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«Il est temps de privilégier les intérêts de la patrie », (Tribune)

Le changement dans notre pays est avant tout le fruit de l’apport de tout un chacun, aujourd’hui si Fatshi échoue, ce sera l’échec de tous les partis politiques qui oublient leurs responsabilités de reflechir aux problèmes de la patrie. En outre, cet échec sera aussi endossé par la population qui brille par une incapacité criante de son élite intellectuelle à repenser et réfonder le Congo.

L’énergie que procurent les attentes de la population résonne dans la tête de chaque personne ayant une parcelle d’autorité sur ses concitoyens, il suffit de l’exploiter à bon escient pour le bien être commun. A l’heure où nous sommes, il est impérieux que chacun de nous se questionne sérieusement sur son apport à l’édification de notre chère patrie. Ce sera le sacrifice à consentir pour se départir des penchants égoïstes qui ont retardé le développement du pays.

Les politiques ont pour vocation de construire le pays en mettant en place une fondation solide, en servant une cause qui est plus noble que nous, laquelle consiste à répondre aux besoins essentiels de la population ainsi qu’à préserver l’intégrité du territoire national. En simples mots ça s’appelle l’amour patriotique

Il est anormal de constater que les tueries qui se perpétuent à l’Est du pays soient commanditées par certains de nos compatriotes de conivance avec des forces négatives étrangères.

Avec toute la crème d’intellectuels dont regorgent le pays, la solution aux problèmes du Congo serait facile à trouver. Il se pose dès lors, à la conscience d’universités, des intellectuels criminologues, docteurs en droit, en géosciences, en psychologie, en économie, en informatique la question sempiternelle de par où commencer pour sortir le pays du gouffre.

Il est vrai que les opposants cherchent à conquérir et exercer le pouvoir, et ceux qui détiennent le pouvoir cherchent à le conserver le plus longtemps possible, mais au-delà de nos clivages politiques, nos sentiments tribaux, nos conflits électoraux il est temps de nous surpasser en les mettant de côté pour un Congo fort où il fera beau vivre pour la génération actuelle et pour les générations futures.

Je m’adresse enfin à ceux-là qui soutiennent le chef de l’État avec émotion et à ceux qui s’ opposent à sa personne avec haine tribale de pouvoir arrêter pour changer la trajectoire qui mènera le Congo vers l’unité, la paix et la concorde.

 

Christian Mbelu, président fédéral APC/Haut Katanga

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