La RDC élue au conseil d’administration de l’Union Africaine des Télécommunications

La République démocratique du Congo a été élue au conseil de l’Union Africaine des Télécommunications ce mardi 26 juillet. C’est le ministre le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, Kibassa Maliba, qui a obtenu ce siège pour la RDC au conseil d’administration de l’UAT, au cours de la 6eme session ordinaire de la conférence de plénipotentiaires de cette organisation. D’après la cellule de communication des PTNTIC, depuis l’Union Panafricaine des Télécommunications (UPAT) ancêtre de l’actuelle de l’UAT, cela fait pratiquement plus ou moins deux décennies que le pays de Félix Tshisekedi n’avait siégé au sein de cet organisation continentale. Il s’agit donc d’un succès pour le ministre congolais des PTNTIC, qui, au cours de ces assises, a prouvé l’engagement du gouvernement congolais de confirmer davantage la position de la RDC au sein de l’UAT. La RDC a été ainsi valablement représentée à ces assises d’Algérie qui se sont clôturées ce mardi avec la réélection et la prestation de serment du Kényan John OMO, secrétaire général de l’UAT, arrivé fin mandat.

La Monusco à la RDC: «Ce n’est pas dans le chaos et la confusion ou la division que nous ferons des avancées vers la stabilisation et la paix»

La Monusco dénonce “vigoureusement” l’attaque de ses locaux à Goma suite à des manifestations des jeunes le matin de ce lundi 25 juillet dans la ville. Dans un communiqué publié ce lundi après ces actes, la Monusco s’est dit très préoccupée par ce très “grave ” incident qui intervient au lendemain de propos hostiles et de menaces non voilées émis de la part d’individus et groupes à l’encontre des Nations Unies. Elle souligne par ailleurs que la paix ne s’obtient pas dans le chaos ou la confusion. « Ce n’est pas dans le chaos et la confusion ou la division que nous ferons des avancées vers la stabilisation et la paix », a ajouté M. Diagne, Chef ai de la mission. La mission onusienne appelle les autorités congolaises à dénoncer ces attaques et réitère son engagement d’accompagner la RDC à restaurer la paix et la sécurité. «La MONUSCO invite les autorités congolaises, les acteurs politiques, la société civile et toutes les forces vives de la RDC à dénoncer ces actes de pillage. La Mission se tient à leur disposition pour continuer de travailler ensemble à restaurer la paix et la sécurité avec les institutions nationales et provinciales», peut-on lire dans ce communiqué dont la copie nous est parvenue.

RDC: “Il n’est pas responsable d’inciter la population à s’en prendre à la Monusco”, Patient Sayiba

Réagissant à l’appel à la manifestation contre la Monusco, l’ancien Directeur Général de l’OGEFREM dénonce cette façon d’agir des congolais vis-à-vis de son partenaire depuis plus de 20ans. Pour Patient Sayiba, Il n’est pas responsable d’inciter la population à s’en prendre à la MONUSCO. C dernier suggère au gouvernement d’approcher le Conseil de Sécurité pour obstiner le retrait de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo. «Si nous désirons le départ de la Monusco, approchons le Conseil de Sécurité de l’ONU et soumettons un plan de retrait progressif. Le PR Kabila l’avait fait, il fût mal compris et contredit par certains congolais bien connus. Comme quoi, il est dangereux d’aborder les questions d’Etat avec état d’âme», a-t-il écrit sur son compte Twitter ce lundi 25 juillet. Suite à cet l’appel de manifester lancé par les organisations de la société civile ce lundi 25 juillet 2022, une base logistique de la mission Onusienne pour la stabilité et le maintien de la paix au Congo ( Monusco) a été vandalisée par la population de Goma. Notez que le gouvernement congolais, à travers une communication faite ce lundi par Patrick Muyaya, a affirmé l’engagement du gouvernement congolais à retirer la Monusco sur le sol. «Le processus du retrait de la Monusco a déjà été engagé», affirme-t-il.

