Etain et Lithium de Manono : « La famille de Joseph Kabila n’est pas actionnaire dans la société AVZ », dément Marius Mihigo

Le Conseiller stratégique de AVZ Minerals, Marius Mihigo, a éclairé l’opinion sur les mensonges fabriqués par les personnes mal intentionnées pour ternir l’image de cette société minière partenaire de COMINIERE. « aucun membre de la famille de Joseph Kabila n’est actionnaire de AVZ. Sa famille n’est impliquée ni de près ni de loin. Il ne faut pas tolérer des tels mensonges », a-t-il éclairé lors d’une conférence de presse le vendredi 15 Juillet 2022 à Kinshasa. L’expert International et Conseiller de AVZ a dit que cette société détient des grands projets qui visent l’intérêt général de la population de Manono mais aussi de la RDC en général. Il a mis en garde contre toute sorte des manipulations sur les réseaux sociaux ou autres voies qui pourraient causer des conflits inutiles. « En matière de manipulation de masse, il suffit tout simplement, de fois, lancer une petite polémique, une petite idée, un petit mensonge et ça fait boule de neige. Donc qu’il soit très claire ici que tout ce que vous entendez dans les réseaux sociaux, le titre des certains articles comme par exemple : un nouveau scandale concernant la famille Kabila, c’est faux et archi faux », a insisté Marius Mihigo, expert International et plusieurs fois Conseiller de renom et sur qui beaucoup de Chefs d’Etat et Chefs de Gouvernements comptent.

Etain et Lithium de Manono : « AVZ n’attend que la notification du Cadastre Minier pour lancer la construction de la mine » (Me Christian Lukusa)

Au cours d’une conférence de presse organisée le vendredi  15 Juillet à Rotana Hôtel à Kinshasa, les avocats et conseillers de la société minière AVZ, actionnaire majoritaire de DATHCOM, ont éclairé l’opinion sur les allégations ayant circulées sur la toile concernant le projet d’exploitation de l’Etain et Lithium à Manono dans la province du Tanganyika. Maître Christian Lukusa a commencé par présenter la société AVZ et le mode de collaboration avec ses partenaires dont COMINIERE, DATHCOM, ZIJIN avant d’étaler les différents mensonges ayant remplis les réseaux sociaux sur la mine de Manono. Devant la presse, cet avocat a expliqué que le projet d’exploitation d’Etain et Lithium de Manono fera en sorte que cette partie du pays se développe. « Le projet Etain et Lithium de Manon permettra le développement de cette partie du pays avec des différents projets prévus dont la construction de la centrale pour éclairer la mine et une partie du courant sera mis à la disposition de la population, la construction du chemin des fers et des maisons », a expliqué Me Christian Lukusa qui a donné avec exactitude les chiffres pour réaliser ce projet. Arrivée de AVZ Minerals à Manono Pour la petite histoire, lorsque la société AVZ est arrivée dans cette zone considérait à l’époque comme « triangle de la mort » par ses mines, il n’ y avait presque rien. Mais, c’est grâce à l’intervention de cette société que cette zone a été déminée afin de permettre à la population d’y vivre calmement avec des différents projets. Et ceux qui ont quitté cette partie ont commencé à y revenir. Par rapport à la collaboration avec le gouvernement, Me Christian Lukusa a expliqué que le principe, qui a été mis en place pour que l’État congolais face confiance à cette société, est l’application de l’article 34 du code minier qui stipule que : « le premier qui arrive est le premier qui doit être servi ». c’est pourquoi AVZ avait gagné la confiance du gouvernement mais aussi après avoir découvert que la RDC possédait le plus grand gisement d’Etain et de Lithium après l’Australie. Une information qui avait été annoncée en premier lieu au Président de la République, Félix Tshisekedi, par la société AVZ Minerals. « Les diffamations sur le soit disant 5% sur 10 récupérés par le  gouvernement congolais sont totalement fausses car toutes les sessions se tiennent avec tous les représentants du conseil d’administration sans écarté personne », a-t-il ajouté. Le souci majeur de AVZ pour l’instant est que le Cadastre Minier donne la notification comme prévu par la loi pour que le travail commence à Manono après avoir fait l’étude de faisabilité qui a été rendue publique et remise aux parties prenantes. Des participants à cette conférence, comme les entrepreneurs de ce secteur et certains membres de la chambre de mine, ont promis à AVZ de l’accompagner afin que le CAMI envoi la notification pour faciliter le début des travaux de construction de la mine de Manono, un projet qui compte beaucoup et qui apportera des avantages à la RDC.

