
À Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, les phénomènes d’enlèvement et de criminalité connaissent une montée alarmante, malgré les efforts des autorités pour appliquer des sanctions strictes aux contrevenants.
Il y a près de deux semaines, une étudiante, accompagnée de ses amies lors d’une excursion, a été victime d’un enlèvement. Des congolais, en collaboration avec des expatriés, sembleraient être impliqués dans ces activités criminelles, bien que leurs motivations restent floues. Heureusement, grâce à leur courage et sang-froid, les jeunes femmes ont pu être secourues.
Par ailleurs, plusieurs professionnels des médias, à Kinshasa comme dans d’autres villes du pays, ont également été ciblés par ces criminels. C’est le cas du journaliste Patrick Adonis, de Lubumbashi, qui a récemment succombé à ses blessures après avoir été attaqué par des kulunas. On se souvient également du meurtre de la journaliste Jemimah Diane Mogwo, de la Radio Télévision Nationale Congolaise, en novembre 2024, qui après avoir présenté le journal télévisé, avait emprunté une moto-taxi avant d’être attaquée par des kulunas sur l’avenue de la Libération, à Gombe.
Récemment, plusieurs journalistes de la chaîne de télévision Mishapi Voice ont été victimes d’une attaque menée par des hommes armés non identifiés. Parmi eux figuraient le rédacteur en chef, David Mbashi, ainsi que plusieurs autres collaborateurs, dont certains restent introuvables depuis l’attaque du 5 février.
Un autre incident marquant s’est produit à Kasa-Vubu, où des criminels ont dérobé 15 000 dollars américains à un cambiste. Enfin, un supermarché de la municipalité de Matete, à Kinshasa, a également été pris d’assaut par des individus malintentionnés.
Ces incidents témoignent de l’escalade inquiétante de la violence à Kinshasa, semant la panique, la désolation et l’incertitude parmi les citoyens. Face à cette situation, il devient impératif que les autorités renforcent les mesures de sécurité à travers la ville et le pays, afin de protéger la population et de prévenir toute nouvelle vague de criminalité.