
L’opposant Martin Fayulu déterminé dans sa quête des élections libres et transparentes, sollicite “auprès de l’Union Africaine de s’investir pour mettre en place un cadre de discussions entre les parties prenantes afin d’adopter des réformes électorales consensuelles et créer un environnement véritablement propice à la tenue des élections libres, justes, impartiales et apaisées en 2023”.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 a fait cet appel dans une correspondance à l’occasion du 35e sommet de l’UA, le 05 février 2022 dernier.
Dans cette correspondance, Martin Fayulu a évoqué, en effet, “quelques situations alarmantes” qui sévissent actuellement en RDC pour expliquer les raisons de sa demande faite à l’Union Africaine espérant que celle-ci “usera de son influence morale et son rôle politique pour agir en conséquence afin de contribuer à assurer la paix, la stabilité et le développement démocratique en RDC”.
Il s’agit notamment de “l’instauration d’un système dictatorial en violation de la constitution, et de l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire ; la détermination de M. Tshisekedi à contrôler les deux principales institutions concernées par le processus électoral en RDC, à savoir la CENI et la Cour Constitutionnelle; la proclamation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, sans planification ni programme, et ses multiples prorogations, en violation de la Constitution (…)”, a-t-il écrit.
Martin Fayulu a par ailleurs souligné que “mon engagement en faveur du consessus et de la démocratie est inébranlable. J’ai confiance et j’espère que le vôtre l’est aussi”.