RDC: ouverture du sommet de la communauté économique des États de l’Afrique centrale ce lundi à Kinshasa 

La 20ème conférence des Chefs d’États et de gouvernements de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) se tient aujourd’hui, lundi 25 juillet, à Kinshasa. Mot d’ordre de ce sommet: le rapport d’activités de la commission au premier semestre 2022 et la situation politique et sécuritaire de la région. Sur convocation du président en exercice de de la CEEAC, Félix Tshisekedi, Chef de l’État de la RDC, ce sommet va se dérouler en présence de 11 Chefs d’État et de gouvernement, dans le somptueux chapiteau aménagé à l’a cité de l’Union Africaine, selon la présidence de la RDC. L’objectif général de la 20ème session des Chefs d’État et de gouvernement de cette institution est de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la Communauté à travers le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les instances communautaires. En effet, ce sommet a été précédé des réunions préparatoires qui ont eu lieu à Kinshasa du 15 au 23 juillet courant. Créée en 1983 à Libreville, la CEEAC regroupe le Gabon, l’Angola, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée Équatorial, le Rwanda, le Burundi, la République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe et le Tchad.

RDC-CONAPSEF : Betty Mulanga satisfaite de la réunion de consultance

Le Consortium national de plaidoyer et de sensibilisation pour l’entrepreneuriat féminin (CONAPSEF), représenté par l’Association des femmes entrepreneures du Congo (A.FE.E.CO), a ténu ce vendredi 22 juillet au centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa, une réunion de consultance avec les parties prenantes, dans le cadre du projet de dissémination et de réforme des textes des lois en faveur de l’entrepreneuriat féminin. Cette réunion a connu la participation de l’hôtel de Ville, de la Police nationale congolaise, des administrateurs de marchés et de la presse. Au cours cet échange, la présidente du CONAPSEF, Betty Mulanga, a fait savoir l’importance de cette rencontre qui est basée pour examiner les messages qui ont été préparés par les femmes entrepreneures et les différents messages qui feront l’objet du plaidoyer. “Le but de la réunion d’aujourd’hui a été consacré à l’examen des différents messages ressemblés par les entrepreneurs. Nous avons demandé aux participants d’examiner les messages, parce que notre soucis est de faire de ces participants nos alliés pour que nous puissions continuer ensemble la campagne sur la dissémination et de réforme des textes des lois dans le cadre de notre projet. Ce dernier a la durée d’une année. Durant ce temps, nous allons faire des plaidoyers sur les textes de lois, sur certains comportements affichés par certains services de l’État et celui de la femme entrepreneure”, a-t-elle indiqué. Trouvant des orientations précises, Mme Mulanga Betty n’a pas manqué a exprimé sa satisfaction du fait que ces dernières vont les aider à faire un argumentaire. “Nous avons examiné les messages ensemble avec les parties prenantes et ils nous ont orientés vers des personnes à qui nous allons faire le plaidoyer. Ils ont mis leurs idées ensemble et nous avons pris des décisions sur certaines actions que nous allons mener ensemble”, a-t-elle martelé. Et d’ajouter  que “Les attentes de cet atelier est pour faire un argumentaire. Après avoir recueilli le point de vue de tout un chacun, nous allons constituer notre argumentaire et avec ça, nous allons faire notre plaidoyer”. Signalons que ce projet est financé par l’ONU femme en partenariat avec le PADMPME et la Banque mondiale.

Situation sécuritaire à l’Est: Solange Masumbuko estime qu’il est temps que la RDC défende elle-même ses frontières

