Samia Suluhu est arrivée ce jeudi 18 août à Kinshasa pour sa visite officielle en RDC. La présidente Tanzanienne a été accueillie avec “les honneurs” ce matin, à cité de l’Union Africaine, par le président Tshisekedi. Les deux personnalités, annonce la présidence, ont eu un entretien à huis clos de près de 2h suivi d’une séance de travail entre les deux délégations. Selon notre source, cette rencontre se terminera par une conférence de presse qui va clôturer cette visite en présence des deux chefs d’État.
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RDC: Denis Kadima et Solange Masumbuko échangent sur le processus électoral
Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a échangé ce mercredi 17 août avec la communicatrice de l’Union Sacrée de la Nation, la députée Solange Masumbuko, élue de la circonscription de Lukunga, dans la ville province de Kinshasa. Cet entretien a porté sur l’évolution du processus électoral en cours en RDC. “L’objet de ma visite était une prise de contact avec le président de la CENI en cette période des vacances parlementaires et je dois rendre compte à la population de l’évolution politique de mon pays”, a indiqué l’élue de Lukunga. “Le Président Kadima m’a rassurée que le travail est en cours et d’ici décembre, je crois que l’enrôlement des électeurs va commencer, il a trouvé que c’était une très bonne initiative de ma part, de venir m’enquérir de l’évolution de la situation,” a souligné Solange Masumbuko Profitant de cette visite, l’élue du peuple a également annoncé le lancement d’une sensibilisation participative des jeunes et des femmes sur le processus électoral.
RDC: Kinshasa accueille le 42eme sommet ordinaire de la SADC
Le 42eme sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) se tient du 17 au 18 août à Kinshasa en présentiel. Tous les 16 pays membres sont représentés, annonce la présidence. Ce dernier se déroule sous le thème: “Promouvoir l’industrialisation par le biais de l’agro-industrie, de l’enrichissement des ressources minérales et le développement des chaînes de valeur régionales pour une croissance économique inclusive et résiliente”. La vision de la SADC 2050 est composée en 3 piliers à savoir : le développement industriel et intégration du marché, le développement d infrastructures à l’appui d l’intégration régionale et le développement du capital social et humain. Ces piliers se reposent sur une base solide qui est la paix, la sécurité et la bonne gouvernance. Les Chefs d’État et de gouvernement examineront aussi, au cours de ces travaux, les progrès de la SADC voulus dans le RISDP 2020-2030 et la vision 2050, pour une région industrialisée pacifique, inclusive, compétitive, à revenu moyen à élevé, où tous les citoyens bénéficient d’un bien-être économique durable: être, justice et liberté. En effet, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, prend le bâton de commandement de la SADC ce mercredi 17 août, premier jour des travaux de la SADC. Il succède au Président du Malawi, Dr. Chakwera qui a assumé la présidence de cette institution depuis le 17 août 2021 lors du 41e Sommet.
