour la 34ème fois, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, confrontées à l’insécurité causée par des différents groupes armés nationaux et étrangers. Sur 386 députés présents dans la salle de congrès de l’hémicycle du palais du peuple, 383 ont votés pour cette prolongation. Le président de la République Félix Tshisekedi avait décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri le 6 mai 2021, afin de “mettre fin à l’insécurité persistante”. Cependant ces deux provinces restent toujours victimes des tueries, massacres et violences. Les habitants, quant-à eux, sont toujours dans les situations périlleuses.

RDC: Covid-19 maîtrisée (Dr Muyembe)

Le coordonnateur du secrétariat technique de l’équipe de riposte contre la Covid-19 en République Démocratique du Congo, docteur Jean-Jacques Muyembe, a déclaré que la pandémie de Covid-19 a été maitrisée sur toute l’étendue du pays. Dans une interview accordée à nos confrères de l’agence congolaise de Presse (ACP) jeudi, Jean-Jacques Muyembe a rassuré que la COVID-19 était sous contrôle. “Certainement,il y a une accalmie sur toute l’étendue de notre pays et je peux même dire que la situation est sous contrôle. COVID pour le moment n’est plus un problème de santé publique dans notre pays”, a indiqué Dr Muyembe. Ce dernier a souligné que la population congolaise a pris conscience en acceptant la vaccination pour éviter la propagation de la maladie. “Le nombre des vaccinés ne fait qu’augmenter. La population congolaise a pris conscience sur la façon d’éviter la Covid-19.Et cet engagement de la population a fait que l’immunité collective est très forte maintenant. Ce qui fait que le Virus circule difficilement. c’est vraiment une bonne nouvelle pour nous,si cela continue comme ça nous pouvons dire que la pandémie est maintenant dans le passé”, s’est-il réjouit. La pandémie de COVID-19 avait été déclarée le 10 mars 2020 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

RDC: la table ronde sur l’avenir de l’état de siège projetée pour novembre (Patrick Muyaya)

Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, l’a annoncé ce jeudi sur son compte Twitter. C’était à l’issue mercredi d’une réunion préparatoire de ladite table ronde au cours de laquelle Félix Tshisekedi a réuni les élus nationaux de la province de l’Ituri et du Nord-Kivu. «Le président de la République a réuni pendant 3h les élus de l’ituri et du N-Kivu pour aussi faire le point de la situation sur terrain à la suite de la mission effectuée par Sama Lukonde. L’organisation de cette table ronde est projetée pour novembre. La société civile ainsi que d’autres acteurs concernés y participeront. Il n’a jamais été envisagé de ne pas organiser les élections dans les provinces sous état de siège, encore moins de ne pas y déployer le programme de développement de 145 territoires», peut-on lire sur son compte Twitter. La tenue de cette table ronde avait été annoncée par le président Tshisekedi lui-même lors d’une réunion d’évaluation de l’état de siège au mois de mai dernier.