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Sanctions contre l’invasion du Rwanda en RDC : Olivier Kasanda en contrepartie, envisage la « mobilisation nationale » et le renfort à l’armée congolaise pour reconquérir les zones occupées

par Nathan Kumba

Le député national Olivier Kasanda Katuala a donné son opinion sur la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), d’où les rebelles du M23 et son allié, l’armée rwandaise s’emparent la région de Kivu. Pour ce membre de l’Union sacrée, la plateforme politique du pouvoir en place, la reconquête des territoires congolais aux mains de la Milice et son allié, Kigali, ne doit intervenir uniquement par la pression internationale. Il envisage une « mobilisation interne », accentue sur le renforcement équitable de les forces armées de la RDC.

« la libération de nos territoires ne peut pas être laissée à la seule pression extérieure », a déclaré cet élu de Lukunga. Il appelle à un renforcement des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et à une collaboration accrue avec les groupes de résistance locale, en augmentant le budget militaire et en modernisant les équipements.

Ce député congolais se montre particulièrement critique envers les leaders du M-23, dirigé par les congolais, et leur soutien rwandais, qu’il accuse de graves violations des droits humains dans les zones occupées. Olivier souligne notamment qu’une « mobilisation interne » est essentielle pour restaurer la souveraineté nationale, complétée par une pression extérieure.

Sur la scène internationale, la dégradation de la guerre a conduit à plusieurs mesures : le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a autorisé une mission de vérification des faits, et le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution exigeant le retrait des troupes rwandaises. L’Union européenne également plaide pour des sanctions plus strictes contre le pays de Paul kagame, tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des mesures économiques et diplomatiques. La Cour pénale internationale a aussi de son côté annoncé l’accélération des poursuites pour « crimes de guerre ».

À l’ampleur du conflit qui fait de milliers de morts, de déplacements massifs de personnes suite violences et la catastrophe humanitaire dans cette partie du Congo, Olivier Kasanda appelle à une action combinée, où l’engagement militaire national et la pression internationale travaillent de concert pour restaurer la paix et la stabilité en RDC.

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