RDC-Violences sexuelles liées aux conflits: Rose Mutombo reçoit les membres de la commission ad hoc multisectorielle
Une délégation de la Commission ad hoc multisectorielle en charge de la mise en place du fonds de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité a été reçue ce mardi 16 août par le ministre d’Etat, ministre de la Justice et de Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, dans son cabinet de travail à Kinshasa. Et ce, dans le cadre du Décret-loi sur la création du fonds de réparation des victimes des violences sexuelles. Cette délégation conduite par le coordonnateur adjoint, Cédric Nsimba, a présenté à la ministre de la Justice l’avant-projet de loi pour que la RDC ait un cadre légal pour la réparation des victimes. Le rapporteur de la commission ad hoc, Jean-Albert Kasongo, a déclaré que le ministère de la Justice est membre à part entière de la commission ad hoc multisectorielle en charge de la mise en place du fonds de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. La commission, a-t-il poursuivi, a pour mission de préparer le Décret-loi qui va créer le fonds et travailler sur le projet de loi mettant en place les principes fondamentaux de réparation. « Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux en tant que présidente de la commission gouvernementale des textes et des lois, il était important de la rencontrer. Partager avec elle le niveau des travaux et aussi la mettre au courant sur cet avant-projet de loi qui passera très bientôt au niveau de la commission gouvernementale pour son examen », a indiqué que Jean-Albert Kasongo. Pour le rapporteur de la commission ad hoc, l’avant-projet de loi et le Décret-loi du premier ministre vont de paire pour la simple raison que le Décret-loi va créer le fonds. Car, il y a plusieurs éléments qui entrent en ligne de compte. Le ministère du Budget a besoin d’avoir un cadre légal pour réfléchir sur la dotation du gouvernement en termes de financement. En réalité, c’est la loi qui va créer et assoir les principes fondamentaux du Fonds et principes de réparation que la République est en train de mettre en place. Il faut savoir que tout ce travail rentre dans la vision et la volonté politique du chef de l’Etat pour lutter contre l’impunité en matière de violences sexuelles. Ce travail est conduit, béni et parrainé par la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a souligné le rapporteur de la commission ad hoc Jean-Albert Kasongo. « Ce qu’il faut comprendre est que la RDC est assise sur plusieurs décennies de violences mais du point de vue technique et en rapport avec la volonté politique, nous avons pris en compte la période bien définie qui part de 1993 à ce jour. Nous nous sommes référés au rapport Mapping qui avait été élaboré par les experts des Nations unies. Toutefois il y a les travaux qui se font en aval et en amont », a-t-il fait savoir. Il y a un travail qui est fait au niveau du ministère des Droits humains qui nous appelons les « consultations nationales ». Aujourd’hui, trois provinces ont été touchées. Il s’agit des provinces du Kongo-Central, du Kasaï-Central et du Tanganyika. Un certain nombre de victimes a été identifié et interviewé et les tendances sont claires. C’est un début et les consultations vont continuer pour couvrir toutes les 26 provinces. La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a recommandé à la commission ad hoc de travailler avec ses équipes qui s’occupent de cette question pour obtenir plus d’éclaircissement afin d’éviter le chevauchement sur terrain. Le coordonnateur adjoint de la commission, Cédric Nsimba a fait savoir que le ministère de la Justice a un rôle important à jouer puisqu’il y a une série de réformes préalables qui doit passer par lui. Il est essentiel d’avoir un mécanisme de suivi de ces réformes.
RDC: « Le président Félix Tshisekedi a tout simplement dénoncé les antivaleurs, il n’a jamais dit qu’il mettrait les opposants en prison» ( Solange Masumbuko)
“Le président de la République n’a jamais dit qu’il mettrait les opposants en prison. Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi s’est tout simplement insurgé contre les politiciens auteurs des insultes et diffamations”. C’est la députée nationale et communicatrice de l’Union Sacrée de la Nation, Solange Masumbuko, qui a fait cette déclaration au cours d’une interview accordée à la rédaction de congopresse.net ce mardi 16 août. Cela fait suite à la déclaration du président Tshisekedi. Alors qu’il était en visite de travail au Tchad, le Chef de l’État a déclaré devant les Congolais de la diaspora résidant au Tchad que « si les prisons vont se remplir avec des politiciens auteurs des insultes et diffamations, tant mieux ». Ces propos ont, en effet, déclenché la polémique surtout du côté de l’opposition. Celle-ci parle d’une tentative de museler les partis politiques n’appartenant pas à la majorité parlementaire. « Faux », a rétorqué la rapporteure du groupe parlementaire, AFDC-A du président du sénat congolais, Modeste Bahati Lukwebo. D’après Solange Masumbuko, « le président Félix Tshisekedi est un démocrate. Il prône la liberté d’expression. Et en tant que garant de la nation, il peut en aucun cas, chercher à museler l’opposition », a-t-elle martelé. Par contre, a-t-elle poursuivi, « nous devons tous d’ailleurs se lever comme un seul homme derrière le président de la République pour dire non à ceux qui se permettent les jours comme les nuits à insulter les personnalités du pays sur internet ! L’internet n’est pas fait pour insulter. Les critiques oui mais pas des insultes ». Toujours selon la présidente de l’ONG ADEAC, « le président Félix Tshisekedi ne peut jamais cautionner les insultes, tribalisme et autres. Il s’agit donc des antivaleurs que nous devons tous condamner ». Interrogée sur les propos que tenait Félix Tshisekedi contre Joseph Kabila lorsqu’il était dans l’opposition, Solange Masumbuko a répondu que “nous ne devons nous tromper de contexte ou d’époque. Aujourd’hui, il est question de dire non au mal. Le président de la République vient de donner le go. Nous devons rester dans cette logique. D’ailleurs, ne limitons ce phénomène des insultes sur les réseaux sociaux que sur les personnalités politiques. C’est devenu un fléau, un mal que nous devons tous combattre. Tout le monde est concerné. Les insultes doivent être condamnés” De ce qui précède, elle a ajouté que “le temps est venu pour que l’on bâtisse une société saine et vivable. Le temps des insultes est révolu. L’opposition ce ne pas de la légère ou des insultes. L’opposition, c’est aussi les idées. Ce n’est pas avec des insultes que nous allons construire ce pays», avant de lancer « halte à la récupération politique”!