Dans sa sortie médiatique mercredi 20 juillet dernier, Solange Masumbuko, préoccupée par la recrudescence de l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, indique qu’il est temps que la RDC se lève pour défendre seule ses frontières. « Plus d’une vingtaine d’années d’une guerre injuste lui imposée, l’heure vient de sonner pour la RDC d’être remise dans ses droits d’un État souverainement indépendant susceptible de défendre d’elle-même ses frontières et son intégrité territoriale via la levée de la notification préalable en armement, voté au niveau du conseil de sécurité des Nations Unies », a-t-elle déclaré. La députée nationale pense que le Roi des Belges se fera entendre par la communauté internationale à travers le plaidoyer qu’il mène en faveur de son ancienne colonie qu’il a visité au mois de juin dernier. « Ndlr lui-même étant témoin oculaire de la situation catastrophique que connaît le grand Congo sur le plan d’invasion militaire, agression des pays voisins à travers des groupes armés tel le M23, le viol des femmes et jeunes filles, le déplacement massif des populations, le pillage des ressources naturelles », a-t-elle précisé. Aussi, Solange Masumbuko demande aux leaders d’opinion d’unir les forces pour défendre l’intégrité territoriale menacée par les groupes armés dont le M23 qui contrôle la localité de Bunagana. « Cette fois-ci la trompette a sonné et que les cris de SOS des différentes structures des droits de l’homme obtiennent gain de cause et que notre travail en tant qu’élus du peuple au niveau national produise ses effets et une synergie des actions de renforcement des capacités au niveau des nos forces armées, force des polices ainsi que les services de renseignements de la RDC », a-t-elle renchéri. La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo ne laisse personne silencieuse, c’est le cas ici de la députée nationale Solange Masumbuko.

Situation sécuritaire en RDC: Me Michel Okongo exige la rupture de la relation diplomatique et commerciale avec les États-Unis d’Amérique

Préoccupé par la situation sécuritaire de l’Est de la République démocratique du Congo, Me Michel Okongo ne cesse de crier haut et fort quant à la position du gouvernement congolais vis-à-vis des agresseurs du pays. Dans une communication faite ce mercredi 20 juillet à Kinshasa, le président du parti politique l’Unité des Valeurs, Me Michel Okongo, a brossé la situation sécuritaire du pays dans son ensemble, depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance jusqu’à ce jour. D’après lui, il serait mieux d’exiger la rupture de la relation diplomatique et commerciale avec les États-Unis d’Amérique, pour mettre fin aux massacres de l’Est, car les États-Unis d’Amérique et les Multinationales sont complices des agresseurs de la RDC. «Après la mise en place d’une stratégie savamment étudiée durant quatre années par les experts du Pentagone (Quartier général des armées américaines) et de Langley (siège de la CIA) pour la conquête des réserves minières en Afrique, le président américain Bill Clinton fixa sa politique africaine en 1995 par la signature de «Africa New Oppotunities ». Ce document définissait le programme d’exploitation et d’exportation de nouvelles ressources en Afrique servant les intérêts stratégiques américains. Ainsi donc, cet acte du président Clinton hautement politique et déstabilisateur constitua le point de départ de la mise en application officielle de la stratégie des Etats-Unis pour la conquête des réserves minières en Afrique en général, dans la Région des Grands Lacs, et en République démocratique du Congo en particulier», a-t-il indiqué. Pendant plusieurs années, indique Me Michel Okongo, les experts Américains s’attelèrent à la constitution d’importants groupes d’intérêts dont les ramifications s’étirèrent au-delà des frontières américaines en ayant pour objectifs, de participer activement au financement des opérations visant au démantèlement de notre cher et beau pays. «Peu avant, et après le déclenchement de la guerre contre notre pays, plusieurs grandes compagnies mixtes américaines, canadiennes, européennes et sud-africaines furent mobilisées et impliquées dans ce vaste programme de déstabilisation et de la balkanisation de notre pays. Nous tenons à préciser que le projet visant à déstabiliser et à balkaniser notre pays avait, au final, pour objectif de conquérir nos ressources minières. Ce projet malveillant fut parmi les plus importants projets stratégiques de l’administration Clinton durant ses huit années passées à la Maison Blanche. Plusieurs centaines de millions de dollars américains y furent consacrés», a-t-il ajouté Michel Okongo signale qu’au mois de mars 1997, dès que l’invasion du pays par les troupes coalisées composées entre autres, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola, du Burundi, du Tchad, et de l’Erythrée eut atteint sur le terrain sa vitesse de croisière après la chute de la ville de Kisangani, la Firme Américaine AMERICAN MINERAL FIELDS INC (AMFI) sortit alors de la clandestinité et s’installa officiellement, en bon conquistador, à Goma pour concrétiser les objectifs essentiels en marge de l’opération de déstabilisation de notre pays.