RDC: des officiers de l’EAC en mission de reconnaissance en Ituri avant le déploiement de la force régionale à l’Est

Une forte délégation des officiers des pays membres de la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) est arrivée, ce vendredi 15 juillet, à Bunia dans la province de l’Ituri. Aussitôt arrivée, cette délégation des officiers de l’EAC, conduite par le général de brigade Jeff Unyaga (de nationalité kényane), s’est entretenue avec le gouverneur militaire de l’Ituri et commandant des opérations, le lieutenant-général Lubaya N’Kashama Johny. Au sortir de leur échange, le général de brigade Jeff Unyaga a déclaré, devant la presse, que cette délégation est en mission de reconnaissance avant le déploiement de la force régionale à l’Est de la RDC. “L’objectif de notre présence ici, c’est par rapport au conclave des chefs d’États des pays membres de la communauté des États d’Afrique de l’Est, conclave à l’issue duquel nos chefs d’États avaient décidé de la mise en place d’une force régionale de l’EAC et aussi de son déploiement à l’Est de la RDC en vue de stabiliser la paix dans cette région région. La mission que je conduis est une mission de reconnaissance en vue d’avoir une idée sur la région où cette force régionale sera déployée”, a-t-il dit. Pour rappel, le déploiement de cette force régionale dans les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et du Sud-Kivu est la recommandation des chefs d’État des pays membres de l’EAC lors du sommet de Nairobi.

RDC : des jeunes outillés pour leur implication au programme de développement des 145 territoires

Il s’est tenu du 12 au 14 juillet dans la salle des conférences du ministère des affaires étrangères à Kinshasa, un séminaire de haut niveau sur l’appropriation et l’implication de la jeunesse dans le programme de développement local des 145 territoires initié par le président Félix Tshisekedi. Organisé par le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) en collaboration avec la Coalition des Associations et Mouvements des Jeunes pour l’Emergence de la RDC (CAME), ce séminaire a accordé une place prépondérante à la jeunesse pour la réussite du projet de développement des 145 territoires, a soutenu Christophe Mboso, membre du comité d’organisation du forum. Ce dernier, réagissant à la presse au premier jour des assises, a reconnu que la jeunesse constitue le point focal incontournable pour le succès du projet ci-haut évoqué. Sans elle, “l’initiative du Chef de l’État de développer le pays à partir de ses territoires souffrirait de voir le jour, donc les jeunes ont un rôle très important à jouer dans l’exécution de ce projet et aucune catégorie des jeunes ne sera exclue”, a-t-il déclaré Christophe Mboso, responsable de la CAME, a par ailleurs affirmé que le développement des 145 territoires de la RDC passera par un plan rigoureusement élaboré et adapté à chaque territoire selon les spécificités et les réalités de chacun. A titre d’exemple, le plan de développement concernant la province de Kenge doit être différent de celui de Kinshasa parce-que la mrovince de Kenge a besoin avant tout des infrastructures de base pour son développement, tel n’est pas le cas forcément pour Kinshasa. La meilleure manière, a-t-il poursuivi, est d’analyser territoire par territoire et prendre des solutions adaptées à chacun. Ce dernier a rappelé que le projet de développement des 145 territoires de la RDC émane du président de la République. Il est pris en charge et supervisé par le premier ministre appuyé par certaines organisations notamment le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Il a rassuré à cet effet que les moyens financiers sont disponibles pour l’exécution du projet et les ministères impliqués pour sa mise en oeuvre sont : Le ministère de la Jeunesse, des PME, de Communication et Médias et celui du Plan.