RDC: 16 Chefs d’État attendus à Kinshasa pour le 42ème sommet de la SADC
16 Chefs d’État et de gouvernement ainsi que des personnalités de haut rang sont attendus à Kinshasa dès ce mardi 16 août 2022, annonce la présidence. Et ce, pour le 42e sommet de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) qui se tiendra du mercredi 17 au jeudi 18 août 2022. Au premier jour des travaux, selon la présidence, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, va prendre la direction de cette organisation Africaine pour une année. Les travaux de ce 42e sommet auront lieu le mercredi 17 août avec l’ouverture solennelle dans la Salle des Congrès et les travaux à huit clos dans la salle des banquets du Palais du peuple. La cérémonie d’ouverture sera marquée notamment par l’allocution du Président Félix Tshisekedi. Ainsi, le Chef de l’État congolais va cumuler la présidence de la CEEAC ( 11 pays membres ) et la SADC ( 16 états membres).
RDC: “Aucun État ni individu ne pourra résoudre nos problèmes à notre place”, Solange Masumbuko
La République démocratique du fait face à de nombreux conflits sécuritaires. En dehors de ces derniers, la question électorale devient, elle aussi, un élément déclencheur des conflits, surtout au sein la classe politique. Soucieuse de voir un RDC prospère, la députée nationale, Solange Masumbuko, appelle son pays à privilégier les discussions entre les compatriotes, car estime-t-elle, aucun État ni un individu ne pourra résoudre les problèmes de la RDC à place de ces derniers. «Les élections et la sécurité sont des questions qui relèvent de la souveraineté de chaque État. Aucun État ni individu ne pourra résoudre nos problèmes à notre place. Au besoin, privilégions les discussions entre nous. Soyons fiers de la souveraineté chèrement acquise», a-t-elle déclaré dans son space Twitter ce lundi 15 août.
RDC: l’Asbl Action Fatshi 2023 veut que le prochain gouvernement soit baptisé “GOUVERNEMENT DU SOCIAL”
Soucieuse de la situation sociale des Congolais, dans son message adressé au Chef de l’Etat, Action Fatshi 2023 voudrait que le prochain Gouvernement en fasse sa priorité juste après l’urgence de la fin de la guerre à l’Est de la RDC. «Nous sollicitons auprès de votre autorité, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que le prochain gouvernement de la RDC soit baptisé de GOUVERNEMENT DU SOCIAL», a déclaré Patrick Onoya, président national de l’Asbl. Pour Patrick Onoya, à travers la mise en place par ce dit gouvernement des politiques publiques de développement du secteur privé, les congolais pourront voir leur social s’améliorer.
