A l’occasion de la Journée internationale des femmes, célébrée chaque année, la République Démocratique du Congo se joint à la thématique mondiale définie par ONU Femme. Cette année, le pays a choisi comme slogan « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC ».
Lors d’une apparition sur l’émission « Réalité Plus » diffusée sur Le Peuple d’Abord TV, Magdallah Kasonga, coordinatrice internationale des enfants issus de familles militaires, policières ou gendarmes dans les pays francophones, a souligné le rôle crucial que joue la femme au sein de la société congolaise. Selon elle, la femme est un véritable canal de paix.
Engagée dans son combat pour soutenir les jeunes filles issues de sa communauté qui sont souvent marginalisées, Magdallah Kasonga met en lumière l’importance d’autonomiser ces jeunes femmes afin qu’elles puissent pleinement s’épanouir dans leur vie professionnelle et personnelle.
La contribution et le leadership des femmes telles que Magdallah Kasonga sont essentiels pour promouvoir l’égalité des sexes et construire une société plus juste et inclusive en République Démocratique du Congo.
«Le but de notre lutte est de bosser les jeunes filles qui sont beaucoup plus utilisées, sans pour autant tenir compte que les jeunes filles de militaires et policiers sont plus intelligentes et elles peuvent apporter un plus dans la société congolaise. Dans notre secteur, il y a beaucoup d’ entrepreneuses , malheureusement les moyens financiers font défaut », a révélé Magdallah kasonga.
Selon la coordonatrice internationale de forum des enfants des militaires , policiers ou gendarmes dans l’espace francophone, la femme est éducatrice, la femme donne le sens, la femme construit …
« Dans la femme il y a plusieurs resources , quand une femme est à l’aise , elle produit beaucoup de choses , pour moi la femme, c’est un canal de paix , tout comme aussi de destruction. Si une femme peut détruire , donc une femme peut aussi construire, la femme peut apporté la paix là où l y a la guerre, il suffit juste de la mettre à l’aise », a-t-elle ajouté.
