Les travaux des états généraux de la justice congolaise ont ouvert le débat mercredi 6 et iront jusqu’au 13 novembre 2024. Ces assises qui se déroulent à Kinshasa, se poursuivent sous les thèmes : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
Cette problématique réunit plusieurs acteurs politiques, économiques, judiciaires, pastoraux, culturels, et autres de la RDC. Ce lundi 11 du mois, le chantre et pasteur congolais, Moïse Mbiye, a pris la parole en qualité d’artiste pour demander l’implication de l’État congolais pour prôner les valeurs des artistes dès leur vivant.
» Lorsqu’un artiste commet une erreur (…) on va faire des choses pour qu’il soit d’abord humilié avant d’être corriger par la loi. Je ne suis pas là pour demander un traitement des valeurs mais lorsqu’un artiste fait des bonnes choses, qu’est-ce que vous nous faites… Nous avons dans ce pays, un monument qui reconnaît des artistes, Ça s’appelle place des artistes, mais à une seule condition, il faut mourir » a t-il déploré.
Un forum sur la justice qui évalue les interventions de toutes les parties prenantes. » Qu’est-ce que l’État fait » le mot de Moïse Mbiye, dénonça le népotisme des hommes politiques congolais qui utilisent les artistes comme un support médiatique, juste pour se faire connaître.
Le chanteur de 43 ans, reconnaît au moins ses recettes des droits d’auteur auprès de la société congolaise à cette mission (SOCODA), mais cet artiste et auteur de six albums, a profité à l’occasion pour demander aux autorités d’épandre cette initiative que ça soit ainsi au bénéfice d’autres personnes dans ce secteur qui est mis en question en République Démocratique du Congo.
Cette session lancée sous le mandat de Félix Tshisekedi, vise à faire un diagnostic de la justice congolaise, à proposer des solutions et des réformes pour redresser cet appareil longtemps mouillé aux critiques.