RDC: le Comité de Pilotage de Veille Stratégique évalue à 73% les réalisations du programme des 100 jours

La deuxième réunion du Comité de Pilotage de Veille stratégiques (CPVS) s’est tenue le mardi 12 juillet dans la soirée, à la Cité de l’Union Africaine, sous la direction du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, annonce la présidence. Au sortir de cette réunion, le coordonnateur du CPVS, François Mwamba, a déclaré à la presse que chaque trois mois, les membres de cette structure se réunissent autour du Chef de l’État pour faire l’évaluation de la situation. C’est ce qui permet, a-t-il dit, de constater que parfois il y’a des promesses qui sont réalisées sans être restituées de la manière qui convienne à la population. D’après François Mwanba, il a été validée, au cours de cette réunion, la méthodologie du travail, de même qu’il a été organisé un atelier, lequel a permis d’identifier les points sur lesquels des améliorations étaient possibles. Le comité de pilotage de veille stratégique a aussi évalué à 73% les réalisations du programme des 100 jours. “Il a également été procédé à l’évaluation du Programme des 100 jours dont le résultat s’est avéré à 73% des réalisations”, a indiqué François Mwamba. Le CPVS est une structure de la présidence de la République. Il a pour mission de faire le monitoring des engagements du Chef de l’État vis-à-vis du peuple congolais pour s’assurer de leur mise en oeuvre par ceux qui doivent les réaliser, à commencer par le gouvernement. Le CPVS réunit autour du président de la République, le premier ministre, les ministres des finances, du budget et du plan, le directeur de cabinet du Chef de l’État ainsi que des principaux membres du cabinet du président de la République. La première réunion du CPVS avait eu lieu le 4 août 2020.

RDC : Félix Tshisekedi a présidé la deuxième réunion d’évaluation du climat des affaires

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé ce lundi à la cité de l’Union Africaine, la deuxième réunion d’évaluation de l’état de la mise en oeuvre des réformes et assignations ministérielles en matière de climat des affaires en RDC, annonce la présidence. Au cours de cette réunion, selon le compte rendu du ministre de la communication, le Chef de l’État s’est appuyé sur le rapport d’évaluation 2022 élaboré et présenté par la cellule de climat des affaires. Patrick Muyaya a indiqué que “Ce rapport contient le rappel des objectifs à atteindre pour le trimestre concerné par l’évaluation; les résultats qui traduisent globalement le taux d’exécution dans la mise en oeuvre des réformes et assignations ministérielles concernées; les résultats par ministère qui traduisent, pour chacun des ministères réformateurs concernés, le taux d’exécution dans la mise en oeuvre des réformes et assignations et les points d’attention qui constituent quelques obstacles à la mise en oeuvre des réformes et assignations concernées”. Pour le Chef de l’État, à en croire Patrick Muyaya, le pays a besoin des investisseurs et des capitaux. Car sans un bon climat des affaires, il sera difficile de capter des investissements sérieux dans notre pays. Le président Tshisekedi a aussi salué les efforts d’appropriation de cette problématique par le gouvernement, en général, et par ses membres réformateurs, en particulier. Il envisage de réunir autour d’une table les opérateurs économiques, les ambassadeurs et représentants des missions diplomatiques, afin de recueillir leurs aspirations profondes sur l’écosystème du climat des affaires en RDC, et leur regard sur les efforts institutionnels fournis à ce pour répondre à leurs différentes requêtes. Rappelons que lors de la première réunion d’évaluation, tenue le 18 janvier dernier, le Chef de l’État avait réitéré sa ferme volonté d’améliorer l’image de la RDC en matière de climat des affaires et a instruit le premier ministre ainsi que les ministres réformateurs de réaliser les résultats escomptés dans la mise en oeuvre des assignations y afférentes.

