Lors de la 39e réunion ordinaire du Conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a annoncé une nouvelle baisse du prix du passeport congolais, désormais fixé à 75 dollars américains. Cette décision, saluée par de nombreux observateurs, s’inscrit dans la lignée des réformes sociales entreprises par le gouvernement Suminwa. Cette réduction marque une étape importante après la diminution précédente de 185 à 99 dollars en 2020. Avec cette initiative, le gouvernement vise à alléger le fardeau financier des citoyens et à faciliter l’accès à ce document essentiel. En agissant ainsi, le président Félix Tshisekedi répond à une demande populaire persistante et démontre sa volonté de rendre l’administration plus proche des réalités quotidiennes des Congolais.
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Sommet extraordinaire de Kampala : Kinshasa a plaidé pour la mise en place du programme de production de semences
Le sommet extraordinaire de Kampala, qui a débuté le jeudi 09 janvier 2025 et se poursuit jusqu’à ce samedi 11 janvier, en Ouganda, vise à mobiliser davantage d’investissements dans l’agriculture et à renouveler l’engagement des pays africains à allouer au moins 10 % de leur budget national à ce secteur vital. La République Démocratique du Congo (RDC), représentée par le ministre de l’Agriculture, Grégoire Mutomb, a plaidé lors de la plénière pour l’inclusion d’un programme de production de semences : « Nous demandons ici d’inclure dans le programme la production de semences pour moderniser notre agriculture. La plupart de nos pays n’ont pas de semences de très bonne qualité. Il est temps que nous ayons un programme de production de semences », a-t-il déclaré. Sous la direction de Félix Tshisekedi, la RDC, également représentée par le ministre d’État à l’Agriculture et à la Sécurité alimentaire, a mis en avant les opportunités d’affaires que présente le pays dans ce secteur. Il a souligné la richesse des ressources congolaises et la position géographique stratégique de la RDC, qui lui confère un rôle potentiel de leader en matière de solutions agricoles en Afrique et dans le monde. Ce sommet extraordinaire de l’agriculture en Ouganda a pour objectif d’élaborer des stratégies et des actions pour assurer la sécurité alimentaire en Afrique entre 2026 et 2035. Cette initiative, lancée par l’Union africaine, vise notamment à protéger les agrosystèmes. En RDC, le gouvernement a augmenté de 13 % les ressources allouées à l’agriculture dans le projet de budget 2025. Selon l’Agence Ecofin, la loi de finances de la RDC pour l’exercice 2024 prévoyait un budget de 49 847 milliards de francs congolais (environ 16 milliards de dollars). Ce sommet revêt une importance vitale, alors que plus de 280 millions d’Africains souffrent de la faim, selon l’Union africaine (UA). Divers facteurs, tels que les systèmes agricoles fragilisés par les chocs climatiques, les conflits et une croissance démographique rapide, contribuent à cette crise alimentaire dont la gravité nécessite des solutions urgentes.