Est de la RDC : Franck Diongo déplore “plus de 2 563 morts depuis l’instauration de l’état de siège”

Dans une conférence de presse animée ce mercredi 20 juillet au centre interdiocésain, le président du Mouvement Lumumbiste progressiste, Franck Diongo, a exprimé sa désolation concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans l’est de la République Démocratique du Congo. D’après lui, il est temps que les congolais mettent à côté le pouvoir en place qui continu de mettre le pays en péril. “L’échec de l’état de siège, c’est l’échec d’un homme et de sa politique. C’est l’échec du président de la République qui n’est pas en mesure de protéger nos frontières et de sécuriser les congolais, suite à sa mauvaise politique de la défense et de sécurité du pays”,  a exprimé Franck Djongo tout en déplorant “plus de 2 563 morts depuis l’instauration de l’état de siège” dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri. En répondant aux questions des chevaliers de la plume quant à sa liberté émanant de la grâce présidentielle, le fils idéologique d’Étienne Tshisekedi a déclaré que “La grâce présidentielle qu’il a reçu du président Félix Tshisekedi est un droit et fait partie de l’accord de Saint Sylvestre dit accord de la CENCO”.

RDC : un membre du gouvernement quitte le parti de Moïse Katumbi

Muhindo Nzangi, ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la RDC, a annoncé le mardi 19 juillet 20222 d’avoir quitté l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Devant les Chevaliers de la plume et du micro, il a lancé officiellement son parti politique “Action des volontaires pour la relève patriotique”. Toutefois, le patron de l’ESU a salué son bref passage au parti de Moïse Katumbi.

Processus électoral en RDC : Denis Kadima convainc les partis politiques de sa détermination à organiser les élections dans le délai 

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, s’est entretenu le vendredi 15 juillet, à Kinshasa dans la salle des spectacles du palais du peuple, avec les partis politiques de la République démocratique du Congo. Cet échange s’inscrit dans le cadre de concertation entre la CENI et les partis politiques qui sont entre autre parties prenantes au processus électoral. Lors de cet échange, le numéro un de la centrale électorale a présenté aux participants le travail déjà abattu depuis leur accession à la CENI et les restes à faire qui sont : le plan stratégique et opérationnel de la CENI, la feuille de route des opérations électorales, l’actualisation de la cartographie opérationnelle, le délai constititutionnel, le vote de la diaspora, la transparence des opérations électorales, l’enrôlement des électeurs, la mutualisation des opérations, la loi électorale. Dans ses réponses aux différentes préoccupations de ses interlocuteurs, Denis Kadima a rassuré que malgré son installation avec un retard de 28 mois, son équipe travaille dans le sens à respecter le délai constitutionnel dans l’organisation des élections. Cela, dans une approche visant à corriger le passé peu honorable de l’organe de gestion électorale en RDC, caractérisé par des fraudes et autres irrégularités lors de trois derniers cycles. Il a surtout promis de respecter la volonté des urnes et d’afficher dans les bureaux de vote et dans le site officiel de la CENI les résultats détaillés des scrutins. Quant à la mutualisation des opérations d’enrôlement et de recensement, le président de cette institution d’appui à la démocratie a indiqué que son institution va d’abord enrôler des Congolais à partir des 16 ans. Elle pourrait demander plus d’éléments (26 au lieu de 14) d’informations que d’habitude pour faciliter la tâche à l’Office national de la population (ONIP) qui se basera, par la suite, sur le fichier de la CENI pour le recensement. Profitant de cette occasion, le président de la CENI a également annoncé la participation d’un échantillon des Congolais de la diaspora aux prochaines élections dans un vote pilote dans cinq pays. Il a précisé que cette opération “symbolique” permettra aux prochaines équipes de la CENI d’étudier la possibilité d’étendre les opérations dans d’autres pays où il y a la représentation diplomatique congolaise. Signalons que plus de 463 partis politiques ont participé à ces échanges sur les défis du processus électoral avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) accompagnés de son bureau et les membres de la plénière de ladite institution.