Journée Mondiale de la Population : l’UNFPA invite la RDC à adapter son système économique aux besoins de sa population

Le monde célèbre ce lundi 11 juillet la Journée Mondiale de la Population, sous le thème « un monde de 8 milliards d’habitants : vers un avenir résilient. Exploiter les opportunités et garantir des droits et des choix pour tous et pour toutes». Au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa au Fleuve Congo Hôtel, le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population, Dr Eugène Kongnyuy a, dans son speech, affirmé que la RDC devrait adapter son système économique aux besoins de sa population, plutôt que de modifier leur démographie pour l’adapter à ce système. « En ce jour de la célébration de la Journée Mondiale de la Population 2022, quels messages pour la RDC ? Les chiffres comptent, mais nous devrions aller au-delà de ces chiffres. Le contrôle démographique n’est pas la solution. Il faut plutôt offrir des opportunités aux individus à réaliser leurs potentiels : La RDC devrait investir dans les données (la réalisation du second recensement) et dans le capital humain, surtout les plus marginalisées : femmes, jeunes, personnes âgées, personnes handicapées et migrants. La RDC devrait mener des politiques centrées sur les populations qui sont actrices du changement ; La RDC devrait adapter son système économique aux besoins de sa population, plutôt que de modifier leur démographie pour l’adapter à ce système », a-t-il sollicité. De ce son côté, le vice-ministre au Plan a saisi cette occasion pour sensibiliser la communauté nationale sur la nécessité de se prémunir des problèmes démographiques à venir. Crispin Mbadu Phanzu a aussi rappelé l’engagement du Gouvernement de la RDC sur les options stratégiques notamment réaliser le deuxième recensement général de la population et de l’habitat. « Je voudrais saisir l’occasion de la Journée Mondiale de la Population pour sensibiliser la communauté nationale sur la nécessité de nous prémunir des problèmes démographiques à venir mais surtout rappeler l’engagement du Gouvernement de la RDC sur les options stratégiques dont réaliser le deuxième recensement général de la population et de l’habitat qui permettra de connaître le nombre d’habitants en RDC, mais aussi de regarder au-delà du nombre les facilités d’accès du plus grand nombre aux opportunités, surtout pour les personnes traditionnellement marginalisées», a lâché, Crispin Mbadu. Dans son exposé, le professeur José Mangalu a, pour sa part, donné quelques avantages liés à la maîtrise de l’accroissement de la population. Pour ce professeur des Sciences de la population et Développement de la faculté des Sciences Économiques et de Gestion, l’accroissement de la population permet de réduire les dépenses de consommation des ménages et de l’Etat ; l’amélioration de la capacité d’épargne et d’investissements ; la réduction de la pression sur les infrastructures sociales et communautaires ; l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance ; la réduction des pressions sociales ; la réduction de la morbidité et de la mortalité ainsi que la production de plus de ressources pour l’amélioration de la qualité de la vie et des ressources humaines. Tenez, c’est depuis 1990 que l’Assemblée Générale des Nations Unies avait décidé de pérenniser cette journée en souvenir du 11 Juillet 1987, date à laquelle la population mondiale avait franchi le cap des 5 milliards d’habitants.