RDC – Atelier national sur les aflatoxines : « Amener la sensibilisation au niveau national était crucial et nous sommes rassurés que la population sera protégée», (Lydiane Nabami)
Dans un contexte où la sécurité alimentaire et la santé publique sont des enjeux majeurs, Lydiane Nabami, ambassadrice agricole et coordinatrice de COOPAGEL (Coopérative des Agriculteurs et Éleveurs du Congo), a souligné l’importance d’une mobilisation collective lors de l’atelier national sur les aflatoxines. Organisé par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) dans le cadre du Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL), cet événement s’est tenu les 19 et 20 décembre à l’hôtel Pullman de Kinshasa. « Amener la sensibilisation au niveau national était crucial. Tenir cette activité à Kinshasa, c’est ramener la responsabilité aux décideurs et impliquer toutes les parties prenantes », a déclaré Lydiane Nabami à l’issue de l’atelier. Elle a mis en avant la nécessité d’une approche collaborative impliquant les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les scientifiques ainsi que les services étatiques. L’atelier a également mis en lumière les préoccupations croissantes concernant la contamination par les aflatoxines, un problème de santé publique majeur. Lydiane Nabami a rappelé l’interdiction, en août dernier, des sacs de farine provenant de Zambie contenant de l’aflatoxine, soulignant que ce problème n’est pas nouveau pour les acteurs du secteur agricole congolais. « Chez COOPAGEL, nous avons intégré, depuis 2022, des pratiques de lutte contre les aflatoxines dans nos programmes de production agricole, notamment pour les cultures de maïs et d’arachides », a-t-elle précisé. L’événement a réuni des représentants des ministères de l’Agriculture, de la Santé et du Commerce, ainsi que d’autres acteurs clés du secteur agroalimentaire. Pendant ces deux jours de sensibilisation, une feuille de route a été élaborée pour la mise en œuvre continue du produit Aflasafe RDC01, une technologie essentielle pour lutter contre les aflatoxines. « Ces efforts doivent se poursuivre et toucher tous les acteurs concernés », a insisté Nabami. La clôture de l’atelier a été marquée par un engagement fort des participants en faveur de l’adoption d’Aflasafe RDC01, qui pourrait considérablement améliorer la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo. « Nous repartons avec une note de satisfaction, car nous avons constaté un engagement collectif. Les recommandations formulées nous rassurent sur la protection future de la population », a conclu Lydiane Nabami.
Atelier national sur les aflatoxines en RDC : Les participants partagent leurs impressions sur les recommandations jugées satisfaisantes lors de la clôture
Dans un contexte où la sécurité alimentaire est une préoccupation majeure en République Démocratique du Congo (RDC), l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a organisé un atelier national de sensibilisation sur les aflatoxines et leur contrôle. Cet événement, qui se tient les 19 et 20 décembre à l’hôtel Pullman de Kinshasa, s’inscrit dans le cadre du Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL). Il a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs clés dans la lutte contre ce fléau. L’atelier réunit des représentants des ministères de l’Agriculture, de la Santé et du Commerce, ainsi que des partenaires de développement, des négociants en grains, des groupes d’agriculteurs et des transformateurs. Son objectif principal est de sensibiliser sur les dangers des aflatoxines, ces mycotoxines produites par certaines moisissures, qui ont des conséquences graves sur la santé publique et l’économie. David Ngangu, médecin et participant à l’atelier, a salué l’initiative : « La participation est active. Nous sommes très satisfaits de cette formation. Elle est essentielle pour améliorer les conditions sociales de la population ». Il a également souligné la présence des ministres d’État en charge de l’Agriculture et du Commerce, qui ont apporté leur soutien à cet enjeu capital. Dr. Ngangu a notamment évoqué l’arrêté récent du ministre de l’Agriculture interdisant l’importation de maïs toxique en provenance de Zambie. Selon lui, cette décision vise à protéger la santé publique : « On ne pouvait pas laisser la population dans l’ignorance. Comme le dit un adage : ‘Mon peuple périt par manque de connaissance. C’est pourquoi il est crucial d’informer et de sensibiliser agriculteurs et consommateurs sur les produits à éviter ». Les attentes de cet atelier sont claires : intensifier la sensibilisation de la population pour prévenir les maladies liées à l’utilisation de produits agricoles contaminés. Ngangu a insisté : « Si vous sensibilisez la population, cette maladie n’aura pas d’impact. Certaines maladies graves, comme le cancer, peuvent être liées à la consommation de produits toxiques ». Lors de son allocution au lancement officiel, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutomb, a exprimé son honneur de participer à cette initiative. Il a souligné l’importance de cet atelier pour relever les défis agricoles et alimentaires en RDC : « Je rends hommage au Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire une priorité de son programme de gouvernance ». Cet atelier marque un pas important vers une meilleure régulation du secteur agricole en RDC. En encourageant l’utilisation de produits sains et en promouvant la consommation locale, les participants espèrent contribuer à une amélioration durable de la santé publique et à un développement économique stable dans le pays.
