En République Démocratique du Congo, la problématique de l’assainissement de l’environnement est abordée mais qui, malheureusement paraît difficile à résoudre. Des milliers des personnes vivent dans un environnement non assaini causant plusieurs maladies et la conséquence c’est la perte en vie humaine.
C’est pour cette raison que l’ONG « Agir pour Un Congo Assaini » a été lancée samedi 01 Février. Cette structure vient résoudre le problème lié à l’assainissement en commençant par la ville de Kinshasa pour ensuite s’occuper des provinces de la RDC qui ont le même problème.
Lancé par son coordonnateur, le professeur Jean-Claude Matumweni, cette organisation non gouvernementale commence tout au début à s’occuper de la construction et l’entretien des toilettes. Car plusieurs personnes meurent tous les jours à cause de l’absence des bonnes toilettes et qui majoritairement sont exposées à un environnement non assaini.
Selon lui, grâce à l’ONG ACAS, la population aura désormais la possibilité d’avoir des bonnes toilettes afin d’éviter certaines maladies que beaucoup de gens ignorent.
En 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donnés des statistiques sur les toilettes dans le monde. Il s’agit de :
– 4,2 milliards de personnes (60% de la population mondiale) n’ont pas de toilettes à domicile ou disposent de toilettes ne permettant pas une gestion hygiénique des excréments ;
– 673 millions de personnes pratiquent la défécation en plein air ;
– 1/3 des écoles dans le monde n’ont pas de toilettes, ce qui rend difficile la situation des filles en période de menstruation ;
– 900 millions d’écoliers ne disposent pas d’installations pour le lavage des mains ;
– 1,8 milliards de personnes boivent de l’eau potable non améliorée, donc sans protection contre la contamination.
À Kinshasa, des programmes sur l’assainissement existent déjà notamment «Kin-bopeto » lancé par le gouverneur Gentiny Ngobila pour assainir la ville. Cette nouvelle ONG veut également apporter sa contribution pour lutter contre l’insalubrité dans cette ville longtemps qui a perdu son surnom de « Kin la belle », l’actuel « Kin-bosoto » selon les kinois.
Un appel est lancé aux autorités du pays afin d’accompagner cette structure qui vise principalement l’intérêt majeur de la population congolaise à vivre dans un environnement sain.
Dieumerci Matondo