Agression de la RDC par le Rwanda: lettre ouverte de Thierry Mosenepwo à la Cheffe de la MONUSCO, Bintu Keita

Exacerbée par l’insécurité et atrocités perpétrées par les rebelles M23 soutenus par le Rwanda contre la population de l’Est de la RDC, Jean Thierry Monsenepwo, cadre de l’Union sacrée, famille politique du président Félix Tshisekedi écrit une lettre ouverte à la Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita. Dans sa correspondance dont la copie est réservée à tous les ambassadeurs des pays membres permanents du Conseil de sécurité accrédités à kinshasa (RDC), le président de la ligue des jeunes de la CCU, parti de Lambert Mende Omalanga, appelle aux sanctions ciblées contre le M23 et ses responsables. Jean Thierry Monsenepwo cite notamment le gel des avoirs et interdiction de voyager aux responsables du groupe terroristes M23 qui ont violé plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies”. Il prend pour exemple le fait que le M23 “a violé l’embargo strict sur l’acquisition d’armes par les groupes armés non étatiques en RDC”. Lisez ici l’intégralité de la sa lettre ouverte adressée à la cheffe de la Monusco, Bintu Keita: Transmis copie pour information à : Leurs Excellences M. – Ambassade d’Allemagne; – Ambassade de Chine; – Ambassade de France; – Ambassade du japon; – Ambassade de Russie; – Ambassade des USA; (Tous) à Kinshasa/ Gombe ————————————— A Madame Bintou Keita Représentante du secrétaire générale de la MONUSCO, Cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDCongo. à Kinshasa / Gombe —————————— Concerne : sanctions ciblées à l’encontre du M23 (et responsables)au regard des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Madame la Représentante et cheffe de mission, En adoptant le 30 juin dernier par 10 voix pour et 5 abstentions sa résolution 2641 (2022) en application du Chapitre VII de la Charte, le Conseil de Sécurité a reconduit pour une année de plus, soit jusqu’au 1er juillet 2023, son régime d’embargo de fait sur les armes et de sanctions relatives à la République démocratique du Congo. Certes cette décision comporte des allègements sur le régime des notifications, mais toujours est-il que mon pays, au cœur de toutes sortes de convoitises, ne peut toujours pas se doter d’armements de pointe pouvant lui permettre de repousser les menaces permanentes qui pèsent sur ses populations que d’aucuns rêvent de déloger, à coup de machettes ou de canons, de leurs terres fertiles gorgées de minerais pour les occuper en toute impunité. En substance, la résolution 2641 reconduit les dispositions de la résolution 2582 adoptée l’an passé. La seule différence mineure gît dans la suppression de l’obligation de notification prévue par la résolution 1807 de 2008 pour tout envoi d’armes de petit calibre et de matériels connexes à destination de la République Démocratique du Congo. Car jusqu’au 30 juin 2022, toutes sortes d’armes et matériels militaires, y compris non létal, à destination de mon pays était préalablement soumis au régime de notification au Comité de sanction du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour la RDC mis en place depuis 2004 par la résolution 1533. Désormais, aux termes des annexes de la résolution 2641 du 30 juin dernier, les notifications restent de rigueur pour toutes armes d’un calibre allant jusqu’à 15,5 millimètres, des mortiers d’un calibre allant jusqu’à 82 millimètres, des lance-grenades et lance-roquettes d’un calibre allant jusqu’à 107 millimètres et leurs munitions respectives, ainsi que des systèmes portables de défense anti-aérienne et des systèmes de missiles guidés antichars. Toutes armes par ailleurs obsolètes qui ne rentre guère dans le kit de dissuasion susceptible de tenir à distance les envies de prédation de certains de nos voisins autrement mieux équipés , y compris par certains membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. En effet, depuis la fin de la chute du mur de Berlin, mon pays qui est en réalité une puissance atomique en puissance en raison de ses immenses réserves d’uranium à fleur de sol, vit un embargo sur l’armement de pointe adapté à la défense de son intégrité territoriale. Il n’y a donc pas à s’étonner que cette période coïncide avec des incursions de plusieurs armées étrangères au mépris de la souveraineté de notre pays, pourtant membre de l’Organisation des Nations-Unies. Que l’on puisse loger désormais l’État congolais à la même enseigne que des forces négatives qui y pullulent du fait de sa déliquescence programmée en nous refusant l’accès au marché d’armement est la preuve du déni perpétuel de notre souveraineté et de notre droit de disposer de nous-même. En réalité, prétexter que les armes prévues pour la défense du pays par les forces loyalistes pourraient tomber entre les mains des groupes armés est une promotion feutrée de ces derniers qui sont ainsi rassurés de lutter à armes égales avec nos forces de défense et de sécurité. C’est sur cette base que les mouvements terroristes comme le M23 et les ADF/MTN ainsi que d’autres groupes armés continuent à se renforcer et à créer le chaos à l’Est du pays. Après ce topo, il reste que la résolution 2641 “étend par ailleurs les motifs de sanctions applicables –gels des avoirs, interdictions de voyager…- aux personnes et entités désignées par le Comité des sanctions sur la RDC qui ont participé à la production, à la fabrication ou à l’utilisation d’engins explosifs improvisés en RDC, ont commis ou préparé des attaques utilisant de tels engins, les ont commanditées, s’en sont rendues complices, y ont pris part ou les ont appuyées de quelque manière que ce soit”. Sur pied de cette disposition, il est clairement établi que le M23 a non seulement violé cette résolution du conseil des sécurité des Nations-Unies, mais aussi, il remplit toutes les cases des faits compris et répressibles tels que énumérés dans les dispositions de toutes les résolutions successives depuis la résolution 1533 de 2004. Les crimes imputables à cette force négative du M23 ont poussé le Gouvernement de mon pays à les traiter désormais comme une organisation terroriste. Il serait tout à fait logique que les Nations-Unies emboîte le pas à cet étiquetage sous-tendu par des preuves documentées, du reste d’actualité. L’on ne peut plus se permettre de