RDC : Le ministre Grégoire Mutshail souligne l’importance de la coopération sino-congolaise pour revitaliser l’agriculture
Lors de l’ouverture d’un séminaire de formation jeudi 19 décembre 2024 au Centre de Démonstration des Techniques Agricoles (CDTA) de DAIPN, le Ministre d’État de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a mis en lumière le rôle crucial de la coopération avec la République Populaire de Chine pour relancer le secteur agricole congolais. L’événement, qui s’est tenu en présence de l’Ambassadeur de Chine en RDC, a été l’occasion pour le ministre d’État d’exprimer sa gratitude et de rappeler les enjeux majeurs auxquels fait face l’agriculture en République Démocratique du Congo. Dans son discours, le ministre a déclaré : « C’est pour moi un honneur de recevoir Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine dans ce beau cadre du Domaine agri-industriel de DAIPN, où est situé le Centre de Démonstration des Techniques Agricoles ». Il a précisé que ce centre a été créé dans le but de transférer des innovations technologiques adaptées et de renforcer les capacités techniques des opérateurs agricoles. L’homme à la cravate verte a évoqué l’histoire agricole du pays, rappelant qu’au cours des années 1960, la RDC figurait parmi les cinq principaux producteurs africains de produits tels que le café, l’huile de palme et le coton. Toutefois, il a déploré que le secteur ait connu un déclin après l’indépendance, malgré les efforts des autorités successives. Le ministre d’État a salué les initiatives du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui ont permis d’établir un partenariat stratégique avec la Chine dans plusieurs domaines, y compris l’agriculture. « Grâce aux efforts diplomatiques du Président Tshisekedi, la RDC et la Chine ont engagé une coopération qui se renforce chaque jour », a-t-il déclaré. L’arrivée des experts chinois de la société Hunan Linsh Agricultural Service en mai 2024 a été mise en avant comme un tournant décisif dans la mise en œuvre des techniques agricoles modernes. Ces experts sont là pour soutenir la vulgarisation des cultures pluviales et renforcer l’assistance technique aux agriculteurs congolais. « Le secteur agricole et rural constitue la base de notre économie et représente la principale source de revenus pour une grande partie de la population », a souligné Grégoire Mutomb. Il a également mentionné les défis socio-économiques auxquels le pays est confronté, notamment l’instabilité monétaire et la baisse de la production. Le projet de coopération sino-congolaise vise à appuyer les acteurs des chaînes de valeur agricoles, notamment dans la production du manioc, du maïs, du riz et des légumes. « L’objectif est de lutter contre la pauvreté et de créer des richesses », a-t-il ajouté. Le ministre d’État a également précisé que cette coopération s’inscrit dans une vision plus large portée par le Forum de coopération Chine-Afrique, qui aspire à éradiquer la faim par l’agriculture et à promouvoir un développement durable.
RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail lance un atelier national sur les aflatoxines pour renforcer la sécurité alimentaire
Le ministre d’État de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a officiellement lancé, ce jeudi 19 décembre, un atelier national de sensibilisation sur les aflatoxines, marquant une étape importante dans la lutte contre cette menace pour l’agriculture congolaise. Cet événement, qui se déroule à l’hôtel Pullman de Kinshasa, est organisé par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) dans le cadre du Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL). Dans son allocution, le ministre d’État Grégoire Mutomb a exprimé son honneur de participer à cette initiative, soulignant l’importance de cet atelier dans la lutte contre les défis mondiaux liés à l’agriculture et à la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo (RDC). « Je rends hommage au Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire une priorité absolue de son programme de gouvernance », a-t-il déclaré. Le ministre d’État a également salué le rôle déterminant de la Première Ministre, Madame Judith Suminwa, dans la mise en œuvre des politiques agricoles du gouvernement, qui visent à faire de la RDC un grenier pour le continent africain. Il a remercié la Banque Mondiale pour son soutien continu au développement agricole, affirmant que cet appui, combiné à l’expertise de l’IITA et à celle d’autres partenaires techniques et financiers, constitue un levier essentiel pour transformer les défis agricoles en opportunités de croissance durable. Les aflatoxines, des toxines naturelles produites par des champignons, représentent un défi majeur pour l’agriculture congolaise. Elles contaminent des cultures essentielles telles que le maïs, l’arachide et le manioc, menaçant ainsi la santé publique et réduisant les rendements agricoles, a fait savoir le ministre Grégoire Mutomb. « L’ampleur de cette problématique est alarmante », a averti l’homme à la cravate verte, soulignant les taux élevés de contamination observés dans plusieurs provinces du pays. Cependant, une lueur d’espoir se profile à l’horizon avec le développement d’Aflasafe RDC01, une technologie biologique mise au point par l’IITA. Ce produit permettrait de réduire la contamination par les aflatoxines de plus de 80 %. « Aflasafe RDC01 est adapté aux conditions locales, efficace, rentable et respectueux de l’environnement », a précisé Gregoire Mutshail Mutomb. De plus, ce produit a été homologué en RDC et est prêt pour une adoption à grande échelle. L’installation d’un laboratoire et d’une usine de production à Kalambo, dans le Sud-Kivu, avec une capacité de production de 5 tonnes par jour, représente une avancée décisive pour la diffusion de ce produit essentiel, a ajouté l’homme à la cravate verte. Cet atelier national sur les aflatoxines s’inscrit dans une démarche proactive visant à sensibiliser les acteurs du secteur agricole aux dangers que représentent ces toxines ainsi qu’aux solutions innovantes disponibles. Les 19 et 20 décembre 2024 seront donc des journées décisives pour l’avenir de l’agriculture en RDC, avec l’espoir d’une agriculture plus sûre et durable pour tous. Cet événement a réunit les principaux acteurs impliqués dans la lutte contre les aflatoxines, notamment le ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, des représentants des ministères de l’Agriculture, et de la Santé, ainsi que des partenaires de développement, des négociants en grains, des groupes d’agriculteurs, des transformateurs et des fabricants d’aliments pour animaux. L’objectif principal de cet atelier est de sensibiliser les parties prenantes aux dangers des aflatoxines pour la santé publique et l’économie.
Atelier national de sensibilisation sur les Aflatoxines : Vers une lutte efficace grâce à Aflasafe RDC01
Dans le cadre du Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL), l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) organise, les 19 et 20 décembre 2024 à l’hôtel Pullman de Kinshasa, un atelier national de sensibilisation et d’information sur les aflatoxines et leur contrôle grâce à l’utilisation d’Aflasafe RDC01. Cet événement réunira les principaux acteurs impliqués dans la lutte contre les aflatoxines, notamment des représentants des ministères de l’Agriculture, de la Santé et du Commerce, ainsi que des partenaires de développement, des négociants en grains, des groupes d’agriculteurs, des transformateurs et des fabricants d’aliments pour animaux. L’objectif principal de cet atelier est de sensibiliser les parties prenantes aux dangers que représentent les aflatoxines pour la santé publique et l’économie. Les participants auront l’opportunité d’apprendre les méthodes de contrôle des aflatoxines, avec un accent particulier sur l’utilisation d’Aflasafe RDC01, un produit innovant développé dans le cadre du projet PICAGL. Des sessions de partage d’expériences seront également organisées, au cours desquelles l’équipe Aflasafe de l’IITA et des acteurs du secteur privé d’autres pays, comme le Nigeria, le Sénégal et le Kenya, présenteront leurs modèles de gestion et leurs approches de commercialisation. Les