Après l’attaque de la résidence de l’ancien Président congolais Joseph Kabila Kabange, la police nationale congolaise a effectué une descente dans la commune de Ngaliema, avec objectif d’interpeller les auteurs de ces attaques.
Arrivé au quartier Museyi ( Gramalic ), la police a fait une découverte surprenante des armes blanches, un drone et une zone de détention illégale. « Anti balle », c’est le nom du chef de cette organisation ( Force du progrès, structure proche de l’UDPS Tshisekedi, parti au pouvoir Ndlr. ).
La police a interpellé 137 personnes présentes sur le site, dont 15 femmes et 5 bébés qui sont protégés et 5 personnes illégalement détenus dans cette parcelle utilisé comme QG de cette milice.
Ayant supervisé cette opération, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a communiqué à la presse que c’est suite aux incidents survenus hier autour de GLM, que cette opération est menée.
« L’événement d’hier était comme une goutte d’eau qui a fait déborder la vase. Le déguerpissement cavalier et le raid effectué à la résidence de l’ancien Président Joseph Kabila, ont fait que nous puissions appréhender quelques un en flagrance”, a déclaré le chef de la police de la ville de Kinshasa.
Des témoignages sur place font état d’une substitution à l’autorité de l’état. Les habitants de ce quartier accusent les membres de cette milice, d’être à la base de l’insécurité dans cette zone.
» Ils tapaient même les policiers. Lorsque vous entrez en collision avec eux, ils vous arrêtent et vous gardent illégalement dans leurs cachots », rapportent des témoins sur place.