Ituri : 5 morts et plus de 250 maisons incendiées lors d’un nouveau carnage des ADF à Irumu

Le village Busiyo de la chefferie de Banyari Tchabi, situé à plus de 120 km au Sud de la ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri a été la cible d’une attaque des hommes armés identifiés aux présumés rebelles ougandais de l’allied democratic forces dans la nuit du samedi à dimanche 10 juillet 2022. Le conseil local de la jeunesse de ce coin de l’ituri qui rapporte l’information au reporter de Congopresse.net parle de 5 personnes civiles tuées et plus de 250 maisons parties en fumée et d’autres civils porté disparus. « Vers 21 heures, il ya eu incursion des rebelles ougandais de l’ADF au village Busiyo en chefferie de Banyari tchabi d’où ils ont tué 5 personnes dont 4 enfants et un homme, il ya aussi des blessés d’autres civils sont porté disparus au côté de 250 maisons incendiées », a dit Jacques Bandingama, président de la jeunesse de la place. Information confirmée par le président provincial de la communauté Nyali tchabi regroupe au sein de mutuelle kundana. Faustin Mboma Babanilau qui condamne cette attaque qui intervient pendant que les habitants commencent déjà à regagner leurs villages appellent l’armée et la mutualisation des forces Congolo ougandaise à bien jouer leurs rôles. Notons que cette attaque intervient après celle de Malulu toujours en territoire d’irumu où plus de 280 maisons ont été incendiées.

Retraite Dypro: des résolutions prises avant la clôture ce dimanche

Des propositions républicaines ont été formulées au terme de la deuxième journée de la retraite de la Dynamique Progressiste Révolutionnaire (la DYPRO) le samedi 9 juillet 2022, indique le service de communication de cette plateforme politique. Selon la source, ces résolutions républicaines prises dans la banlieue Est de Kinshasa seront dévoilées à l’opinion nationale et internationale lors de la clôture prévue ce dimanche 10 juillet. Il sied de noter que trois commissions ont résumé la retraite politique de la DYPRO entre autres la Commission Gouvernance Politique; la Commission Élections et la Commission Politique. Un texte synthétique de cette retraite sera dévoilé à la presse en terme de déclaration politique pour la consommation de la presse tant nationale qu’internationale, apprend-t-on.