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Affaire Bakatakatanga: la délégation officielle de Gilbert Kankonde à Lubumbashi n’était pas composée de 80 personnes

Le chef de l’État, FélixTshisekidi a dépêché le samedi 04 avril 2020 une délégation conduite par le vice-prémier ministre et ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde pour mener des enquêtes sur le dossier Bakatakatanga et la situation d’insécurité récurrente observée depuis un temps dans les villes de la province du Haut-Katanga.

Cependant, quelques heures avant l’atterrissage de la délégation à Lubumbashi, une liste de 80 personnes a circulé dans les réseaux sociaux et relayée par certains médias comme quoi; la délégation qui accompagnait le ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde était composée de 80 personnes et toutes prises en charge de le gouvernement congolais. Ceci a suscité des critiques au sein de l’opinion et certains ont qualifié d’exorbitant le nombre des membres de la délégation composée des officiers militaires, députés nationaux et autres responsables politico-adminstratives.
En réalité, la liste des 80 personnes était juste le manifeste qui donnait place à bord de l’avion. Ce qui ramène à croire que toutes les 80 personnes n’étaient pas de la délégation.

<<Le manifeste était de 80 personnes, il permettait de prendre place à bord de l’avion, mais ça ne fait pas d’office un ordre de mission. Et tout ceux qui étaient dans l’avion ne faisaient pas partie de la mission. Sur la liste on pouvait retrouver les noms de certains députés nationaux qui ont profité du vol pour rentrer à Lubumbashi et retrouver leurs familles étant donné qu’il y a suspension des vols réguliers entre Kinshasa et d’autres coins du pays suite à la pandémie du Coronavirus. Sur le manifeste de 80 personnes, il y avait également des responsables provinciaux du Haut-Katanga qui étaient en mission de service à Kinshasa, et ils ont également profité du vol pour rentrer à Lubumbashi>>, renseigne une source proche du dossier.

Toutes fois, certains députés nationaux du Haut-Katanga ont été associés au dossier mais ne figurent pas dans liste de la délégation officielle et n’ont pas été prises en charge par le gouvernement congolais.

Rappelons que le président Félix Tshisekidi a donné ordre de l’arrestation de Gédéon Kyungu ancien chef rebelle de la milice Bakatakatanga après les attaques simultanées enregistrées le samedi 28 mars 2020 dans plusieurs villes du Haut-Katanga, particulièrement à Lubumbashi, Kasumbalesa et Likasi.

 

La Rédaction

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