RDC: Sama Lukonde a reçu un projet de numérisation des activités économiques
Le président directeur général, Alfred Kelly, veut faire bénéficier la RDC de son expertise à travers le projet de numérisation des activités économiques en République démocratique du Congo. La délégation de Visa a échangé mercredi 10 août avec le premier ministre Sama Lukonde. Alfred Kelly a montré les opportunités que son entreprise compte mettre à profit de la RDC. « Les opportunités sont énormes au regard des discussions que nous avons par rapport à la possibilité de numériser l’activité économique. Le Premier ministre a été enthousiaste et il ne voit que des opportunités dans l’écriture. On va commencer par travailler le régulateur, le Gouvernement pour numériser leurs activités. Pour nous, c’est important d’avoir le Gouvernement qui devient un catalyseur de toute la numérisation dans un pays. Nous avons des compétences que nous allons mettre à disposition. Puis, du côté privé, il s’agit vraiment de créer un écosystème d’acheteurs et d’entreprises pour faciliter la digitalisation du paiement dans le pays. Nous avons déjà commencé, dans la mesure où, nous avons créé notre structure avec des équipes qui sont sur place. Le bureau que nous avons ouvert est le 11ème sur le continent. Et, c’est une indication de notre volonté d’être près et de contribuer à la mission de digitaliser l’écosystème », a déclaré Alfred Kelly. La rencontre du PDG Visa avec le Premier ministre e eu lieu en présence du ministre des Finances, du ministre du Numérique, de la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, et de quelques membres du cabinet du Premier ministre.
Coopération : l’intégration de la RDC à East-African Community EAC au centre des discussions à Kinshasa
Il se tient du 9 au 11 août à l’hôtel Sultani de Kinshasa, l’atelier de réflexion et de sensibilisation des opérateurs économiques et des chambres de commerce sur des mécanismes d’intégration de la République démocratique du Congo à East-African Community EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est). Prenant part à ces assises, Nondo Kalombola Ibrahim a plaidé à travers une interview qu’il a accordé à la presse à l’issue de la première journée de l’atelier, pour que le Gouvernement de la RDC soutienne les opérateurs économiques congolais afin qu’ils arrivent à accroître leurs productions. Et ce, pour que le pays réduise les importations et maximise les exportations des produits locaux vers d’autres pays du continent Africain et d’ailleurs. Le Vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de la province du Tanganyika, a indiqué que si la RDC ne produit pas, elle deviendra un marché où tous ses voisins viendront commercialiser les produits, en imposant les prix des biens aux consommateurs congolais. Mais par contre si le gouvernement congolais appuie les opérateurs économiques en mettant à leur disposition des usines de transformation des produits, a-t-il poursuivi, cela va faire accroître la production et pouvoir exporter pour ramener les devises étrangères dans le trésor public ainsi booster l’économie nationale. Nondo Kalombola Ibrahim a par ailleurs indiqué que ces assises qui sont organisées par le ministère du Commerce extérieur est une opportunité pour lui de présenter les difficultés auxquelles sa province fait face notamment l’état de délabrement très avancé des principales routes à savoir ; l’axe Kalemie – Kongolo et l’axe Kalemie-Nyunzu. D’après lui, cela empêche une bonne circulation des personnes, leurs biens et marchandises et constitue un obstacle majeur à la relance de l’économie de la province. En outre, Ibrahim Nondo a évoqué un autre frein à l’économie de Tanganyika qui est la problématique de l’insécurité dans la province et particulièrement au niveau des grandes artères de la province où les actes de banditisme sont fréquents. Ayant en leur possession des armes blanches et des armes à feu, ces bandits s’attaquent souvent aux petits commerçants à bord des motocyclistes. Ils volent et pillent leurs marchandises, argent et biens de valeur, a déploré Ibrahim Nondo qui considère ces phénomènes comme un obstacle au développement de la province et interpelle à cet effet le Gouvernement central pour trouver des solutions urgentes à ces problèmes. Il a reconnu enfin, qu’en dehors d’immenses richesses minières dont dispose la Province de Tanganyika, celle-ci possède également des terres fertiles et adaptées à l’agriculture. Un sol riche qui permet de planter les semences sans engrais chimiques. I.Nondo Kalombola a aussi reconnu que si les États-Unis sont forts aujourd’hui c’est à cause de l’agriculture. Il compte également à ce sujet sur l’aide du Gouvernement central pour la relance de l’agriculture dans sa province.