aflatoxines, produites par certains champignons, constituent une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo (RDC). Avec une production brute de maïs estimée à 2,4 millions de tonnes pour la campagne agricole 2017/2018, la RDC fait face à un défi majeur : 42 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance, souvent lié à l’exposition aux aflatoxines. Bien qu’aucune réglementation spécifique sur les mycotoxines ne soit encore en place dans le pays, la contamination des cultures par ces toxines reste un problème répandu, aggravé par des conditions climatiques favorables à la prolifération des champignons. Dans le cadre de l’Agenda de la Transformation Agricole de la République Démocratique du Congo (ATA-RDC), initié par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la sécurité alimentaire est perçue comme une priorité nationale. Les aflatoxines constituent une préoccupation majeure en raison de leurs effets aigus et chroniques sur la santé humaine et animale. À des doses élevées, elles peuvent entraîner des maladies graves, affecter la nutrition et l’immunité, voire provoquer des cancers. Elles sont également responsables de troubles du développement chez les jeunes enfants, une situation particulièrement alarmante. Dans le cadre du PICAGL, l’IITA, en collaboration avec le Service de Recherche Agricole du Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA-ARS) et des partenaires nationaux tels que l’Institut National pour l’Étude et la Recherche Agronomique (INERA), a développé Aflasafe RDC01. Ce produit, un mélange de souches atoxigènes d’Aspergillus flavus, a été conçu pour remplacer les souches toxigènes présentes dans le sol et sur les cultures. L’intégration de ce produit dans les pratiques agricoles permet une réduction significative de la contamination par les aflatoxines. Son adoption à grande échelle en RDC permettra aux agriculteurs de produire des cultures conformes aux normes en matière d’aflatoxines, réduisant ainsi le risque d’exposition aux toxines alimentaires. Cela contribuera également à l’amélioration des revenus et à la création d’opportunités commerciales pour les agriculteurs congolais. Dans ce cadre, des formations seront dispensées aux agriculteurs et aux autres parties prenantes sur les pratiques de pré- et post-récolte pour limiter la concentration d’aflatoxines dans les cultures. Ces formations incluront des modules de sensibilisation, des bonnes pratiques agricoles, l’utilisation d’Aflasafe RDC01, ainsi que des techniques de surveillance, de séchage, de tri, de stockage (notamment l’utilisation de sacs PICS), de transport, de tests et de transformation.
Plainte contre Apple : La justice congolaise accuse l’entreprise américaine de financer la guerre en RDC avec le soutien des Rwandais
Le gouvernement congolais a confirmé, ce mardi, le dépôt de deux plaintes contre Apple en France et en Belgique pour l’exploitation illicite de minerais en République Démocratique du Congo. Selon les autorités congolaises, Apple utiliserait ces minerais pour la production de ses appareils électroniques. Dans un communiqué publié ce mercredi 18 décembre 2024, le ministère congolais de la Justice a validé ces deux plaintes. Dans le même document, la justice congolaise a annoncé son intention de mettre fin à l’exploitation de cette industrie. Le gouvernement accuse Apple de financer les conflits armés dans l’Est de la RDC pour garantir l’approvisionnement en matières premières essentielles à ses produits, tout en affirmant que cette exploitation serait orchestrée avec la complicité des autorités rwandaises. « La RDC attend de la justice saisie qu’elle agisse en toute responsabilité pour mettre un terme à cette industrie qui alimente la guerre. Nous exigeons justice pour les victimes des tueries et des pillages perpétrés dans l’Est du pays par des groupes armés terroristes et leurs commanditaires rwandais », peut-on lire dans cette note. Cette démarche judiciaire découle de plusieurs mois d’efforts. La RDC avait dans un premier temps initié des discussions avec Apple, l’entreprise multinationale américaine connue pour la création et la commercialisation de produits électroniques, d’ordinateurs personnels et de logiciels. Lors d’un briefing tenu le mardi 17 décembre 2024, le ministre congolais de la Communication, Patrick Muyaya, a confirmé officiellement les plaintes contre Apple. Apple, géant de la technologie, est notamment connu pour son produit phare, l’iPhone, une gamme de smartphones fonctionnant sous le système d’exploitation iOS, également développé par la marque. Steve Jobs avait dévoilé le premier modèle, l’iPhone 2G, le 9 janvier 2007. Chaque iPhone nécessite environ 31,1 grammes d’aluminium, 19,9 grammes de carbone, 18,7 grammes d’oxygène et 18,6 grammes de fer pour sa fabrication, en plus de plusieurs autres éléments. Parmi ces matériaux essentiels, on retrouve le cobalt, un minerai extrait en grande partie du sous-sol congolais. L’État congolais affirme avoir trouvé des preuves solides démontrant que des minerais extraits illégalement en RDC sont utilisés dans la fabrication des produits Apple, renforçant ainsi les conflits armés et les souffrances des populations locales.
