Développement en RDC: « qu’on ne se trompe pas par la guerre, celle-ci est une urgence mais n’est pas la racine du problème », prophète Joël Francis
par David Ekutshu

Sur la chaire de son église « Porte des cieux » de Kinshasa. Le prophète congolais Joël Francis a dénoncé la mauvaise gouvernance, le népotisme, l’impunité, la corruption… établirent par les acteurs politiques au pouvoir, qui sont d’après lui, » la racine du problème qui met en cause le développement en RDC, en-dehors même de la situation sécuritaire en cours dans la partie l’Est du pays, qui fait de milliers de morts, de personnes déplacées suite aux violences et qui provoque la crise humanitaire.
« Acteurs politique de l’opposition, quand l’appel vient, répondez. Acteurs politique au pouvoir, pardon, pensez à nous ! parce que c’est vous qui vivez bien (…) c’ eux qui mangent, qui voyagent et maintenant là, leurs enfants sont en Europe. On ne demande pas beaucoup, les congolais ; est un peuple déjà joyeux, on aime vivre, donnez nous à manger, la sécurité… demandez le salaire d’un Docteur, vous êtes méchants ! Si la guerre s’arrête à l’Est, est-ce que le Congo va se développer ? qu’on ne se trompe pas par la guerre, la guerre est une urgence mais n’est pas la racine du problème », a déclaré Joël Francis, devant le milliers de fidèles de son ministère.
La hausse du ton en plein culte
En effet, le prophète Joël Francis a ténu ces propos le dimanche 23 février dernier, lors de la clôture de sa campagne évangélique annuelle, dénommée « Hannukah ». Avec le thème de l’année 2025, « Cinq clés pour devenir plus puissant que…» ( Partie 2). Dans cette thématique que Joël Francis a tiré son enseignement aux manœuvres des gouvernants congolais en parallèle à la détermination du Japon pour un développement en perspective, en établissant un nouveau standing strict, après sa défaite lors de la Seconde Guerre mondiale dû d’une bombe atomique par un avion américain sur les villes japonaises de Hiroshima, le 6 août 1945, puis d’une autre sur Nagasaki. « après une crise, on doit devenir intelligent », martèle l’époux de Simiane Brahy.