Aujourd’hui, la transhumance semble devenir une vertu dans le sillage politique congolais. Parmi les derniers à reconnaître son adhésion à l’Union Sacrée pour la Nation, le député national Lambert Mende dit n’avoir rien quitté, mais continue de « revendiquer des passerelles entre le président de la République et le FCC ».
Invité du Magazine face à face de Top Congo fm ce jeudi 14 janvier, l’élu de Lodja dresse son constat sur le renversement de la table par le président.
Après avoir clairement expliqué son choix au FCC, le CCU n’a noté aucune réaction de l’Autorite morale, et donc il fallait s’assumer comme regroupement politique.
A propos de la libre expression au sein du FCC, le natif de Sankuru a avoué que son parti n’est pas constitué des mineurs, ni des aphones.
Au niveau du FCC, il relève que la coordination est remise en cause à l’interne, à telle enseigne que l’ Autorité morale a senti la nécessité d’instituer une Commission de crise qui a pris en charge le fonctionnement du FCC.
5 propositions ont été portées sur la table, dont celle de coaliser au niveau de l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’Union sacrée..
L’ancien ministre des médias a martelé qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le FCC, qui est une plateforme électorale, et l’Union sacrée.
Pour Lambert Mende, le FCC n’a jamais refusé l’idée d’élargir la majorité gouvernementale.
Il regrette cependant la distance que même l’Autorité morale a prise, en s’abstenant de gérer directement le FCC, ce qui a généré des déboires.
Il a balayé tout débat autour de la candidature de 2023, qui seraient à la base des conflits entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.