Le président du parti Politique Unité des Valeurs, maître Michel Okongo a, au cours d’une conférence de presse ce mardi 04 Février, rejeté les affirmations selon lesquelles les Banyamulenge seraient de nationalité congolaise. C’est un sujet très délicat qui a suscité des réactions en République Démocratique du Congo en début du mois de Janvier 2020.
Pour ce leader politique, personne n’accepterai que ce peuple rwandais qui a pillé et massacré la RDC devienne aujourd’hui congolais. Après plusieurs réactions à ce sujet, il dit associer sa voix à celle de la vraie population congolaise. « Il est inacceptable que les Rwandais à qui nous avions accordé l’asile dans notre pays vers la fin des années cinquante, associés à ceux qui sont venus quelques années plus tard, occuper nos terres en ayant massacré nos compatriotes par plusieurs millions, et en ayant pillé pendant plusieurs années nos ressources nationales, puissent revendiquer par la force et obtenir la reconnaissance de la nationalité congolaise », note-t-il dans son communiqué.
Il rappelle au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi l’importance de son premier discours comme président de la République devant le peuple. « L’émotion étant tellement grande au sein de la société congolaise à la suite de l’annonce faite depuis Londres à ce sujet par le Président de la République, nous aimerions rappeler au Chef de l’Etat la pertinence de son serment du 24 janvier 2019 prêté solennellement devant Dieu et le peuple congolais au respect duquel il est tenu d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; de maintenir l’indépendance et l’intégrité du territoire et de sauvegarder l’unité nationale », a-t-il insisté.
L’homme qui soutient la construction du mur entre le Rwanda et la RDC a lu à devant la presse l’article 22 de la loi n° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise. Cet article stipule que « La nationalité congolaise par acquisition est soumise aux conditions suivantes :
- être majeur ;
- introduire expressément une déclaration individuelle ;
- déposer une déclaration d’engagement par écrit de renonciation à toute autre nationalité ;
- savoir parler une des langues congolaises ;
- être de bonne vie et mœurs ;
- avoir à la date de la demande, une résidence permanente en République démocratique du Congo depuis 7 ans ;
- ne s’être jamais livré au profit d’un Etat étranger, à des actes incompatibles avec la qualité de congolais, ou préjudiciables aux intérêts de la République démocratique du Congo ;
- n’avoir pas fait l’objet d’une condamnation définitive par les juridictions nationales ou étrangères pour l’une des infractions ci-après :
- haute trahison ;
- atteinte à la sûreté de l’Etat ;
- crimes de guerre, crimes de génocide, crimes contre l’humanité, crimes d’agression ;
- crimes de terrorisme, assassinat, meurtre, vol, viol des mineurs et pédophilie ;
- crimes économiques, blanchiment de capitaux, contrefaçon, fraude fiscale, fraude douanière, corruption, trafic d’armes, trafic de drogue’’
C’est de cette façon qu’il a conclu avec le premier ce premier sujet qui a totalement fait parler la population congolaise qui se fait massacrer par le Rwanda.
Nadège Fatulu