Paludisme : L’OMS alerte sur une hausse inquiétante des cas en 2024
Le récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle une augmentation alarmante des cas de paludisme en 2024, marquant une aggravation continue de la situation depuis cinq ans. Armand Le Menach, membre du Programme mondial de lutte contre le paludisme, a analysé cette tendance inquiétante lors du journal de TV5 Monde Afrique, mardi 17 décembre. Selon Armand Le Menach, plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence, parmi lesquels : 1. Une couverture sanitaire insuffisante L’accès limité aux médicaments antipaludiques et aux moustiquaires imprégnées empêche une protection efficace des populations à risque. 2. L’impact du changement climatique L’augmentation des températures et des précipitations favorise la prolifération des moustiques vecteurs, rendant les efforts de prévention plus complexes. 3. Les zones de conflits armés La destruction des infrastructures de santé et l’extrême vulnérabilité des populations dans ces régions freinent considérablement la lutte contre le paludisme. Le rapport met particulièrement en lumière la situation en Afrique, où 95 % des décès liés au paludisme ont été enregistrés en 2024, soulignant la nécessité d’interventions ciblées. Face à cette crise, l’OMS appelle à une mobilisation accrue pour renforcer l’accès aux soins, améliorer les systèmes de santé et développer des stratégies adaptées à l’évolution climatique.
RDC – Discours sur l’État de la Nation : Félix Tshisekedi met l’accent sur l’agriculture comme pilier de la diversification économique
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a réaffirmé son engagement à faire de l’agriculture un levier central pour diversifier l’économie nationale. Dans un contexte marqué par la dépendance aux ressources naturelles, il a présenté des initiatives concrètes pour revitaliser ce secteur stratégique. « Pour la première fois, dans la Loi de finances 2025 que je vais promulguer dans quelques jours, les crédits alloués à l’agriculture dépassent 11 % du budget national, bien au-delà de l’objectif fixé par les accords de Maputo », a déclaré le Chef de l’État. Ce dépassement des standards internationaux marque un tournant décisif pour un secteur longtemps marginalisé dans les politiques publiques. Le Président a également mis en avant le Programme de Transformation de l’Agriculture (PTA-RDC), lancé en octobre 2024 en partenariat avec la Banque Africaine de Développement. Doté d’un financement de 6,6 milliards de dollars sur dix ans, ce programme ambitieux vise à moderniser les pratiques agricoles et à accroître la productivité. « Ce programme constitue une réponse directe aux défis de notre agriculture et un pas vers l’autosuffisance alimentaire », a-t-il précisé. Le gouvernement espère que ces investissements stratégiques dans le secteur agricole permettront non seulement de renforcer la sécurité alimentaire, mais également de créer des emplois et de dynamiser le développement rural. Dans un pays où l’agriculture emploie une grande partie de la population, cette stratégie offre une opportunité de transformation sociale et économique. Félix Tshisekedi a également abordé les enjeux environnementaux associés à la modernisation de l’agriculture. Il a appelé à l’adoption de pratiques durables pour préserver les ressources naturelles, tout en s’adaptant aux effets des changements climatiques. « Notre agriculture doit être résiliente face aux défis climatiques et répondre efficacement aux besoins alimentaires d’une population en pleine croissance », a-t-il insisté. Cet engagement renouvelé envers l’agriculture pourrait marquer un nouveau chapitre dans l’histoire économique de la RDC, en réduisant sa dépendance aux ressources extractives tout en stimulant la croissance inclusive.