Les états généraux de la justice en République Démocratique du Congo se sont tenus du 6 au 12 novembre 2024. Ces assises ont été portées sous le thème « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade? Quelle thérapie pour la guérir ? »
À la clôture de ces ateliers, le collectif des quatre principaux syndicats des magistrats de la République Démocratique du Congo, notamment : JUSI, SYNAMAC, SYMCO et aaSYNCHREMAC, a déposé ce vendredi 22 novembre au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe, une plainte contre les rédacteurs du rapport final de ces états généraux de la justice, clôturés le samedi dernier par le Chef de l’État.
Ces magistrats accusent les rédacteurs du rapport de ces assises d’avoir falsifié les résolutions des ateliers endossées par la plénière.
L’une des actions à mener dans les jours qui suivent la clôture des travaux des états généraux de la Justice va consister à ce que le ministre de ce secteur signe un arrêté d’accompagnement de ces réformes par la mise en place formelle d’un comité chargé de suivi qui a été déjà adopté.
Il s’agira par la suite d’identifier les actions prioritaires de la politique nationale de réforme de la justice à mettre en œuvre avant 2026.
A cela s’ajoute l’élaboration d’un nouveau plan d’actions prioritaires aligné sur les recommandations des états généraux, selon le rapport général des travaux. Mais aussi la planification et financement pour la pérennité des réformes.
Les participants à ces travaux recommandent de renforcer le comité technique de suivi pour garantir ainsi la planification et le suivi rigoureux des réformes sur les 10 prochaines années.
Les états généraux de la justice ont adopté 359 résolutions issues des travaux de 10 jours de diagnostic et de recherche d’une thérapie pour guérir la justice congolaise de sa maladie.
En 2015, d’autres réflexions de ce genre avaient abouti à l’adoption de 350 résolutions dont le taux d’exécution était très faible.
